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mardi 26 février 2013

Emploi, impôts: Hollande a promis à tort et à travers

Le pouvoir socialo-écolo est impuissant à atteindre ses objectifs sur l'emploi et les impôts 

Moins d'un an après son élection,
 Hollande prépare l'opinion 
à une marche arrière 
sur ses principales promesses

La récession, conséquence d'options idéologiques

Pour avoir provoqué la récession avec une croissance proche de zéro cette année, l'exécutif doit revoir ses objectifs de baisse du chômage et de pression fiscale.
Après une lenteur à l'allumage lourde de conséquences et une dispersion sociétale irresponsable, l'urgence presse Hollande de désormais s'attaquer   en priorité aux économies dans les dépenses publiques.

D'autant que le simple maintien du niveau des recettes imposera de trouver 6 milliards d'euros nouveaux en 2014, a annoncé le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, ce qui présage des débats houleux avec le patronat et l'opposition de droite qui avait prévenu que les hausses d'impôts de 2012-2013 étoufferaient l'investissement des entreprises et la consommation des ménages, et de nouveaux sacrifices de la part des plus défavorisés pourtant déjà confrontés à des hausses de toutes parts et donc à une sévère baisse de leur pouvoir d'achat:outre la bière et le tabac, les tarifs du gaz et de l'électricité augmentent respectivement de 2,4 % et de 2,5 %, la SNCF relève ses prix de 1,9 %, le timbre "rouge" passe de 0,60 à 0,63 euro, a redevance télé augmente de 6 euros pour la métropole (131 euros) et es assurances augmentent de 2 à 7 %. La liste est longue et les charges lourdes.

Les annonces qui tuent

La compassion des branquignols du gouvernement est une insulte aux travailleurs
Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, aurait pu se dispenser de déclarer lundi qu' "en matière de fiscalité, les Français peuvent avoir le sentiment que l'on va loin et parfois trop loin", car les Français veulent du réalisme et non du sentimentalisme. D'autant que Moscovici promet encore et toujours malgré ses renoncements en matière d'impôts et d'emploi. 
Il recommence à endormir son public sur i>télé en déclarant qu' "à l'avenir, nos ajustements devront se faire essentiellement par des économies".
"Je ne dis pas qu'il n'y aura pas ici ou là tel ou tel prélèvement s'il est nécessaire", a-t-il cependant ajouté, comme s'il ne savait pas que la nécessité commande.

Désir H. est chargé des mauvaises nouvelles

Le premier secrétaire du Parti socialiste n'a pas exclu une hausse des prélèvements sociaux pour redresser les comptes de la sécurité sociale.
"Je crois qu'il faut (...) ne pas rajouter de nouveaux prélèvements", a-t-il estimé sur RTL, bien qu'il ne soit pas économiste. 
Cela dit, le patron du PS désigné par Hollande précise qui sont les prochaines victimes: "Après, il y a des discussions spécifiques qui vont avoir lieu pour les retraites, pour la protection sociale, là c'est aux partenaires sociaux d'en décider," car la majorité, à l'instar de la "gauche molle" de l'Elysée, ne prend aucune décision qui serait impopulaire.

Pas d'emploi sans croissance, admet désormais le pouvoir
Des hausses d'impôts et de taxes ont déjà été annoncées pour 2014, notamment le relèvement des deux taux de TVA, à 20% et 10%, pour contribuer à financer le crédit d'impôt compétitivité. La fiscalité écologique doit quant à elle augmenter d'au moins trois milliards d'euros d'ici 2016.

A 0,1% prévu par la Commission européenne, le niveau de la croissance en France devrait en effet être cette année très inférieur à celui à partir duquel le chômage baisse, estimé au minimum à 1%.

Le chômage, qui a augmenté de 10% l'an dernier, continue de progresser  François Hollande n'a pas pris les mesures permettant d'atteindre l'objectif qu'il s'est lui-même fixé de le faire reculer d'ici la fin de l'année: ce président parle plus qu'il n'agit.
"C'est vrai qu'avec une croissance faible, l'année 2013 sera marquée par une progression du chômage", a reconnu samedi François Hollande. "En 2014, nous serons sur une reprise. À partir de là, nous pouvons commencer à créer de l'emploi," a ajouté le magicien.
"SI nous arrivons à accélérer la reprise, à anticiper la reprise, cet objectif peut être atteint", a-t-il osé rêver à voix haute.

La Commission européenne prévoit que le taux de chômage continuera d'augmenter pour atteindre 10,7% cette année et même 11,0% en 2014.

Les rêveurs de l'exécutif espèrent; l'Europe

Pierre Moscovici pourrait aussi brûler des cierges: il a dit espérer que la France fasse "mieux" cette année que la croissance de 0,1% prévue par la Commission. Le chef de l'Etat a pour sa part espéré une croissance supérieure à la prévision de la Commission "au moins en 2014" (+1,2%).

La semaine dernière, le gouvernement a admis qu'il ne pourrait pas réduire comme prévu le déficit à 3% du PIB cette année. Il doit donc présenter de nouveaux objectifs dans son programme de stabilité en avril.
Il maintient pour l'instant  l'objectif de parvenir fin 2017 à l'équilibre structurel - c'est-à-dire hors impact de la conjoncture - des comptes publics: "toutes choses égales par ailleurs", comme dit ce pédant de Cahuzac.

L'ensemble de la trajectoire prévisionnelle du quinquennat va devoir être revue
Pour parler un peu clairement parfois, Hollande doit repartir à Zayrault  zéro et tout remettre sur la table. La dernière loi de programmation des finances publiques paraît bien optimiste aux économistes: elle prévoyait une croissance de 2% chaque année de 2014 à 2017...

Les Européens doivent pour leur part entériner le report d'un an
La France a demandé du temps pour atteindre son objectif de 3%. Le commissaire aux Affaires économiques monétaires, Olli Rehn, a ouvert la porte à un tel report sous conditions.
"Si nos prévisions de printemps montraient que l'ajustement budgétaire structurel dépassait 1% par an en moyenne sur la période 2010-2013 et si des événements économiques négatifs et inattendus ayant des conséquences défavorables majeures pour les finances publiques se produisaient, alors le pacte de stabilité et de croissance permettrait de repousser à 2014 l'échéance pour ramener le déficit public nettement en dessous de 3%", a-t-il dit vendredi.

1 commentaire:

  1. Moins d'un an après son élection,
    Hollande prépare l'opinion
    à une marche arrière
    sur ses principales promesses??????
    OU "SUR SES PROMESSES MENSONGERES".

    Ce gouvernement n'est que mensonges, mensonges, mensonges.......et manipulations en tous genres.

    combattre le chômage par des mesures intelligentes plutôt que Bercy creusent pour nous imposer encore plus en 2014............la relance par la consommation n'est pas la panacée........mais quand même. Ajouter la fermeture ou la diminution de postes dans tous les domaines par manque de commandes devrait alerter................mais non, ce gouvernement a mobilisé les politiques de tous bords et les citoyens sur le mariage homo.......et une tromperie sur la composition des plats cuisinés ou la pilule de 3 et 4eme génération............

    la pensée unique n'a jamais fait le bonheur des peuples.

    j'entendais ce matin Cahuzac accompagné de sa suffisance, débitant son flot de paroles et évoquer la crise politique en Italie a permis de tuer le temps de l'interview..........
    Va t il y avoir des augmentations d'impôts en 2014? je ne vous dirai pas qu'il y en aura ou qu'il n'y en aura pas..........répond t il droit dans ses bottes, sapin de bat comme un diable (en chaussettes roses)............l'art de manier la langue de bois et la propagande à la méthode stalinienne......le gouvernement travaille jour et nuit pour régler les problèmes du pays...........vont ils bientôt publier des photos prises des jardins de l'élysée montrant le hollandais à son bureau penché et soucieux avec une pendule bien visible affichant 2 heures du matin..............
    Tartine Aubry se prépare à entrer à Matignon pour mieux nous achever.

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