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dimanche 5 avril 2015

Valls, socialiste pris au piège: plutôt que rassembler la gauche, garder le cap socio-libéral !

Valls, traître à son camp ?

"Freluquet bruyant" n'a pas l'air malin maintenant ! 

Tout petit, quand il ne braille pas
Les Français préfèrent voir Manuel Valls renforcer les réformes tardives de Hollande en faveur des entreprises et de la relance de l'activité économique plutôt que changer de cap pour rassembler davantage la gauche, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

Entre les deux options, l'exécutif socialiste n'a plus de choix
60% des personnes interrogées opteraient pour le redressement de l'économie contre 38% pour le sauvetage du PS.

Le sondage IFOP n'est pas fait pour déplaire à l'exécutif...

L'IFOP dégage une majorité de sympathisants du Parti socialiste (60%) et de sympathisants de droite (68%) qui souhaitent voir le Premier ministre conserver sa ligne politique: Valls ne pouvait espérer mieux. Seuls les sympathisants de gauche toutes tendances confondues privilégient une politique plus rassembleuse (52%).

L'IFOP va dans le sens du président François Hollande quin, avant les élections départementales, avait "lui-même prévenu qu'il ne changerait pas de cap en fonction des résultats", insiste Reuters. L'agence de presse justifie "d'elle-même" cette option méprisant la gauche radicale dans et hors du PS en soulignant que ce scrutin a de nouveau sanctionné le PS avec la perte de 26 départements.

Ce sondage IFOP aurait-il été une commande de Matignon qu'il n'aurait pas été plus favorable. 
Hollande avait également affirmé qu'il ne changerait pas de chef du gouvernement, rappelle la presse "indépendante," "ce en quoi il est conforté par le sondage", puisque 62% des sondés disent ne pas le souhaiter dans les semaines qui viennent. Ils étaient 54% après le second tour des élections départementales. Qu'est-ce qui justifie ce rebond, sinon une campagne de presse orchestrée par Matignon ?

CQFD... 
L'appétit pour un remaniement reflue également, puisque 49% des personnes interrogées le verraient d'un bon oeil, contre 60% il y a une semaine et 73% après le premier tour des élections municipales de mars 2014. Aucun commentaire n'est hasardé pour tenter d'expliquer cette évolution aussi improbable que vraisemblable. D'autant qu'entre le 30 mars, lendemain du scrutin, et le 3 avril, début du sondage de commande, il s'est écoulé moins d'une semaine: quatre jours...

Le sondage a été réalisé par téléphone les 3 et 4 avril sur un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. Aussitôt publié, le 5, dans l'urgence...

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