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dimanche 21 octobre 2012

La dénaturation du mariage, unique réussite de F. Hollande ?

Un chargé de mission de François Hollande hostile au mariage homo

Le rideau de fumée des questions sociétales de la gauche socialo-écolo 


Le changement, c'est aujourd'hui du grand n'importe quoi
Les media ont fait des questions sociétales une préoccupation fondamentale d'une grande partie de la population française. Si l'euthanasie l'est authentiquement, d'autres sont de simples phénomènes de mode.

Or, les socialistes
dans la tourmente de la crise et face aux déficits publics et au chômage n'ont aucune notion des priorités: seul compte pour eux de pouvoir se prévaloir un jour d'une "avancée" sociétale qui ferait d'eux des hommes et des femmes de "progrès", "gauche sociale" qui pourtant se consacrent actuellement à la destruction massive d'entreprises et d'emplois.  
Pour l'heure, ils n'ont rien trouvé de mieux que de diviser encore davantage les Français sur les sujets hyper-sensibles du mariage gay (et de ses avatars) comme de la dépénalisation du cannabis.

Daniel Vaillant et Vincent Peillon militent pour la dépénalisation du cannabisLe premier chante les vertus du cannabis au prétexte qu'il a un usage thérapeutique et prône donc sa légalisation contrôlée, sans savoir comment il fera. Le second, bien que ministre de l'Education nationale, a affirmé sur France Inter dimanche qu'il souhaitait "que l'on puisse avancer sereinement" sur ce débat... Une gageure, puisqu'il avait divisé le gouvernement socialiste dès le mois de juin 2012, après une déclaration de Cécile Duflot, ministre EELV du Logement.  Jean-Marc Ayrault avait dû intervenir pour clore le débat.

Peillon est influençable. 
"Comme ministre de l'Éducation nationale, c'est un sujet qui concerne directement notre jeunesse. Il y a une économie parallèle dans ce pays, c'est l'économie de la drogue," observe-t-il. Et s'il est "absolument pour les moyens de la répression", il veut croire qu'en mettant le cannabis en vente libre permettra de vaincre les réseaux de la drogue. Peu assuré de la validité de son argumentaire, le philosophe Peillon s'en est pris à ses détracteurs: " Je suis très étonné parfois du côté un peu retardataire de la France sur un sujet qui, pour moi, est d'ampleur", a encore jugé Vincent .

Le premier ministre "retardataire" pète un joint.
 
Cette fois, selon le Nouvel Observateur Vincent Peillon aurait brandi sa démission. "La prochaine fois, effectivement, ce sera la porte", aurait répondu  à son ministre un Jean-Marc Ayrault en pétard, selon Le Canard enchaîné. Le ministre de l'Education nationale s'est alors empressé de préciser qu'il s'agissait "d'une vision personnelle".

Mais, du Marais à Saint-Germain, les bobos continuent d'établir des similitudes entre les dépendances du jeune et du pauvre à l'alcool et du nanti au cannabis. Le ministre de l'Education a fait une première tentative pour désinhiber tous les âges de la population: en démocratisant le cannabis, le philosophe du PS  avait-il l'ambition d'articuler sociétal et social ? A défaut de pain en temps de crise, le rêveur tenta-t-il d'offrir au peuple l'accès à toutes les déchéances et aux élèves dont il a la charge à la destruction de neurones probablement superflus mais qui avaient droit à la vie et à produire de l'intelligence.

Le mariage entre personnes du même sexe



"Une étape symbolique a été franchie dans la défense des  droits des homosexuels", selon le magazine Elle et  Irène Théry, sociologue, directrice  d’études à l’EHESS,  auteure du " Démariage ". N'est-ce pas tout dire ? Ce gouvernement détricote, démonte et casse tout. 

Le candidat socialiste a parlé de " mariage " pour les couples de même sexe, et non d'union civile, comme François Bayrou par exemple, insiste la tête chercheuse, et les casseurs se sont hasardés à annoncer une loi dès 2013. " Il y a clairement la volonté d’intégrer les familles homoparentales au paysage familial contemporain, même si toutes les questions ne sont pas réglées - je pense ici à la gestation pour autrui, en général et pour les couples gays" en particulier", s'aventure la brouilleuse de pistes.

I. Théry assure aussi que l’homoparentalité cristallise  encore les clivages entre droite et gauche pour des raisons relevant de l’homophobie: c'est dire  les effets de l'idéologie  militante sur la chercheuse azimutée.  Dans un procès en sorcellerie, elle déclare que l'homosexualité serait une sexualité jugée inférieure par la cible rêvée, Christine Boutin, par exemple. Abusant de son statut d'universitaire, elle livre des impressions partisanes collatérales à son domaine de recherche : ainsi fait-elle dire à Ch. Boutin  que " les homosexuels n'accèdent pas à la différence des sexes " et, sur la base de cette interprétation de la pensée de l'autre, estime donc qu'"il est grand temps de clarifier toutes ces questions" ! 
Ce qui était encore impossible au moment du Pacs, cheval de Troie du mariage gay, ne le serait plus, selon la militante, en dépit de l'escalade dans les requêtes: nous en sommes venu au "mariage", mais aussi à l'adoption et même à la procréation médicalement assistée (PMA), tout en sachant que l'évolution de la loi ne satisfera pas encore l'ensemble de ces revendications et dans la prochaine étape exclura - pour un temps - l'adoption et la PMA. Chaque chose en son temps, si jamais ?

Peut-on parler de  "mariage" entre deux personnes du même sexe ?

" Le père est celui que les noces désignent ". Or, cela n'a pas de sens dans le mariage homosexuel, car la présomption de paternité entre deux hommes ou deux femmes n'est en réalité qu'une présomption de procréation. 
Depuis le début du XXIe siècle, la présomption de paternité comme "cœur" du mariage a été progressivement gommée des esprits. La révolution silencieuse qui a  finalement abouti à l'effacement dans notre droit de la différence entre filiation légitime et filiation naturelle depuis 2005, comme maintenant la PMA, participent de ce phénomène de modification. L'idéologie dominante et la loi qui en résulte précèdent les grandes évolutions du genre humain. 


Des citoyens vigilants des institutions crient  "Au fou !"Peut-on livrer le genre humain aux expérimentations d'apprentis sorciers ? 
La  gauche  comme la droite est divisée et la chercheuse qui caricature ses opposants pour Elle est contestée jusqu'au sein du PS. Le projet de mariage des homosexuels et d’adoption d’enfants par des couples de même sexe voulu par François Hollande ne fait vraiment pas unanimité à gauche

Ainsi, le maire (PS) de Quimper, Bernard Poignant, qui fut durant les années 1990 le puissant patron de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (Fneser), a-t-il écrit sur son blog : " Seule compte l’idée que l’on se fait de l’accomplissement d’un enfant. A mes yeux et quoi qu’il arrive, il se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Qu’ils soient présents ou absents, parfaits ou imparfaits. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut discuter ce fait. "

Bernard Poignant est actuellement chargé de mission à l’Elysée auprès de François Hollande, avec pour mission de " faire l’interface avec la société civile ".


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