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samedi 19 septembre 2015

Totalitarisme de députés PS qui réclament la révocation de Robert Ménard

Fouquet-Tinville serait-il socialiste aujourd'hui?

Le pôle 
"La Gauche forte" du PS s'érige en accusateur public de Tribunal révolutionnaire

Les animateurs du courant de la "Gauche forte" veulent la peau du maire de Béziers pour une vidéo dans laquelle Robert Ménard se met en scène en train d'expulser un réfugié syrien. L'intéressé pointe de "l'imbécilité en barre".

Evacuation musclée de migrants
(Halle Pajol, juin 2015)
Bernard Cazeneuve a lâché la meute. 
Galvanisés, les deux députés socialistes et animateurs exaltés du courant radical du PS (un groupuscule d'une demi-douzaine), Alexis Bachelay et Yann Galut (ci-dessus à gauche en chèche rose), ont lancé mercredi un appel pour la révocation du maire de Béziers, Robert Ménard. A noter tout de suite que l'intitulé de la plateforme internet qui accueille cette pétition est révélateur de sa mission d'agit-prop, celle de manipuler les masses et de mobiliser les foules.

Prétexte, cette fois, à leur fureur chronique,  notamment,  la " vidéo du 11 septembre 2015mise en ligne par la mairie de Béziers et intitulée 'Vous n'êtes pas les bienvenus', (où) on voit le maire de Béziers, accompagné de policiers municipaux armés", rappeler la loi et mettre en garde d'expulsion les familles de réfugiés syriens qui occupent des logements HLM par effraction et en toute illégalité.
VOIR et ENTENDRE les griefs énoncés par le maire de Béziers et que la "Gauche forte" occulte : 

Or, la gauche du PS prétend entraver l'action d'un maire qu'une population libre a démocratiquement élu pour accomplir un certain programme. 

Le ministre de l'Intérieur a en effet violemment critiqué la visite mise en scène de Robert Ménard dans un lieu d'hébergement de migrants à Béziers.
Jeudi, dans l'hémicycle du Sénat, le ministre de l'Intérieur s'en est pris aux élus du Front national. D'abord avec le sénateur Stéphane Ravier qui venait de le renommer "ministre de l'Extérieur" pour dénoncer, la politique du gouvernement en faveur des réfugiés, comme c'est son droit d'élu"Vous contribuez à faire du pays des droits de l'Homme le pays des droits de l'autre", avait estimé l'élu marseillais.

Alors le ministre s'est déchaîné contre le parlementaire, ironisant sur son intervention, "un modèle d'humanité et d'esprit de nuances, de finesse et de réalisme", selon lui. Avant de hausser  le ton: "Votre question était inspirée par le rejet et la convocation des instincts". Sous les applaudissements de certains sénateurs, Bernard Cazeneuve a ensuite convoqué la morale républicaine pour juger que "l'honneur de la France, c'est d'ouvrir ses portes à ces hommes et à ces femmes qui sont persécutés"
Cazeneuve avait déjà fait une crise en avril 2014:
son haleine fétide imprègne encore les murs !
Il a poursuivi son réquisitoire en condamnant la visite de Robert Ménard, le maire apparenté FN de Béziers, qui s'est rendu dans un lieu d'hébergement de réfugiés pour tenter de les faire partir. "Un comportement abject", a hurlé le petit ministre, comme le montre la vidéo mise en ligne par Public Sénat. "Tant que ce gouvernement sera là et tant que la France sera la France (…), la France ouvrira ses bras à ceux qui sont persécutés chez eux", a lancé le locataire de la place Beauvau, hors de lui, à la façon de son chef du gouvernement, bien connu pour ses crises télévisées.

"Cette démarche, profondément choquante et entachée d'illégalité n'est pas acceptable pour un élu de la République. Robert Ménard n'a eu de cesse depuis son élection à la mairie de Béziers de bafouer sa fonction d'élu et de la dévoyer à des fins de propagande et de haine: cela doit cesser", peut-on encore lire dans l'exposé des motifs de la pétition. Il s'agit là de la deuxième fois que des parlementaires réclament la destitution de l'édile: Cécile Duflot l'avait déjà fait en mai dernier, lors de la polémique des prétendues statistiques ethniques.

La gauche radicale a aussitôt mobilisé ses réseaux de militants et activistes  
48 heures après sa mise en ligne, la pétition recensait près de 4.000 signatures ce jeudi à midi. "Nous en espérons plus de 10.000. Après, nous écrirons au président de la République", assure encore Alexis BachelayS'il n'est pas prouvé que cet élu est diplômé pour ses études en Communication et de Sciences politiques à l’Université Paris 1 Sorbonne, il est clair, en revanche, qu'il est au nombre des socialistes qui n'ont aucune expérience de la vie professionnelle: cet apparatchik à la casquette au ras des yeux est devenu aussitôt devenu attaché territorial à la ville de Nanterre ( 2001-2012), ville communiste (en continu depuis... 1935) et où il est donc préférable d'entretenir de bons rapports avec le Front de gauche pour faire carrière. Alexis Bachelay est vice-président du Groupe d’Amitié France-Qatar, secrétaire du Groupe d’Amitié France-Algérie et membre du Groupe d’Amitié France-Mali et France-Sénégal. Les Auvergnats ne l'intéressent pas...
La procédure n'a toutefois que très peu de chances d'aboutir. Comme l'expliquait  en mai dernier, le code général des collectivités territoriales permet, à l'initiative du premier ministre et par le biais d'un décret pris en conseil des ministres, la suspension temporaire d'un maire. Sa révocation, elle, ne peut se faire qu'au moyen d'un décret motivé pris en conseil des ministres.

"Humanité" ou 
"brutalité" sur les migrants à Paris ?

"Un Waterloo moral" en plein Paris (18e arrondissement)
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, notamment chargé de veiller à la déontologie des personnels de sécurité, a ouvert une enquête sur l'opération, après que des associations ont dénoncé des "violences policières". Dans une tribune publiée par Le Monde,  Cécile Duflot a vigoureusement critiqué la politique migratoire du gouvernement, "un Waterloo moral" selon elle. "La situation faite aux migrants anciennement situés à La Chapelle (...) est insupportable", ajoute-t-elle, exhortant à "résister au vent mauvais de la xénophobie"...  "La façon dont ont été traités ces migrants a aboli toute frontière politique entre les pratiques" de la droite et "celles du gouvernement en ce qui concerne l'immigration", a jugé mardi le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples, dénonçant la "brutalité de la rafle".

"Tradition d'accueil" de la France, "généreuse et humaniste", selon l'appel du PS ?
Sur le terrain, c'est la "criante inhumanité" des ordres de Cazeneuve qui a fini par percer.
Une association s'est finalement désolidarisée du pouvoir socialiste et a publié une vidéo dans laquelle des policiers sont vus en train de repousser violemment des migrants le long de l'autoroute qui mène au port de Calais. Les migrants sont balancés sans aucun ménagement par des policiers par-dessus une glissière de sécurité. 
Des coups de pieds, de genou et de matraques. Des projections de gaz lacrymogène depuis une voiture. C'est ce que l'on peut voir sur une vidéo mise en ligne le 10 mai par l'association Calais Migrant Solidarity.
La vidéo, d'une durée de deux minutes, montre ces images de violences, apparemment tournées le 5 mai dernier en bordure de l'A16 et entrecoupées de propos édifiants prononcées par le ministre de l'Intérieur, l'exemplaire  Bernard Cazeneuve lors d'un déplacement à Calais la veille.

Le PS vise-t-il à rétablir le Tribunal révolutionnaire de brumaire an II

Néo-élu des Hauts-de-Seine (2012), Yann Galut (ici à gauche, liense croit déjà en brumaire (octobre 1793) et fiche ses adversaires.

Quelle étoile Galut attribue-t-il au fondateur et ancien secrétaire général de l'association Reporters sans frontières? "Robert Ménard n'est ni huissier, ni magistrat, ni policier... Il pratique le mélange des genres, comme il l'a toujours fait. Mais le suffrage universel n'autorise pas à faire n'importe quoi et à s'affranchir des valeurs et des règles de la République. Le maire n'est pas un monarque absolu qui aurait le droit de se comporter comme un véritable voyou", éructe le socialiste, se présentant comme un "lanceur d'alerte" face à un comportement "scandaleux".

Pas de quoi inquiéter le président de RSF qui a milité pour la libération des journalistes Florence Aubenas et Pius Njawé. "Tout cela n'a ni queue ni tête. C'est de l'imbécilité en barre, ils sont complètement stupides", observe-t-il. "Ils croient quoi? Faut-il leur rappeler qu'un maire est élu démocratiquement ? Il serait temps qu'ils comprennent que la démocratie n'est pas réservée qu'à leurs copains", oppose-t-il encore, dénonçant une "petite caste politico-médiatique qui vit offshore par rapport à notre pays". Et de finalement préciser: "Bien sûr que non, je ne regrette rien".

L'ordre des avocats doit-il révoquer Me Galut ?

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