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lundi 27 janvier 2014

Gayetgate: comme les moeurs de DSK, "tout le monde savait, mais on la taisait cette rumeur" (Renaud Revel)

La presse décrypteuse et subventionnée est-elle aussi indépendante qu'elle veut bien le dire?

Déjà avec François Mitterrand, les Français avaient cru à la fin de l'ORTF et de la presse d'Etat

Mais si le défunt président socialiste a ouvert la vanne des radios libres, il a aussi soutenu la création de la première chaîne privée cryptée dédiée à sa cause, Canal+. Depuis la révélation tardive de l'existence d'une enfant adultérine, Mazarine Pingeot, on sait que le milieu des mass-media reste noyauté par la gauche: point de salut pour un journaliste sans les ESJ de Lille ou Paris et la double soumission au SNJ, syndicat hégémonique, et à l'AFP, agence de presse unique. 
Les organes de presse sont tributaires, de l'ex-Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT), l'actuelle Fédération des travailleurs des Industries du Livre, du Papier et de la Communication, toujours aux mains de la CGT (Filpac). Est-il par conséquent excessif de dire queles organes de presse sont à gauche, contrairement au mythe qu'ils entretiennent" (lien PaSiDupes) ?
Le sont-ils d'autant moins depuis que que la gauche est de retour au pouvoir et leur verse des subventions de l'Etat pour maintenir le journal communniste L'Humanité la tête hors de l'eau et renflouer les caisses des autres en compensant les effets de gestions insouciantes. Lien PaSiDupes : la propagande officielle nous coûtera plus cher": les subventions ne suffisent plus: et si la presse réduisait ses dépenses ?

Bien qu'elle s'en défende, la soumission de la presse reste totale

Nos veaux de boucherie du journalisme
, élevés dans les caisses des ESJ et engraissés à la pensée unique du SNJ continuent de faire de l'investigation devant leurs téléphones, vidant les pots des alcôves fétides, recueillant les "fuites" nauséabondes des aigris licenciés, tout en copiant-collant servilement les dépêches de l'AFP gavées d'éléments de langage livrés par le service de presse élyséen et en s'auto-censurant à la demande. 

"Tout le monde savait" tout de l
'affaire DSK, affirme Thierry Ardisson:


En juillet 2013, le président de la commission Cahuzac,
Charles de Courson, affirma que, dès les révélations de Mediapart, le président de la République, François Hollande, était au courant de l’existence du compte suisse de son ministre du Budget. "Nous avons les preuves", a-t-il alors lancé. "Je dis que le président (de la République), entre le 4 et le 18 décembre, a l’ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent", a dit sur France 2 M. De Courson. Et plus encore : "Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé", a assuré, sans les présenter, le député centriste (UDI).  
Depuis quand le site Mediapart savait-il ? Combien de temps a-t-il fait de la rétention d'information? Et à quelle fin?... Les Françaiss l'ont-ils été ou la presse les a-t-elle tenus dans l'ignorance, comme la représentation parlementaire?... 

Dans son nouveau livre, Les amazones de la République, (ed. First), Renaud Revel revient sur les aventures connues des hommes politiques avec certaines femmes assoifées de pouvoir. 

VOIR et ENTENDRE
l'entretien 
sur BFMTV de Renaud Revel avec  Ruth Elkrief, journalistequi embrassa, en service, l'un des candidats, le socialiste, lors de l'unique confrontation télévisée avec Nicolas Sarkozy:

Invité à venir le présenter sur le plateau du Grand Journal, il a été malgré lui à l'origine d'un débat fort passionné.

La conversation prend alors une autre tournure et
Renaud Revel aborde les journalistes qui entretiennent des rapports ambigus avec des hommes de haute fonction. Clémentine Autain évoque alors le cas de 
la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler  qui, avant lui, avait déjà acquis une riche expérience en tournant autour de François Mitterrand et surtout du pouvoir, puisque Mitterrand était lui-aussi atteint de prostatisme.


VOIR et ENTENDRE un extrait de l'émission de Canal+ (à partir de 9'32")
Si pour la plupart des chroniqueurs présents sur le plateau, le livre est fondé sur de nombreux témoignages directs, également invitée, Clémentine Autain, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, exprime son malaise à la publication de vérités privatisées par les initié(e), abordant sa critique sous l'angle biaisé de l'aspect voyeuriste du projet d'information: "Un roman, j'aurais adoré (…) ou pourquoi pas une analyse sociologique pour essayer de comprendre pourquoi les hommes de pouvoir ont un appétit donjuanesque plus important que les autres et comment les femmes ont joué aussi pour obtenir… Ça pourrait être une analyse politique. L'entre-deux que vous avez trouvé est un entre-deux qui n'est pas génial sur la vie privée".

VOIR et ENTENDRE l'entretien de Renaud Revel dans l'émission ONPC: 

A l'évocation du nom de Trierweiler, Renaud Revel précise sa pensée : "Les liens de consanguinité et de connivence entre la classe politique et les journalistes (…) 

"On ne peut pas tout mélanger.
On ne franchit pas impunément le seuil de l'Elysée quand on est rédacteur en chef d'un grand magazine jusqu'à entamer une relation avec le locataire des lieux. Se pose un problème de principe et d'indépendance". Voilà qui est clair : récemment, Valérie Trierweiler revenait sur ses erreurs passées (on se souvient de l'affaire du tweet, qui avait coûté cher à Ségolène 

Thomas Hugues donne aussi  la parole au rédacteur en chef de la rubrique media à l'Express.
VOIR et ENTENDRE Renaud Revel, sans langue de bois, mais après coup, dans 'Il est libre Thomas':

Viré de RTL pour un tweet, le journaliste Pierre 
Salviac a-t-il trouvé matière à rigoler ?

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