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mardi 16 juillet 2013

Otages: trente rédactions de journalistes découvrent Hollande

La presse interpelle François Hollande

Les media retournent-ils à l'impertinence ? 
Trente rédactions nationales et régionales ont interpellé  le président sur le sort de deux journalistes français disparus en Syrie, a annoncé mardi Europe 1, la radio pour laquelle ils travaillent. 
Les deux journalistes, Didier François, grand reporter à Europe 1, et Edouard Elias, un photographe indépendant missionné par la radio, ont disparu en Syrie il y a un mois, le 6 juin dernier, sur la route d'Alep
F. Hollande a reçu lundi les familles des deux journalistes.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a annoncé dans la matinée du dimanche 14 juillet lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/i-télé/LeParisien, que le grand reporter et le photographe étaient bien vivants.

Un comité de soutien présidé par la journaliste Florence Aubenas doit se réunir mardi à 15h00 devant le siège parisien d'Europe 1.
Les deux otages sont en vie,
a affirmé Hollande dimanche
La journaliste du Monde a elle-même été otage en Irak de janvier à juin 2005.

Les co-signataires de la lettre récemment adressée à Hollande, parmi lesquels l'AFP, le Monde, Libération, le Figaro, TF1, France2, BFMTV, RTL et France Info, ainsi que plusieurs quotidiens de la presse régionale soulignent dans ce courrier "l'attention très grande qu'elles portent toutes à la libération de leurs confrères".
Un rassemblement de soutien aura lieu mardi 9 juillet devant la station Europe 1 à Paris, pour laquelle travaillaient les deux hommes. 

Ils estiment que leur détention est "en tous points illégale" et "porte atteinte au droit international ainsi qu'à la liberté essentielle d'informer", rapporte Europe 1 qui a fait porter la lettre à Hollande le 28 juin, il y a plus de 15 jours.

"Le Président de la République a répondu dans les plus brefs délais à ce courrier, assurant 'l'engagement total de l'ensemble des services de l'Etat pour faire toute la lumière sur les circonstances de leur disparition et obtenir leur libération'", ajoute la radio.

Hollande ne peut ignorer les conséquences de son refus
Alors qu’i-télé (groupe Canal +) a déclaré que la famille Moulin-Fournier prise en otage en Algérie par la secte islamique Boko Haram et relâchée dernièrement a recouvré sa liberté contre une rançon de 7 millions de dollars, François Hollande a quant à lui réaffirmé qu’aucune rançon n’a été donnée pour libérer les détenus.
I-Télé comme Reuters, ignorent qui a payé la rançon en avril. La chaîne de télévision évoqua toutefois deux hypothèses. Il pourrait s'agir du groupe GDF-Suez, employeur de Tanguy Moulin-Fournier, mais Hollande a nié. Le "bienfaiteur" pourrait être aussi le président camerounais Paul Biya qui aurait pris sur ses fonds. Contacté par I-Télé, GDF-Suez s'est refusé à tout commentaire.

Le gouvernement ne devait plus payer de rançon pour les otages
Pas de versement de rançon
pour Philippe Verdon,
otage malade d'islamistes:
il est mort
Le président François Hollande l'avait fait savoir, dès le mois de janvier, aux familles des otages français détenus dans différentes parties du monde. La consigne avait été transmise à tous les services de l'Etat, jusqu'à la Direction générale de la sécurité extérieure, la DGSE. Désormais, non seulement l'Etat refusera toute transaction financière, mais il s'opposera "à toute forme de versement", selon les termes d'un conseiller ministériel, ce qui vise également les sommes que les familles, les entreprises ou les compagnies d'assurance pourraient être conduites à remettre par leurs propres moyens aux preneurs d'otages.

François Hollande a "formellement confirmé", lundi 15 juillet, la mort de Philippe Verdon, l'otage français enlevé en novembre 2011 au Mali.
Aucune rançon n'a été versée: officiellement il est mort de maladie.

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