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dimanche 16 juin 2013

Elise Lucet, journaliste partisane et agressive, dissimule une partie de l'information

Méthodes staliniennes de la journaliste de service public: elle s'en prend à des élus UMP et PS, mais épargne le communiste

Dans "Cash Investigation" sur France 2, Elise Lucet fait intrusion dans un déjeuner privé entre des industriels du tabac et des élus

Une journaliste d'Etat en justicière, façon Mélenchon, entend se substituer à l' l'OMS qui interdit tout lien entre eux.


L'émission "Cash Investigation" était réalisée en partenariat avec ... Mediapart. Bénévole ou payé par le redevable ?

n numéro exceptionnel consacrée à la fraude fiscale
pour lequel Elise Lucet s'est démultipliée sur le terrain. Cet extrait, diffusé lundi soir sur France 5, montre la furie débarquant dans un restaurant pour interrompre un déjeuner entre le fabricant de cigarettes British American Tobacco (BAT) et des membres du club parlementaire de fumeurs de cigares. La presse avait fuité pour dénoncer le repas des membres du club.

Méthode coup de poing sur le service public

Dans cette séquence d'anti-parlementarisme, Elise Lucet, micro au poing, s'invite à la table du restaurant Chez Françoise, où la caméra de France 2 reconnaît les députés André Santini (UDI), Patrick Balkany (UMP), Dominique Bussereau (UMP), Odile Saugues (PS), François Sauvadet (UDI, ancien communiste), ou encore le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP).
 Elise Lucet dans "Cash Investigation" sur France 2.

Mais le compte n'y est pas

Trois des convives ne sont pas nommés. Ils sont néanmoins aisément identifiables de tous, sauf d'Elise Lucet, cornaquée par Mediapart. L'un d'eux est reconnaissable bien qu'il n'offre que son profil gauche et se dissimule derrière la main.  Ni Le Parisien, ni le Nouvel Observateur ne le cite et Elise Lucet fait l'impasse sur cet ancien ministre de François Mitterrand, car non seulement il était en charge de la ...Santé, puis de l'emploi dans deux gouvernements de Pierre Mauroy, mais parce qu'il s'agit d'une vieille connaissance, le  camarade Jack Ralite (1928) au visage cerclé ci-dessus.


Le Nouvel Obs, qui prétend décortiquer l'image", efface Ralite comme Staline un vulgaire trotskiste...

Tandis que la députée PS du Puy-de-Dôme, Odile Saugues (ci-contre), vice-présidente du Groupe d'amitié entre la France et Cuba, n'est pas épargnée, le communiste est vite escamoté au montage: le SNJ veille...


"On regardait cette table magnifique, avec ces élus, ces députés, c'est formidable, vous parlez de quoi ? On voulait vous parler de l'évasion fiscale", ironise la journaliste militante. "Vous dégagez, ce n'est pas notre problème ! Vous évacuez !", réplique André Santini, indigné des procédés. La journaliste sera rapidement raccompagnée à l'extérieur de ce restaurant présenté comme "très select", au menu à ...30 euros.


La présentatrice populiste du 13 Heures de France 2 a tenté de se justifier dans "C à vous" sur France5, car le service public est une vaste mafia  nouauté par le SNJ, syndicat radical: "C'est violent, admet-elle,  mais ils ne sont pas habitués à ce journalisme offensif. Mais nous n'avons plus trop le choix ! Ou vous acceptez des campagnes qui sont complètement gérées par des directeurs de communication, ou à un moment vous vous dites qu'après avoir demandé 28 fois poliment une interview, il y a deux solutions. Ou vous vous contentez du refus ou vous vous dites que ce n'est pas possible". Elise Lucet s'est alors renseignée sur les agendas de chacun des élus présents pour pouvoir les interrompre par surprise.


Journalisme d'investigation au faciès


Comment Elise Lucet, téléguidée par Mediapart, explique-t-elle que l'altermondialiste,
 Jean-Vincent Placé président groupe EELV (Europe Ecologie-les Verts) au Sénat,
était présent, selon Le Figaro, mais n'est pas harcelé et n'apparaît même pas à l'image.



En juillet 2010, une trentaine d'élus, membres du Club des parlementaires amateurs de Havane (CPAH) s'étaient donné rendez-vous à Genève. On pouvait voir ce jour-là le numéro deux des Verts, Jean-Vincent Placé, en  conversation avec le centriste François Sauvadet. "Je ne suis pas un grand fumeur de cigares, niait l'élu Vert, mais je sers un peu de caution écolo au club." On pouvait déjà y croiser quelques femmes, à l'instar des députées socialistes Catherine Génisson (Pas-de-Calais) et Odile Saugues (Puy-de-Dôme).

La journaliste rappelle le contexte de ce déjeuner,
"payé par l'industrie du tabac"
"Tout le monde était invité, cela ne dérange pas les élus d'être invités par une multinationale du tabac alors qu'il y a une charte de l'OMS qui normalement oblige les élus à ne pas avoir de contact avec eux, pour des raisons de santé publique ! C'est assez normal, la France a ratifié cette charte. Par ailleurs, on a des schémas d'optimisation fiscale, dont BAT. Et on se rend compte que BAT ne paye pratiquement pas d'impôts en France !". puremedias.com vous propose un extrait du documentaire diffusé ce soir.


Investigation lacunaire et sélective


A Roland-Garros, les dirigeants de British American Tobacco louent une loge pour plus de 50.000 euros: du sponsoring ! Or, Mediapart et sa chose, Elise Lucet, ne nous disent pas tout. Ainsi ne précisent-ils pas que plusieurs industriels du tabac ont convié le numéro deux des Douanes, Henri Havard, ainsi que plusieurs membres de cabinet des ministres de l’Économie, Pierre Moscovici, et de l’Intérieur, Manuel Valls. 

France2 et Mediapart jouent aux chevaliers blancs, mais surfent sur un secret de polichinelle le Club des parlementaires amateurs de Havane, dont le siège est au Palais-Bourbon. Créé en 1991 par son "président à vie", André Santini, il ne compte pas moins de 200 parlementaires (dont une demi-douzaine de femmes), de gauche comme de droite, de Julien Dray (PS) et Robert Hue (ex-PCF) à Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, sans oublier Michel Charasse (PS).

Mediapart instrumentalise France 2

Le club des amateurs de havane est une association conviviale bien connue de tous et officiellement reconnue au Parlement. Des fumeurs de havanes aux tintinophiles, en passant par les fans de plongée et les barbus, les clubs fleurissent d'ailleurs à l'Assemblée. Toutes tendances confondues. Les media radicaux stigmatisent, mais ne prouvent pas que les élus se rendent coupables de favoritisme. Ils réussissent en revanche à se montrer ici sous leur vrai jour de suspicion gratuite et de malfaisance.

Cela ne dérange pas les journalistes d'être partiaux. 

Et ça ne dérange pas davantage le CSA qui est pourtant supposé faire respecter la déontologie de la profession: s'est-il laissé enfumer par les havanes ? Ou sont-ils en partance pour un voyage d'étude à Cuba ?


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