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samedi 13 juillet 2013

Catastrophe SNCF de Brétigny : des jeunes venus dépouiller les morts et les blessés

A Brétigny-sur-Orge, caillassage et pillage sur le site de l'accident : info ou intox ?

Ce samedi matin, le ministre des Transports minimise les incidents 



Frédéric Cuvillier nie avoir connaissance "de victimes dépouillées" par des délinquants, à la faveur de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne)Vendredi vers 18h30, alors que les secours se déployaient en masse autour de la gare, près de 200 curieux avaient pris place en effet autour du périmètre de sécurité établi par les forces de l’ordre. Une mesure de précaution destinée notamment à permettre aux huit hélicoptères des secours de se poser
Or, selon les informations concordantes de plusieurs media, dont France 2, des vols ont été commis au préjudice de secouristes et de certaines victimes par un petit groupe de jeunes, des pillards venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu’ils pouvaient emporter.


Rapidement, une cinquantaine de jeunes gens s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place. Des compagnies républicaines de sécurité (CRS) sont alors intervenues, pour repousser d’une centaine de mètres le périmètre de sécurité. C’est à ce moment-là que des heurts ont eu lieu avec une partie des jeunes, dont certains ont commencé à caillasser plusieurs véhicules du SAMU qui n’avaient pas pu prendre place à l’intérieur du périmètre. 


Un secouriste s’est ainsi également fait voler son téléphone portable. Certaines sources policières affirment que des victimes de l’accident et une journaliste ont été elles aussi, dépouillées de leurs sacs à main ou téléphones. Les policiers ont procédé à six interpellations, dont deux se sont soldées par une garde à vue. Vers 19h30, repoussés par les CRS, curieux et agitateurs ont déserté la zone.


Le ministre des Transports admet des "actes isolés"



Le maire de Brétigny-sur-Orge, Bernard Decaux, avoue qu'"il y a eu des pierres lancées contre les pompiers et les policiers, mais "aucune" ne les aurait atteints."le mot 'caillassage' paraît très exagéré"...
Le sous-préfet d’Etampes, Ghyslain Chatel, confirme l’interpellation d’un homme, alors que six arrestations ont été évoquées vendredi. Selon une source judiciaire, le mineur a été interpellé vers 19h30 vendredi pour "outrage, vol, et violences en réunion" et placé en garde à vue. Le sous-préfet parle également d’un camion de pompiers visé par des projectiles.

"Une personne interpellée", "une tentative de vol de portable" au préjudice d'un secouriste, des "pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude". Mais de "véritables actes commis en bande, non", maintient le ministre, interrogé ce samedi matin notamment sur i-télé.


VOIR et ENTENDRE
un reportage du Parisien: "La police peine à faire respecter le périmètre de sécurité"...



Les policiers ont procédé à six interpellations

Deux se sont soldées par une garde à vue
, dont un pour vol, mais les autres ont peu de chances d’être retrouvés : une partie des caméras de la gare était hors-service après l’accident, et les policiers présents sur place travaillaient surtout à secourir les victimes.
Les autres ont peu de chances d'être retrouvés : une partie des caméras de la gare était hors-service après l'accident, et les policiers présents sur place travaillaient surtout à secourir les victimes.

Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène au micro d’Europe 1 :
"A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres", s’insurge la syndicaliste.


Les échauffourées ont eu lieu vers 19h15, et ont duré une quinzaine de minutes. 

Les policiers décident alors de les chasser, mais les jeunes Ils ripostent aux forces de l’ordre en leur jetant des pierres
, ainsi qu’aux pompiers en cours d’intervention. Pour s’en débarrasser, les secours sont contraints de demander des renforts. 
Rapidement, une cinquantaine de jeunes gens s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place. Des CRS sont alors intervenues, pour repousser d’une centaine de mètres le périmètre de sécurité. C’est à ce moment-là que des heurts ont eu lieu avec une partie des jeunes, dont certains ont commencé à caillasser plusieurs véhicules du SAMU qui n’avaient pas pu prendre place à l’intérieur du périmètre: une quinzaine de jeunes, selon une équipe de France 2 présente sur place.

La gauche tente de faire taire les témoins gênants









Une certaine presse juge que la droite s'est jetée sur ces faits

Ces informations provoquent immédiatement l'indignation sur Twitter, notamment de la part de responsables et d'élus UMP comme Valérie Pécresse, 

Guillaume Peltier ou encore Yannick Moreau.





Le député PS de l’Essonne Jérôme Guedj a également dénoncé de "sombres crétins inhumains qui ont manifestement profité de la cohue pour voler des téléphones, des portables et des bagages".


"Ne rien minimiser. Ne rien taire. Mais ne rien exagérer non plus (pas de scène de pillage, dixit des secouristes)", a toutefois assuré l'élu, ambigü. S'est-il fait recadrer ?

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