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samedi 29 mars 2014

Municipale à Grenoble: A qui profite la chute du candidat Verts allié à l'extrême gauche ?

Le rival EELV du candidat PS frappé dans la rue

Éric Piolle, le candidat altermondialiste, a été agressé en pleine rue   
Éric Piolle, le candidat écologiste arrivé en tête du premier tour des municipales à Grenoble, a été frappé dans la rue vendredi soir par un homme qui l'a fait chuter à terre, selon la police. Dans un tweet posté samedi matin, Cécile Duflot, la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement,  s'est dite "bouleversée et scandalisée" par cette agression.

Éric Piolle était seul à vélo rue de Stalingrad, à Grenoble, vendredi vers 22 h 50 quand une camionnette blanche a ralenti à sa hauteur. Le passager de la camionnette lui a alors jeté un coup de pied, le faisant chuter à terre. Il n'a pas été blessé dans l'agression.

Le candidat porte plainte

E. Piolle et J. Safar, en désaccord
Un passant a été témoin de la scène. L'écologiste a déposé une plainte au commissariat. Arrivé en tête du premier tour, Éric Piolle (29,41 %), qui mène une liste d'union avec le Parti de gauche, avait essuyé un refus de Jérôme Safar (25,31 %), le candidat socialiste et adjoint au maire sortant qu'il avait appelé à le rejoindre.

Au second tour dimanche, une quadrangulaire aura lieu dimanche entre les listes Piolle, Safar, Matthieu Chamussy (UMP/UDI, 20,86%) et Mireille d'Ornano (FN, 12,56%).
Quant à Philippe de Longevialle (MoDem) qui a recueilli respectivement 4,51 % se déclare en faveur de ...Jérôme Safar.

Animosité du député-maire PS sortant de Grenoble 
Le vélo de Piolle a-t-il une "autonomie" suffisante
pour aller au-delà de sa permanence?

Michel Destot 
justifie le maintien de Jérôme Safar, principal adversaire d'E. Piolle, 
au second tour,  malgré les pressions de l’état-major du PS et la perte de l’investiture socialiste…
Après trois mandats et dix-neuf ans à la mairie de Grenoble, Michel Destot pensait passer tranquillement le relais, dimanche soir, à son premier adjoint et successeur désigné, Jérôme Safar. Pourtant, ce projet a pris du plomb au soir du premier tour, lorsque le candidat écologiste, Eric Piolle (EELV-Parti de gauche), est arrivé en tête avec 29,41 % des suffrages. Devancé de quatre points, Jérôme Safar a néanmoins annoncé, mardi, le maintien de sa candidature au second tour. Une décision que soutient et justifie le maire de Grenoble, malgré la perte de l’investiture socialiste. 

"Les Verts n’ont jamais joué le jeu aux différentes élections", accuse Destot
Le premier tour a été une manifestation de désapprobation de la politique nationale qui s’est traduite par des votes extrêmes, avec une progression des écologistes radicaux, la montée du Front national et une abstention record, notamment dans les grandes villes les plus politiques, dans un contexte local de droite faible à Grenoble. Les électeurs se sont donc portés sur le candidat écolo-gauchiste et sur l’abstention. 
Les électeurs UMP, abstentionnistes du premier tour, ont-ils dit leur dernier mot?

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