POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 21 juin 2015

VallsGate, la crise de confiance à deux ans de la présidentielle

Le premier ministre surpris en flagrant délit

Le mensonge banalisé en "erreur de communication" et des regrets érigés en excuses

Valls se moque des Français et
des congressistes socialistes de Poitiers
Avis de turbulences au sommet de l'exécutif ! Le voyage familial en Falcon gouvernemental de Manuel Valls avec ses deux fils pour assister à Berlin au match de foot de la Juve contre le Barça, l' "équipe de coeur" du Catalan de Matignon et naturalisé nostalgique a provoqué l'indignation et confiné au crash sur les réseaux sociaux. Près de 30.000 tweets, des commentaires d'internautes sans indulgence, les politiques au créneau et un sacré coup de canif dans la charte de déontologie que chaque ministre "normal" a été invité à signer, le 17 mai 2012.

Une soirée privée facturée au contribuable

Les mensonges d'un premier ministre exemplaire qualifié de "roi de la communication" pour dire "manipulateur", si habile soit-elle, accablent le donneur de leçons.

Du seul fait qu'il promet qu'on ne l'y reprendra plus, Manuel Valls a fait son "mea culpa", estime la presse couchée,  mais des regrets ne valent pas des excuses  dans une crise de confiance aussi moralement grave

D'autant qu'en promettant qu'il remboursera une partie des frais d'escale à Paris entre Poitiers et Berlin, à l'aller comme au retour, pour satisfaire ses enfants, le socialiste avoue sa faute. 

VOIR et ENTENDRE le retour de Public Sénat (avec Delphine Legoute et Philippe Moreau-Chevrolet autour de Caroline Deschamps, le 12 juin) sur ce comportement irresponsable d'un premier ministre socialiste grisé par le pouvoir et qui pourrait conserver des séquelles:

Assimiler les factures d'un premier ministre -aux frais des contribuables- comme le fait la journaliste de Public Sénat, à celle d'un chef politique -à la charge de son parti- est un amalgame digne de cette chaîne gouvernementale qui par ailleurs tente de dédramatiser la situation en montrant Hollande promené en traîneau à chiens lancés à travers la ville de Tulle...

Régler la note sous la pression de l'opinion et après avoir en avoir arrogamment nié la matérialité révèle la bassesse de l'arriviste.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):