POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 11 mai 2013

Portrait de Hollande par son chauffeur

Mohamed, Rachid, Faouzi, Khader et les autres 
Beaucoup de diversité autour de ce fils d'OAS

Rachid Kasri a conduit le premier secrétaire un peu partout, en ces années d'opposition, mais Hollande l'a abandonné au bord de la route en mai 2012.
Pendant dix ans, il fut pourtant au service de François Hollande: son garde du corps, son aide de camp, son chauffeur, dans la Renault Espace du Parti socialiste, de Charleville-Mézières à Guéret. Il courait acheter Le Monde dès sa parution, déposait les costumes du patron au pressing et quoi encore ? 
Dévoué, mais aussi redoutablement efficace dans la protection rapprochée. 
Maintes fois, cet ancien videur de boîte de nuit a exfiltré Hollande quand des manifestants se montraient trop hostiles. Ainsi, le 1er février 2012, est-il "le premier à bondir sur la  déséquilibrée  qui aspergea de farine" le candidat à la présidentielle. D'autres que  Reuters considèrent que le garde du corps a jeté à terre l'opposante qui a enfariné François Hollande.

A l'occasion de la Journée de l'esclavage, l'homme parle
Il n'a plus que des nouvelles indirectes de son ancien patron. Aujourd'hui, date du premier anniversaire de l'arrivée de son patron à l'Elysée, le serviteur a un pincement au coeur. "Le peuple n'est pas assez solidaire avec son président, grogne ce membre du PS en avalant un cheese-burger dans un restaurant proche de la rue de Solferino. Avec le recul, on le créditera d'avoir entrepris des réformes indispensables, d'avoir lancé les 12 travaux d'Hercule." De la victoire du 6 mai 2012, il se souvient d'une scène. Ce soir-là, il patiente sur le tarmac de l'aéroport du Bourget. Arrive le Falcon en provenance de Tulle. Le nouveau président sort de l'appareil et fait la bise, chaleureusement, à Rachid. Puis le Corrézien file vers la place de la Bastille, aspiré par son destin. 

Leurs chemins ne se croiseront plus. La sécurité du président est assurée par une soixantaine de policiers et de gendarmes d'élite du Groupement de sécurité du président de la République (GSPR), et sa voiture est conduite par un autre. Rachid Kasri n'a plus que des nouvelles indirectes, distillées par certains ministres, comme Kader Arif ou des hollandiens de la première heure, tel Faouzi Lamdaoui, qui quant à lui a suivi François Hollande à l'Elysée comme conseiller, et qui l'invitent parfois à déjeuner, dit-on. Au début, il a ressenti comme un vide. L'autre jour, un poids lourd du gouvernement l'a croisé par hasard dans le VIIe arrondissement de Paris : "Quand est-ce que tu reviens auprès de François?" 

Quand il voit son président à la télévision, le garde du corps a l'oeil humide": "François Hollande n'a pas changé, contrairement à ce que certains pensent. Toujours ce sens du contact, qui fait sa force." Et d'ajouter, après une courte réflexion : "D'ailleurs, il pourrait s'en servir davantage. A l'époque, on se déplaçait même dans les quartiers nord de Marseille. Alors, avec le large dispositif de protection dont il bénéficie maintenant comme chef de l'Etat, il ne devrait pas hésiter à aller sur le terrain," assure cette caution  de la diversité. 

Ce que Mitterrand pouvait, Hollande ne le veut pas

Dans le passé, François Mitterrand avait emmené à l'Elysée son fidèle chauffeur, Pierre Tourlier.
 Visiblement plus amer qu'il ne veut le laisser paraître, le gros bras coupe court aux questions. "Pourquoi Hollande m'appellerait-il auprès de lui? Le président a autre chose à faire et je ne vois pas en quoi je lui serais utile,"  murmure-t-il, conscient de sa condition modeste.

Un précédent chauffeur de Hollande est moins tendre
Lien PaSiDupes - 
Mohamed, ancien chauffeur de F. Hollande, payé au noir : une affaire qui rappelle une autre patronne anti-sociale...
Lien PaSiDupes - Royal harcèle son petit personnel : un collaborateur a porté plainte contre Royal
Lien PaSiDupes - Royal poursuivie en justice par son employée : un témoignage accablant sur la candidate socialiste.
Sans parler d'Olivier Chupin ni de son premier vice-président Jean-François Fountaine (PS) en Poitou-Charentes... 

Le pouvoir rend les puissants ingrats, glissent certains. Lui s'y refuse. 

"J'ai eu de la chance, je suis tombé sur le meilleur, veut-il croire, nostalgique. Chaque jour était exaltant." A 48 ans, il travaille toujours comme permanent au siège du PS. Mais il a quitté, à sa demande, le service des chauffeurs. Il n'arbore plus de costume-cravate, mais une casquette négligemment vissée sur le crâne. 
Il attend qu'on lui confie une nouvelle affectation. D'où cette indulgence...


1 commentaire:

  1. Encore un futur déçu, hollandouille est une limace,ss la moindre émotion,alors son ex chauffeur .....qui ça? Jamais vu.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):