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mercredi 9 octobre 2013

Abandon de la réforme des rythmes scolaires de Peillon dans une première commune

53% des Français sont opposés à la réforme

La réforme des rythmes scolaires est un échec.


Les mamans font reculer les élus sur la semaine de quatre jours et demi. L'expérience n'a résisté que deux semaines: mi-septembre, deux semaines seulement après la rentrée des classes, le regroupement pédagogique intercommunal de Crillon, Haucourt, Vrocourt et Martincourt a décidé d'abandonner le passage à la semaine de quatre jours et demi, a révélé Le Courrier picard, samedi 5 octobre.
Les parents d'élèves se sont mobilisés, dès l'annonce en mai de l'application des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013. Ils ont d'abord dénoncé une réforme appliquée "sans concertation", puis ils ont pointé un manque d'accompagnateurs pour encadrer les enfants lors des activités périscolaires. 

Ils ont fini par obtenir gain de cause. 

Surtout,
l'inspection académique "n'a pas validé les horaires". 
Car le regroupement pédagogique intercommunal a appliqué la réforme avec des horaires irréguliers. Les cours finissaient tous les jours à 15h30, suivait une heure d'activités périscolaires, sauf le vendredi, où les enfants quittaient l'école à 16h30, sans activité annexe. Les animateurs d'arts plastiques, d'anglais et d'initiation à l'informatique ont été remerciés. 
A Crillon, la semaine de quatre jours et demi attendra donc.
Dès la rentrée, 25% des villes françaises appliquent la semaine de 4,5 jours. Pour les autres, ce sera en septembre 2014.

Les
 nouveaux rythmes des élèves sont inadaptés à plus de la moitié des intéressés
Des parents d'élèves protestent 
contre la réforme des rythmes scolaires, 

devant une école à Aubervilliers (93), 
le 4 octobre 2013.
La réforme des rythmes scolaires divise très nettement. Plus de la moitié des Français interrogés, 53%, y sont "opposés", selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui-en-France/i-Télé, publié samedi 5 octobre. La réforme des rythmes scolaires est pourtant déjà mise en place dans 4000 établissements, en dépit de 53% des sondés qui se disent   "opposés" et 45% y être "favorables". 2% ne se prononcent pas.

Un choix politique 
Parmi les sympathisants de droite, 74% y sont "opposés", 26% y sont "favorables". Parmi les sympathisants de gauche, 72% y sont en revanche "favorables" et 24%"opposés". 4% ne se prononcent pas.

Rattachée à la Communauté de communes de la Picardie verte (CCPV), Crillon est située à 15 km au Nord-Ouest de Beauvais et son nouveau maire, Pierre Desmet, a été élu en 2008 avec 64% des voix. 
En 2012, sur fond de bataille aux élections législatives, Jean-François Mancel porta plainte contre un prospectus diffusé par la candidate PS, Sylvie Houssin, selon qui l'UMP Jean-François Mancel aurait été à l'origine d'une proposition de loi prévoyant la disparition de la Picardie et le rattachement de l'Oise à l'Ile-de-France. Le tribunal correctionnel de Beauvais avait condamné Sylvie Houssin. Son rival avait décidé de ne pas se pourvoir en cassation. "Elle a déjà été sanctionnée par les urnes..." a réagi le député UMP, dont la dernière élection avait été annulée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier 2013. Mancel fut réélu député UMP de la 2e circonscription de l'Oise le 24 mars 2013.

Des maires de gauche engagent la réforme sans moyens d'application
"Ce qui coince, c’est moins l’esprit de la réforme que sa mise en œuvre", assure Le Parisien. La presse a pourtant mené une campagne pédagogique avec des actions de soutien des parents: ainsi, "Rythmes scolaires : composez votre semaine idéale" ou "petit manuel de survie pour parents inquiets", car  en même temps les mamans sont culpabilisées!

VOIR et ENTENDRE le service public d'information relayer la consigne de Vincent Peillon de montrer ce qui marche dans sa réforme:


Mais
"nombre d’enseignants et de parents d’élèves grognent aussi, dénonçant une mise en place précipitée, un manque de moyens et une désorganisation globale."

Des refus approuvés par l'opposition. 
Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, réclame la "suspension" de la réforme, dénonçant un "capharnaüm".
Le maire socialiste sortant de Paris  a fourni un argument de campagne à la candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet  pour les municipales de 2014. 
D'après le sondage BVA, plus de deux Français sur trois (67 %) pensent que le pouvoir socialo-écolo-communiste a donné à l'opposition le moyen de mobiliser les électeurs contre le gouvernement.

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