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vendredi 1 février 2013

Goodyear: Montebourg met du vinaigre dans les relations sociales

Arnaud Montebourg veut "ramener tout le monde à la table des négociations"

Goodyear Dunlop France a annoncé jeudi la fermeture de l'usine de pneumatiques d'Amiens-Nord (Somme)

Cette fermeture entraînerait la suppression de 1.173 postes. 
La fermeture de l'usine "est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses", a déclaré la direction à l'issue d'un Comité central d'entreprise (CCE). 

Les syndicats se disent prêts à se battre jusqu'au bout. 
La CGT a aussitôt appelé à la grève et à un rassemblement de tous les salariés de l'entreprise en France au siège de Rueil-Malmaison, près de Paris, le 12 février, date d'une nouveau CCE où seront exposés les détails du projet. Selon le syndicat, le fabricant veut abandonner la production de pneumatiques agricoles en Europe et réduire globalement les volumes d'emplois.
Les sites Goodyear en Europe, les chiffres du groupe

Le ministre du Redressement productif se veut rassembleur 
Il espère réunir syndicats, direction et repreneur potentiel, dans le dossier du fabricant de pneus GoodyearDécouvrant ses limites, "nous ne sommes pas sûrs d'y arriver", a ajouté le ministre, humblement. Il a indiqué avoir pourtant contacté en personne Titan, le repreneur américain, sans obtenir de réponse pour l'instant. 

Montebourg est-il apte à rétablir le dialogue comme il le prétend ?

"On va se battre jusqu'au bout et on fera en sorte que ce site soit encore là de longues années", a déclaré Mickaël Wamen, le délégué CGT.
Celui-ci a interpellé le gouvernement et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg: "J'en profite pour dire à Arnaud Montebourg, 'puisque t'as dit ce matin que tu voulais éviter le pire mon pote: tu prends ton copain Hollande et tu fais ton boulot'", a-t-il lancé. 

Lors de ses voeux, Arnaud Montebourg avait demandé à l'entreprise de surseoir à l'exécution de son plan.
Et que dit-il encore ? Eh bien, qu'il va essayer de convaincre toutes les parties !
Le négociant en vinaigre ne sait pas changer l'eau en vin
Cette fois, Nono braque même la CGT qu'il invite à adopter un ton plus modéré. 
"Nous souhaitons que la CGT mette de l'eau dans son vin, que Goodyear mette du vin dans son eau et que Titan boive le vin et l'eau des deux et avec ça on va peut-être y arriver", a espéré le fabricant de petites phrases "made in Saône et Loire".  

"Si on n'est pas capable de s'entendre autour d'intérêts industriels, nous aurons des déboires. Si nous arrivons à dialoguer et à s' [nous] entendre, on y arrivera", a-t-il ajouté le donneur de leçons de diplomatie.
Et si Nono arrêtait le picrate d'ammonium ?


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