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lundi 22 octobre 2012

Le ministre de l'Intérieur de Hollande veut relancer les naturalisations

Manuel Valls souhaite étendre les critères de recevabilité

La gauche socialo-écolo veut élargir la vision de la France "terre d'accueil" à celle "qui regarde le monde". Une volonté fraîchement accueillie par la droite consciente de la crise et de nos moyens limités - au mépris de toute la concertation promise avec l'ensemble des Français et singulièrement ceux d'entre eux qui contribuent à  financent l'impôt.


Il faut "redresser la courbe du nombre de naturalisations" qui ont chuté de 30% entre 2010 et 2011 grâce aux "consignes de durcissement" transmises par l'ancien ministre de l'Intérieur , a polémiqué Manuel Valls,  producteur de dette publique et de nivellement par le bas de l'aide sociale en France, lors d'une cérémonie de naturalisation de 150 personnes jeudi matin à Toulouse (Haute-Garonne).

Manuel Valls, espagnol qui fut lui-même naturalisé français à 20 ans juste après l'élection de François Mitterrand, a notamment ouvert l'accès à la nationalité aux salariés précaires et aux étudiants. "Je refuse l'idée que seuls les détenteurs d'un CDI puissent devenir français", a-t-il dit. L'absence de contrat à durée indéterminée justifiait dernièrement près de 40% des refus.


"On ne devient pas Français en répondant à un QCM !" décide-t-il, d'autorité


Le ministre a par ailleurs enterré définitivement les questionnaires à choix multiples (QCM) sur l'histoire ou la culture française, prévus dans une loi entrée en vigueur le 1er juillet mais qui n'a évidemment pas pu entrer en vigueur, du fait de l'arrivée de la gauche au pouvoir en mai. "On ne devient pas Français en répondant à un QCM!", a-t-il décrété.


Une circulaire précisant ces nouveaux critères a été adressée jeudi aux préfets. 
Fondé sur un appréciation totalement subjective, elle leur demande de "prendre en compte le potentiel" théorique des jeunes diplômés, notamment les plus brillants, sans qu'ils aient eu  à faire leurs preuves, et de présumer "l'assimilation" des jeunes ayant effectué une grande partie de leur scolarité en France, mais qui entretiennent leur différence via leur antenne satellite orientée vers l'étranger .


Manuel Valls a ménagé les apparences en insistant sur la nécessaire adhésion aux valeurs de la République qu'il a exaltées, si illusoire que puisse être l'intention: liberté, égalité, fraternité, mais aussi laïcité et solidarité. La naturalisation "doit demeurer la conclusion logique d'un parcours d'intégration réussi", a-t-il prétendu, en contradiction avec les critères précédemment ébauchés.

"Tous les critères" remis à plat
Pour ce faire, une autre circulaire adressée aux préfets précise les modalités de la "Charte des droits et devoirs du citoyen français" que les postulants doivent signer pour avoir droit à devenir Français. Sachant ce que les ministres du gouvernement ont fait en quelques semaines de la Charte de déontologie qu'ils ont signée,  Valls ne peut pas croire un instant à ce qu'il dit. 

Une maîtrise de la langue française correspondant à un niveau de troisième reste toutefois exigée. Nul ne sait encore qui effectuera cette bienveillante évaluation: des profs estampillés FSU ? Une association ? Les deux circulaires seront suivies, début 2013, d'une circulaire-cadre qui "remettra à plat tous les critères et leur condition d'appréciation", a-t-il indiqué, sans plus de précisions. 

"La France est une terre d'accueil. J'aime ce pays qui, un jour, a fait de moi l'un des siens", a-t-il dit, en s'en prenant violemment à la politique du précédent gouvernement qu'il accuse d'avoir réussi à faire chuter le nombre des naturalisations de 116 000 en 2010 à 87 000 en 2011. "L'accès à la nationalité française a été entravé, empêché", a-t-il affirmé. Cette politique était le reflet d'une "France qui doute, qui regarde le monde avec méfiance et cède, alors, à la tentation du repli", a-t-il déclaré, fustigeant au passage le débat sur l'identité nationale qu'il refuse de rouvrir. 

La France de gauche ignore ainsi les tensions sociales sur l'emploi et les conflits sur le financement et l'attribution des aides sociales, ainsi donc quesur le budget. Tous les nouveaux naturalisés ne seront pas sur-diplômés et assurés d'un travail. Quant aux actifs en recherche d'un emploi, ils subiront une concurrence supplémentaire. 


La droite dénonce une volonté de brader la nationalité


"La nationalité française doit se mériter (...) Vouloir la brader (...) est totalement irresponsable et dangereux", a estimé Eric Ciotti, secrétaire national de l'UMP à la sécurité, proche de François Fillon. 
"Alors que Nicolas Sarkozy et François Fillon ont souhaité renforcer le parcours permettant d'accéder à la nationalité" avec "des critères précis tels qu'un certain niveau de maîtrise du français, une connaissance minimale de l'histoire de France et la signature d'une charte des droits et des devoirs du citoyenles socialistes voudraient transformer la citoyenneté française en une citoyenneté au rabais", objecte-t-il. 

"Manuel Valls veut encourager la naturalisation pour favoriser l'intégration: c'est un contre-sens absolu", a ajouté le député UMP Guillaume Larrivé, spécialisé dans les questions d'immigration.

"On ne peut pas accorder la nationalité comme on le fait depuis des années, comme on distribue des tickets de métro", déplore la présidente du Front national, Marine Le Pen"On va donc fabriquer des Français en masse, plus encore que ce qui était fait sous le règne de Nicolas Sarkozy, avec des chiffres énormes", a-t-elle prévenu.

1 commentaire:

  1. "La France est une terre d'accueil. J'aime ce pays qui, un jour, a fait de moi l'un des siens",

    a-t-il dit DES TREMOLOS DANS LA VOIX LE VISAGE COUVERT DE SUEUR ET LES YEUX QUI LUI SORTENT DE LA TËTE..............

    Mais j'en ai rien à faire qu'il veuille calquer la vie des autres sur la sienne...............


    Tout ça c'est de l'enfumage propagandiste des gauchos qui pretendent aimer le monde entier alors que c'est totalement faux. Ils n'aiment que le bulletin de vote qui permet de les faire élire pour mieux étaller la misére et stopper l'ascenseur social...........

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