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mardi 18 août 2015

La réforme territoriale est "ratée", explique Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy joue son rôle de patron du premier parti d'opposition

Nicolas Sarkozy 
 s'est saisi du sujet de la réforme territoriale pour lancer la riposte politique


Le Monde conteste ce droit de contestation de la politique socialiste. "Nicolas Sarkozy a donc choisi la Corse et le sujet de la réforme territoriale pour animer sa rentrée médiatique et politique", écrit le journal socialiste, Matthieu Goar trempant sa "plume" dans le fiel, après s'être consacré à la micro-guêpe ou aux
sacs plastique jetables pour Libération. En contexte, au domaine de Murtoli sur la commune de Sartène (Corse-du-Sud), et mentionnant un exemple local concret, le président du parti Les Républicains (LR) a d'abord évoqué les deux listes de droite qui risquent de s’affronter au premier tour des régionales. Pour autant, Le Monde n'en profite pas pour évoquer l'Ile-de-France où s'affronteront au premier tour des listes rivales du PS et d'EELV (menée par l'écologiste radicale Emmanuelle Cosse, 8e vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France) face à Claude Bartolone (PS) qui, pour l'occasion, quittera la présidence de l'Assemblée nationale, sans la quitter ! Sans compter le maintien de Sylvain De Smet, également conseiller régional EELV sortant d'Ile-de-France et conseiller municipal de Mériel: de quoi stimuler la verve critique de M. Goar....
Pour Corse matin, il revient largement sur le redécoupage territorial issu de la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) qui a créé 13 grandes régions métropolitaines. Il y dénonce une "réforme ratée (…) fondée sur un postulat: détruire ce que nous avions bâti"
"Quant aux treize nouvelles régions, certaines sont d’une telle taille que ça va à l’inverse du but recherché. Je prends l’exemple de la région Rhône-Alpes-Auvergne. Il faut huit heures de route pour aller d’Aurillac à Val d’Isère et autant d’heures en train pour se rendre à Annecy", souligne l’ancien chef de l’Etat. 
Alors que la campagne des élections régionales, dont le premier tour aura lieu le 6 décembre, va agiter le monde politique tout l’automne, "l’ancien chef de l’Etat [une répétition du Monde, pour ne pas nommer Nicolas Sarkozy] tient à occuper ce créneau qui lui permet de s’opposer à l’exécutif tout en parlant de thématiques locales, commente le journaliste partisan de cette presse "indépendante" (Libération et Le Monde). 

"Elle a été menée à l’encontre de tout bon sens; le projet de création de vice-présidences déléguées en est par exemple l’illustration", explique-t-il. 

Une charge militante de l'organe de presse officieux du PS

"Et de défendre à nouveau son ancien projet de fusion des départements et des régions qu’il avait fait adopter à la fin de son quinquennat", peut-on encore lire, confirmant du même coup la "détermination" socialiste de détricoter, comme le dénonce "l'ancien président". 
Nicolas Sarkozy fait une proposition constructive dévalorisée par le journaliste 
"Pour faire de vraies économies et obtenir une plus grande lisibilité pour nos compatriotes, il fallait que les deux collectivités, région et département, fusionnent, d’où la création du conseiller territorial, à la fois conseiller régional et conseiller général." 

Le journaliste ne développe pas cette conception: le journaliste militant la conteste
" M. Sarkozy regrette que François Hollande se soit 'empressé de faire disparaître, dès son élection, (…) ce beau projet, utile et novateur'. 

Plus question -en revanche- de défaire la loi PS

Dans cet entretien, l’ancien président de la République (qui n'a toujours pas de nom, dans Le Monde) n’affirme par contre [sic] plus du tout qu’il reviendra sur cette réforme territoriale, en cas de retour au pouvoir en 2017. Le dénommé Matthieu Goar pourrait y voir de la cohérence, mais le militantisme du journal du soir ne porte pas à l'objectivité.

A défaut des "engagements de "Moi Président", M. Goar a en tête les déclarations du patron du premier parti de droite, en revanche. Lors de sa campagne pour la présidence interne de l’UMP, à l’automne 2014, "il (comprendre Sarkozy!) avait pourtant évoqué cette possibilité. "Je ne serai pas engagé par le découpage administratif auquel procède l’actuel gouvernement. Lorsque nous reviendrons aux responsabilités, nous déferons ce qui a été aussi mal construit", avait-il lancé, le 19 novembre 2014, à Mulhouse (Haut-Rhin) devant près de 2.000 militants sympathisants alsaciens très en colère contre la fusion de leur région avec la Lorraine et la Champagne-Ardennes. Il aura échappé à Goar que l'homme sans nom (pour Le Monde) n'est pas encore LE candidat désigné, ni a fortiori le nouveau président. "L’ancien chef de l’Etat [sic] avait alors été acclamé", se souvient Goar. Parmi les candidats à la primaire de la droite et du centre de 2016, ni Alain Juppé, ni François Fillon, ni Xavier Bertrand ne se sont d'ailleurs prononcés pour une abrogation de la réforme territoriale.  Sarkozy serait-il plus respectueux des différentes sensibilités chez Les Républicains que ne l'admet Le Monde ?

Le Monde cite les ex-UMP qui abondent dans le sens socialiste
Un UMP qui trouve grâce auprès de la Pravda de Hollande! "Lors du vote en première lecture, M. Bertrand, député de l’Aisne et candidat aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avait choisi l’abstention plutôt que le vote contre et s’était même félicité de la "grande cohérence" du rattachement des régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie."
Sur le terrain, les candidats de la droite et du centre contactés par Le Monde (c'est-à-dire sélectionnés pour les besoins de la cause), "ne semblent pas avoir choisi de faire campagne contre cette réforme". Philippe Richert, candidat en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes (pour l'UMP et rapporteur au Sénat de deux propositions de loi ayant abouti à la rétrocession à leur pays d'origine des dépouilles de Saartjie Baartman, dite la Vénus Hottentote et également de résoudre l'affaire des têtes maoris (Nouvelle-Zélande), et Dominique Reynié, candidat en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon pour l'UMP-UDI (et pourtant défenseur de l'immigration, des mélanges ethniques, de la construction européenne fédéraliste, et du mariage homosexuel, à titre d'information à l'attention des 'caricaturistes' de LR au Monde), avaient confié qu’ils préféreraient axer leur discours sur le bilan des majorités socialistes sortantes. 
Les régionales en Ile-de-France.



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