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samedi 19 octobre 2013

"Le rugby, un sport raciste et j'assume mes mots" : Boudjellal en fait-il trop ?

Si ce n'est "xénophobe", tout est devenu  "raciste" en France, selon les idéologues

Le controversé président du club de Toulon s'en est encore violemment pris aux instances dirigeantes du rugby

Le président de Toulon Mourad Boudjellal a encore pété un plomb face à la Ligue nationale de rugby (LNR), en dénonçant des règlements "passés en force" par des dirigeants "racistes" et "sectaires". 
Qu'ils s'estiment déjà heureux de ne pas être qualifiés de fachos, comme "aux heures les plus sombres de notre Histoire"...

Jeudi, le président varois exalté s’est offert  les instances du rugby français. 
Il est même allé jusqu’à brandir la menace dans la ligne des clubs de football (en lutte contre la taxe à 75% qui mettent en garde contre une grève éventuelle des matches), évoquant le boycottage par son club, champion d’Europe en titre, du projet de nouvelle Coupe d’Europe voulue par la LNR. Il a notamment qualifié la LNR de "raciste", "sectaire"et "réactionnaire". Et pourquoi pas "antisémite", aussi ?

Le comité directeur de la LNR veut promouvoir la ...diversité !

La décision 
de modifier la règle des "Joueurs issus des filières de formation" (Jiff) vise en effet à promouvoir les joueurs venus d'ailleurs, à la condition qu'ils aient la bonne couleur de peau: c'est le retour au "délit de faciès". Mais, inversée, elle est "politiquement correcte ! 

La volonté prétextée est de renforcer le répertoire français
Actuellement fixé à 55 % d’un effectif de Top 14, ce quota a été imposé sur les feuilles de chaque match, accompagné d’un dispositif financier à la fois incitatif et répressif
Or, Toulon compte dans son effectif un grand nombre d’étrangers.
Non seulement étrangers, mais du genre "blond" !
Tel l'Australien Ed Gower, ci-contre, à la Section paloise.

Pour protester contre ce règlement "passé en force", il a affirmé que son équipe ne prendra pas part au projet de Rugby Champions Cup (RCC) lancé par la LNR et son homologue anglaise pour 2014-2015, face au blocage de leurs demandes de réforme de la compétition organisée par l’ERC. "Nous irons jouer la Coupe d’Europe (sous sa forme actuelle) la saison prochaine puisque l’ERC n’exige pas de quotas de joueurs étrangers", a-t-il expliqué.

"On peut s’attendre à tout"

Cet Australien est
trop blond
Si elle ne dépassait pas le banal coup de bluff, cette déclaration fissurerait l’unanimité affichée par les présidents de clubs autour du projet de compétition européenne. Et le projet se verrait cruellement privé du champion en titre et de sa constellation de stars (Matt Giteau (ci-contre, à gauche), Botha, Williams, Michalak, Habana…)

Ces propos sur l’Europe, tenus hors conférence de presse, n’ont encore guère fait réagir, comme si les media avaient reçu pour mission de marginaliser l'empêcheur de tourner oval. 
Le président de la LNR Paul Goze n’a pas daigné commenter ses propos. Le président de Toulouse, Jean-René Bouscatel, est tombé des nues en apprenant la position d’ "un des plus fervents défenseurs" de la nouvelle coupe d’Europe. Quant à René Fontès, ex-président de Clermont aujourd’hui en charge au sein de la ligue des négociations sur la coupe d’Europe, il a minimisé des "propos outranciers […] Il n’y a rien à dire, plus qu’à attendre que ça passe", a-t-il ironisé, méprisant. Interrogé sur ses craintes que le Toulonnais mette sa menace à exécution, il a répondu : " quand on tient ce genre de propos, on peut s’attendre à tout".
Me Jean-René Bouscatel est un ex-adjoint de Philippe Douste-Blazy, alors maire de Toulouse, lequel, en janvier 2012, appela à un soutien de François Bayrou, candidat du MoDem pour l'élection présidentielle, contre Sarkozy. René Fontès est maire divers gauche d'Eygalières (Bouches-du-Rhône).
Dimitri Szarzewski, Carl Hayman et Bakkies Botha,
trop  blancs pour la France

Après le foot, l'idéologie dominante contamine le rugby

Boudjellal se dresse contre la ligue sous la pression du ministère

Français d’origine algérienne, il peut se flatter de ne pas être issu du sérail et d’avoir bâti le succès du club qu’il a repris en 2006.

"Dire que si le rugby français perd, c’est la faute des étrangers, c’est puant. Si les droits télé vont augmenter, si le rugby a une visibilité exceptionnelle, c’est grâce aux étrangers", a-t-il fait valoir. "Le mot quota est puant, historiquement. Les mots ont un sens, même dans le sport".

Allusion limpide au football
"Je pense que le mot 'national' va bien à la Ligue et cette loi correspond bien aux tendances du moment. Le rugby démontre à travers ces règlements qu’il est un sport réactionnaire et sectaire, qui passe son temps à compter les noirs, les blancs, les Français et les étrangers", a-t-il insisté.
Liens PaSiDupes
3- Le foot, moyen d'intégration de Blacks et de discrimination anti-blancs :"Les acteurs politiques discriminent les Blancs"
4- FFF, minorités et quotas : Plenel s'est-il bien regardé ? : "La FFF est soumise aux groupes de pression"
5- L'équipe de France, chasse gardée Black, malgré les échecs ? : "L'hégémonie noire pose les problèmes de binationalité et de quotas"

"Le rugby, un sport raciste et j’assume mes mots. 
Le gabarit des joueurs est devenu
un prétexte à la sélection des Blacks,
de préférence aux Blancs
Déjà dans le mot Jiff, si on avait un peu de culture politique, on aurait pu voir l’amalgame que ça aurait pu faire en rajoutant un U [juif]. Cette loi sur les Jiff qui consiste à se demander si un joueur de rugby, avant de savoir s’il est bon, mauvais, si c’est un mec bien ou un salopard, s’il est Français ou étranger est insupportable".

"Le rugby est déjà prêt peut-être pour les prochaines échéances politiques", a-t-il lancé en allusion aux échecs cumulés de la gauche, alors que se profilent les élections municipales de 2014.

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