POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 4 avril 2014

Grenoble: le nouveau maire Verts envoie les caméras de vidéo-surveillance à la casse

Le maire altermondialiste fait du tri sélectif 
aux dépens de la sécurité
Le premier maire Verts de Grenoble va donner le signal des abandons  vendredi soir  
Il a un p'tit vélo, le Verts radical !
Pendant que les Verts quittent le gouvernement Valls, de nouveaux élus écologistes aux municipales investissent les mairies. Et ça s’annonce déjà tendu à Grenoble, 16e ville de France, symbole de la poussée altermondialiste et du laisser-aller. Qu’il vise à 100% de bio dans les cantines ou qu’il créé des boulevards urbains réservés aux vélos, passe encore, mais qu’il mette fin à la vidéosurveillance dans la commune, ses nouveaux opposants s’étranglent.  Eric Piolle annonce le démontage des 18 caméras gérées par la ville de Grenoble et, même si cette mesure permet d'économiser 700.000 euros en frais de fonctionnement, elle crée la polémique. Outre les gâchis financier et matériel, c'est la sécurité de la population que l'idéologie met en jeu.  

Le bisounours Verts veut "responsabiliser" plutôt que filmer

Il avait l'idéologie sectaire,
Piolle a maintenant les attitudes...
Responsabiliser les malfrats, telle est la prétention d'Eric Piolle. "Je ne suis pas trop pour les caméras. Je crois que le mieux, c'est de responsabiliser les gens plutôt que de mettre des caméras vidéos", penseun partisan grenoblois de l'écologiste illuminé. "Moi je ne les enlèverai pas. Pour la sécurité des habitants c'est mieux de les laisser", estime  au contraire une habitante. 

Inquiétude des professionnels de la sécurité
Plus encore que les habitants, ce sont les policiers qui s’inquiètent, à l’image de Valérie Mourier, du syndicat de police Alliance : "C'est un outil, on s'en sert pour identifier des auteurs (de délits). Je pense que la mesure que va prendre le maire est inconsciente". 
Daniel Chomette, du syndicat de police SGP-FO à Grenoble, est plus catégorique encore : "Attention danger ! Aujourd’hui, les services de police, diminuées en nombre, ont des difficultés à retrouver les auteurs des faits. Ça va très largement compliquer la tâche de mes collègues en matière d'enquête, y compris sur des affaires extrêmement sensibles".

Le maintien de Christiane Taubira aura été un signal fort pour un regain de laxisme
Et c'est un altermondialiste (EELV) qui prend le parti de l'impunité contre expose les braves gens.
Alors ministre, Cécile Duflot est venue à Grenoble
faire campagne pour Eric Piolle
 
Les Grenoblois en ont-ils voulu ainsi ?
Elu à la tête d'une liste réunissant des collectifs de la gauche citoyenne, EELV et le Parti de Gauche, Piolle, 41 ans, conseiller régional depuis 2010, succède à Michel Destot (PS), maire de la ville depuis 1995. Après Dominique Voynet, maire de Montreuil (103.000 habitants, Seine-Saint-Denis) de 2008 à 2014, c'est le premier écologiste à diriger une ville de cette taille en France (160.000 habitants). Sur 59 conseillers municipaux, 50 ont voté Piolle, les 42 élus de sa liste de "Rassemblement citoyen". Les huit élus de la liste conduite par le socialiste Jérôme Safar ont apporté leur soutien à Piolle et sont donc d'ores et déjà responsables de cette première mesure de renoncement à la sécurité à Grenoble. 
Les sept élus de droite ont en revanche voté pour leur tête de liste Matthieu Chamussy (UMP) et les deux représentants du Front national ont voté pour leur candidate Mireille d'Ornano.

Pour mémoire, "Taubira devait soutenir un candidat écologiste mais a raté son train", titra Le Parisien

Taubira, Joly, Duflot, Bové
Alors qu'elle devait venir soutenir l'écolo Éric Piolle, Taubira avait dit avoir manqué son train... En fait, les socialistes qui estimaient que sa présence pourrait nuire à leur candidat, ne voulaient pas qu'elle vienne.  Au final, son absence et son mensonge ont rendu service à Piolle, au détriment des Grenoblois.
Dans un message relayé par l'équipe de Grenoble, une ville pour tous, la Garde des Sceaux écrit ainsi : "Les modifications portées à mon agenda n'ont pas suffi pour me permettre de vous rejoindre. Je vous exprime mon soutien dans ces derniers jours de campagne, pour porter l'espoir de celles et ceux qui veulent de toutes leurs forces revivifier la politique et croire à nouveau que nous pouvons agir sur notre destin".

1 commentaire:

  1. Déjà que Grenoble est une des villes où se déroulent tous les jours des agressions...au couteau , au flingue et autres pour l'argent...si les caméras sont enlevées...il a qu'a s'y promener souvent dans les rues le matin de bonheur et le soir...il verra bien...ou alors il est déficient visuel....

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):