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lundi 26 novembre 2012

Montebourg veut bouter Mittal hors de France

Comme Pulvar l'a répudié, Montebourg veut chasser Mittal 

Montebourg, guerillero de Hollande, multiplie les agressions



Le Che Montebourg
barbe et béret
"made in France"

Peu importe le "riche" milliardaire ?

A dix jours de l'expiration du délai pour trouver un repreneur à Florange, Arnaud Montebourg a haussé le ton jeudi contre Mittal en menaçant à mots couverts de nationaliser, le site mosellan au moins temporairement. Le 1er octobre, ArcelorMittal avait en effet annoncé son intention de fermer la filière liquide du site (la production d'acier brut à partir de minerai de fer et de charbon) et avait laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu'il ne souhaitait plus exploiter.

La veille, le ministre du redressement productif avait annoncé que 
le gouvernement avait reçu deux "offres et marques d'intérêts" pour le site lorrain mais sur un périmètre plus vaste que prévu initialement. Selon Le Monde et France Inter, l'un des deux repreneurs potentiel serait le russe Severstal, détenue majoritairement par le... milliardaire russe Alexeï Mordachov, rival de l'Indien Lakshmi Mittal, lorsqu'en juillet 2006 celui-ci racheta Arcelor, groupe né de la fusion, en février 2002, de trois sidérurgistes européens : Aceralia (Espagne), Arbed (Luxembourg) et Usinor (France).

Le quotidien affirme encore que l'autre est le français
Ascometal, ancienne filiale de Severstal désormais contrôlée par le fonds d'investissement américain Apollo Group. Interrogé, Severstal a refusé de commenter ces informations..




Montebourg réclamait à Mittal d'inclure dans la cession non seulement la filière liquide, qu'ArcelorMittal souhaite fermer, mais également les autres installations, notamment de traitement et finition de l'acier, dont le groupe ne souhaite pas se séparer.

Jeudi au Sénat, le ministre a même évoqué une possible nationalisation.

 "L'éventualité d'un contrôle public, même temporaire, doit faire l'objet d'une étude sérieuse par le gouvernement, et c'est (...) ce à quoi nous nous sommes attelés depuis plusieurs mois", a déclaré le ministre en réponse à une question du sénateur socialiste Jean-Marc Todeschini. Ce "contrôle public temporaire" fait écho à la nationalisation demandée par un certain nombre de responsables politiques et syndicaux, et jusqu'ici exclue par le gouvernement.

Dans cette hypothèse, qui "doit faire l'objet d'une étude", souligne l'entourage du ministre, il ne s'agirait que de reprendre la main pour ajuster le périmètre et le vendre
in fine, à un tiers.


Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg ne veut plus de Mittal en France

Le matamore le clame dans un article publié dimanche sur le site internet du quotidien économique Les Echos. Il chercherait un partenaire industriel pour en prendre le contrôle temporaire.



"Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", accuse le redresseur improductif, qui avait déjà déclaré jeudi devant le Sénat que "le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts-fourneaux de Florange, c'est Mittal". En 2007, Montebourg s'en prit déjà, dans le même esprit au concubin de sa candidate: " Ségolène Royal n’a qu’un seul défaut, c’est son compagnon !"

A noter que la constance du PS à "salir" ses opposants 

Dans son impuissance, le gouvernement de Hollande a déjà pratiqué la stigmatisation du "comportement" de la famille Peugeot.

"Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants", ajoute-t-il aux Echos soulignant qu'il "n'a jamais tenu ses engagements" vis-à-vis de l'Etat français. 

Le ministre a confirmé aux Echos travailler à un projet de "nationalisation transitoire" de Florange. Selon le quotidien, "l'idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l'activité".Dans son discours du 14 juillet, le président français s'est montré particulièrement virulent à l'égard de la direction du groupe PSA Peugeot Citroën: François Hollande l'avait déjà accusée de "mensonge".

Montebourg hausse le ton contre Mittal
A moins d'une semaine de la fin du délai, samedi 1er décembre, le redresseur improductif aurait deux offres de reprises mais qui ne cadrent pas, car sur un périmètre plus large que celui mis en vente par Mittal.


19 octobre 2012, " à ma connaissance Arcelor Mittal n'est pas un canard boiteux, c'est une grande entreprise", avait déclaré le président Hollande. Qu'en a-t-il fait depuis ?

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