Hollande va-t-il achever la "gauche sociale"?
Ca va charcler: après la surfiscalisation, l'austérité pour tous
Mais que nous lui avons-nous donc fait ? |
Gel des prestations sociales, report de la hausse du RSA, pénalisation des fonctionnaires et des retraités, menaces sur l'APL, etc... Le Premier ministre a précisé comment il va tenter de réaliser 50 milliards d'euros d'économies, sans pousser les Français dans la rue.
De nombreux députés PS sont "atterrés" par les annonces de Manuel Valls
Elles sont "inacceptables en l'état sur le fond comme sur la forme", a clamé mercredi 16 avril Christian Paul, l'un des députés de l'aile gauche du PS qui avaient réclamé un contrat de majorité avant le vote de confiance. "Le groupe socialiste a découvert dans un silence total ces annonces", a dit Christian Paul.
"Nous sommes atterrés car nous n'avons pas été élus en 2012 pour appauvrir les gens" explique le député PS Christian #Paul #DirectAN #Valls
— marie labat (@marie_labat) April 16, 2014
Ambiguïté "atterrante"
On rappelle à Christian Paul qu'il a pourtant voté la confiance. "Ah non moi j'ai voté l'investiture, nuance !" #directAN
— Helene Bekmezian (@Bekouz) April 16, 2014
Les fayots glosent
#QAG Manuel Valls décline les objectifs équilibrés du Pacte de responsabilité; compétitivité, pouvoir d'achat, résorption des déficits.
— Christophe Caresche (@CCaresche) April 16, 2014
Caresche et Le Roux préviennent que Valls fera le compte de ses amis
#QAG Bruno Leroux manifeste le soutien du groupe aux propositions du gouvernement. Chacun devra prendre ses responsabilités.
— Christophe Caresche (@CCaresche) April 16, 2014
Déjà comptées, les subventions gouvernementales se mériteront...
#QAG Bruno Leroux manifeste le soutien du groupe aux propositions du gouvernement. Chacun devra prendre ses responsabilités.
— Christophe Caresche (@CCaresche) April 16, 2014
D'autres députés PS qui avaient comme lui voté la confiance au gouvernement, ont fait part de leur désapprobation, sur Twitter comme Michel Pouzol, Laurent Baumel ou Jérôme Guedj.
Situation lunaire : les députés du groupe PS découvrent devant la télé le détail des 50 Mds de baisse des dépenses pic.twitter.com/ABjpEYseod
— Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) April 16, 2014
Sur la même ligne, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a affirmé que les annonces de Manuel Valls allaient être "très défavorables aux classes modestes et populaires", soulignant qu'on ne peut y voir de la "justice sociale".
Elle a notamment regretté le gel du point d'indice des fonctionnaires, un "scandale" selon elle, mais aussi la non revalorisation des prestations sociales jusqu'en octobre 2015, estimant que les petites retraites en feront les frais. "On ne peut pas dire que ce soit de la justice sociale", a déploré la sénatrice.
Pouria Amirshahi, aile gauche PS : "Valls confirme une orientation contestée par les Français et discutée par les parlementaires" #directAN
— Helene Bekmezian (@Bekouz) April 16, 2014
Figer les prestations sociales pr financer le pacte de resp et la future distribution de dividendes: bonjour la gauche! cc @ElusGauchePop
— Laurent Baumel (@laurentbaumel) April 16, 2014
"Dur avec les faibles et faible avec les durs"
Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a évoqué une politique "brutale", affirmant que "ce gouvernement est dur avec les faibles et faible avec les durs". "Les mesures annoncées sont régressives" et "visent à accompagner une stratégie d'austérité", a affirmé le secrétaire général de la CGT sur BFM-TV.
Lepaon: «le gouvernement est dur avec les faibles et faible avec les durs» http://t.co/cgIWVNVJls #Conjoncture
— News.Stream (@LaurentJPR) April 16, 2014
Parmi les "mauvaises nouvelles" énoncées par le Premier ministre, l'air grave et important, la CGT a retenu "le gel des salaires des fonctionnaires" au "même moment il a trouvé 30 milliards d'euros pour les entreprises", dans le cadre du pacte de responsabilité.
La non réforme des retraites de 2013 conduit le gouvernement a faire une fois de plus les poches des retraités ! #directAN
— Arnaud Robinet (@ArnaudRobinet) April 16, 2014
Manuel Valls "garantissait des discussions et des concertations" sur les mesures à prendre, rappelle le patron de la CGT évoquant leur rencontre la semaine dernière. Mais "la politique brutale menée par Manuel Valls ne prend pas en compte les propositions qu'ont pu faire les syndicats", a-t-il assuré.
"Ca va saigner"
"'Plus vite, plus fort', en effet", écrit le communiste Olivier Dartigolles dans un communiqué, "mais en aucun cas 'plus juste'".
Le PCF dénonce, outre "les arbitrages", "à la marge" du Premier ministre, décidés "sans consultation du Parlement et des partenaires sociaux", "le pacte de responsabilité", "gravé dans le marbre d'une austérité que surveillent de près la Commission européenne et le patronat".
@MichelPouzol Le malheur c'est qu'il n'a m^pas le niveau d'un prof de collège, ni d'un instit qui st recrutés maintenant au niveau maîtrise!
— Régine (@pondichery6) April 16, 2014
Manuel Valls s'arroge tous les pouvoirs
Valls a imposé le silence à tous les membres du gouvernement et seule Ségolène Royal transgresse ostensiblement la règle à la fin de chaque Conseil des ministres.
Méthode surprenante, les députés socialistes découvrent en réunion de groupe via la télévision les décisions du gouvernement #DirectAN
— Michel Pouzol (@MichelPouzol) April 16, 2014
Valls parle en lieu et place du porte-parole du gouvernement, entretenant le conte merveilleux de l'action gouvernementale avec, au final, un seul et unique message : 'ça va saigner. Et à tous les étages'", assure Olivier Dartigolles à propos du plan d'économies.
Thierry Lepaon (CGT) appelle à l’union syndicale le 1er mai http://t.co/cFVPoQCumE via @libe
— Brice Giacalone (@BriceGiacalone) April 15, 2014
Va-t-il réduire le président au silence ?
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