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dimanche 8 mars 2015

Charles Pasqua suggère les travaux forcés pour les islamistes: si on les attrape...

Christiane Taubira n'y avait pas pensé!

L'ancien ministre d'État,
ministre de l'Intérieur de Mitterrand, propose d'isoler les condamnés radicaux sur une île pour leur faire exécuter des travaux forcés.

Qu'a-t-elle encore à se reprocher ?
L'ancien ministre de l'Intérieur (1986-1988 et 1993-1995) a réagi au projet de Valls de généraliser l'isolement des islamistes radicaux: "Il faut généraliser l'encellulement individuel pour lutter contre la radicalisation en prison", avait affirmé le Premier ministre socialiste, le 12 janvier 2015. La mise en œuvre de ce plan est depuis restée floue et laisse perplexes les personnels pénitentiaires. Le chef du gouvernement ne dit pas s'il veut doter les presque 200 prisons françaises d'un quartier spécial et la Chancellerie le laisse parler sans bouger le petit doigt. La ministre de la Justice a en effet prévenu qu'elle n'a pas de "pitié à gaspiller" pour ses semblables, s'ils ne sont détenus... 
Cette langue de vipère, frustre mais prétentieuse, a dénoncé des "insultes et des déchets de la pensée humaine" en la personne d'un élu, le député-maire de Tourcoing. Méprisante et méchante, elle refuse le débat démocratique et évoque aussi "une personne inculte et indigente, moralement et culturellement"... Il semblerait que Valls entre dans ce créneau, puisque rien ne bouge place Vendôme, trois mois plus tard.
"Si l'on doit faire de l'encellulement individuel, cela veut dire que l'on va devoir mettre encore davantage de détenus par cellule", rappelle Jimmy Delliste, secrétaire général de FO-pénitentiaire. "On peut aussi les regrouper dans les nouveaux établissements comme Condé-sur-Sarthe?", suggère-t-il. Mais Christiane Taubira fait la morte. Elle n'est visiblement pas décidée à suivre la ligne tracée par son chef de gouvernement et à créer ce que dans les couloirs de la Chancellerie on appelle un 'Guantanamo'.

Charles Pasqua ne partage pas la philosophie du laisser-faire de Taubira 

A partir du constat que  la menace du terrorisme islamiste "est beaucoup plus radicale" que lorsqu'il était au pouvoir, Charles Pasqua livre quelques commentaires sur France 2 dans l'émission 13h15 le dimanche. "Je lis le journal comme tout le monde. J'apprends qu'on va regrouper tous les détenus islamistes dangereux au même endroit", commence l'ancien ministre avant d'ironiser: "Bravooo !". "Et c'est où cet endroit? C'est sur le sol de la métropole? Non ce n'est pas sérieux", tranche Charles Pasqua.

Pasqua appelle les "humanistes" perchés à la raison
Les travaux forcés, c'est bien un idée
de démocrates occidentaux, pour Daech
"Qu'on les mette sur une île, qu'on les mette loin, bien entendu", ajoute l'ex-sénateur des Hauts-de-Seine, répondant à la question du journaliste qui demandait s'il fallait un Guantanamo à la française. "On n'a qu'à recréer les travaux forcés", poursuit le responsable politique. 

"Si on ne veut pas prendre un certain nombre de mesures alors il faut passer la main. Il ne faut pas rester au pouvoir", insiste encore Charles Pasqua pour qui la situation "nécessite l'utilisation de tous les moyens dont nous pouvons disposer". 

A 88 ans, Charles Pasqua n'est ni tiède, ni mou...


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