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lundi 28 avril 2014

Alstom: Chevènement dénonce la fiscalisation des entreprises françaises et l'absence de politique industrielle

Le rachat d'Alstom est une affaire financière et politique

Jean-Pierre Chevènement soutient qu' "une solution française est possible"
Il a souligné qu'"Alstom n'a pas le couteau sous la gorge", a souligné le sénateur du territoire de Belfort et ancien ministre, notamment de l'Industrie. Alstom dispose de 3 ans de plans de charge.

Alstom produit des équipements pour centrales thermiques combattue par les écologistes radicaux d'EELV, lignes à haute tension, énergies renouvelables, soit les divisions "Power" et "Grid" et un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros. Or, l'acheteur allemand convoite plus de 70% des activités, mais pas la division ferroviaire avec ses métros et ses trains, dont l'emblématique TGV.

VOIR et ENTENDRE l'enjeu du démantèlement d'Alstom, selon Nicolas Doze:

Le responsable politique est opposé au rachat de la branche énergie d'Alstom par un groupe étranger.
 "Le contrôle du capital doit rester français. Qu'il passe sous contrôle étranger est hors de question". 
L'offre de Siemens est très déséquilibré et prend tout le secteur de l'énergie, un secteur que la France ne peut "brader" quand le pouvoir socialiste se dit engagé dans la transition énergétique.

L'Etat peut être moteur et doit intervenir
En s'adossant au besoin à un investisseur extérieur, Chevènement incite l'Etat à lever des fonds -sans mention de la fantômatique  BPI- pour éviter un démantèlement du fleuron technique national. Il recommande Veolia et surtout Safran, groupe industriel et technologique français (Snecma et Sagem) dans les domaines de l’aéronautique, astronautique, de la défense et de la sécurité.
"Alstom est le symbole de notre puissance industrielle et de l'ingéniosité française", a fait valoir Montebourg, dans Le Monde. Dans ce dossier, le gouvernement exprime "une préoccupation et une vigilance patriotiques".


Déclin industriel et "opération purement financière"
Sonelgaz, compagnie algérienne de production 
et distribution d'électricité et de gaz  

Elle viserait à "faire monter le cours de l'action" et à délocaliser le siège social, ce qui autorise "de plus fortes rémunérations pour les dirigeants", comme Lafarge qui a fuit Bercy à Zurich.

L'Etat doit intervenir et développer une politique industrielle. Il insiste pour que le gouvernement s'inspire de Obama et maintienne les centres décisionnaires en France au moment où on 'apprête à donner 35 milliards aux entreprises et bien que l'euro soit trop fort.

VOIR et ENTENDRE l'analyse de Jean-Pierre Chevènement (MRC) devant Jean-Jacques Bourdin ce lundi:

Jean-Pierre Chevènement a réagi. 
Il vient d’envoyer une lettre au Premier ministre pour lui demander de faire obstacle à un "transfert de propriété" à l'américain General Electric des divisions énergie d’ Alstom.

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