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dimanche 27 décembre 2015

"Les sales Corses de merde" ont encore réagi au guet-apens d'Arabes d'Ajaccio

Les media inféodés au pouvoir confondent cause et conséquence au détriment des Corses

"On a vu des jeunes arriver avec des battes de base-ball," témoigne une femme pompier d'
Ajaccio agressée

Tiffany, sapeur-pompier à Ajaccio blessée lors d'un guet-apens durant la veillée de Noël, raconte les violences subies et les injures essuyées par les forces de la sécurité civile. "On est intervenus sur un incendie dans le quartier des Jardins de l'empereur", se souvient-elle sur BFMTV. Soudain, "une bande de jeunes nous a insultés de 'sales Corses de merde'. Ils avaient des battes de base-ball et des clubs de golf". Les pompiers ont finalement réussi à se sortir du traquenard et à quitter le quartier arabe d'Ajaccio, mais deux d'entre eux ont été blessés et brièvement hospitalisés.

Pompiers agressés à Ajaccio: "On a vu des... par BFMTV

La population corse outragée a manifesté sa colère

Vendredi en fin de journée, plusieurs centaines de manifestants s'étaient rassemblés sur les lieux du guet-apens dans cette cité populaire d'Ajaccio, en présence des policiers déployés pour tenter de maintenir de calme, mais aussi pour essayer d'identifier et de retrouver les auteurs de l'agression de la veille.
VOIR et ENTENDRE l'un des pompiers corses agressés assurer qu'"il aurait pu y avoir des morts":

En marge de ce rassemblement de solidarité avec les pompiers et la police, une salle de prière musulmane de la cité des Jardins de l'Empereur, a été saccagée par un groupe de Corses qui ont aussi tenté de mettre le feu à de nombreux livres, dont des exemplaires du Coran, sans y parvenir vraiment. "50 livres de prières ont été jetés sur la voie publique (seules quelques feuilles ont été consumées)",  avait précisé François Lalanne, mais 30, selon d'autres sources. 

Une boutique de kebab a également été endommagée.

La situation s'est à nouveau tendue et le préfet a interdit les manifestations dans le quartier

Débuté dans le calme aux abords du quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio, ce samedi 26 décembre, le rassemblement prévu à 15 heures a rapidement tourné à l'émeute. 
Plus tôt, plus de 300 manifestants ont forcé le barrage des policiers pour accéder au quartier où une salle de prière musulmane avait été saccagée vendredi soir.
Deux explosions auraient été entendues, d'après les journalistes et un important dispositif comportant des gendarmes et des CRS a été mis en place aux pieds des immeubles pour empêcher les manifestants de passer.

Un dispositif conséquent de gendarmes mobiles et CRS a été "déployé" dans le quartier. Les portes vitrées de trois halls d'entrée ont été brisées par des pierres. Peu avant 17h00, les manifestants ont commencé à progresser en direction de Saint-Jean, un autre quartier d'Ajaccio, situé à une dizaines de minutes de là. Comme la veille, certains scandaient "Arabes dehors" ("Arabi fora"), "Islame fora" (Islam dehors) ou encore "On est chez nous".

"C'est un tout petit groupe de jeunes", a minimisé Mehdi, un habitant des Jardins de l'Empereur, âgé de 35 ans: "les parents abandonnent, le problème c'est l'éducation", a-t-il estimé, "mais nous, nous voulons tous vivre ensemble, sans problème". 
Selon la préfecture, quelques heures avant ces incidents, les forces de l'ordre et les services municipaux avaient procédé à l'enlèvement préventif de "400 palettes de bois, une tonne de pneumatiques et un engin incendiaire", qui ont pu servir à alimenter des incendies lors de la nuit de Noël, célébration chrétienne.

Le préfet de Corse, Christophe Mirmand, 
a annoncé qu'il va prendre un arrêté d'interdiction de manifester dans la cité.
En début de soirée, le préfet de Corse, Christophe Marmand, a demandé aux manifestants de cesser leur mouvement, "qui donne une image désastreuse de la Corse". Ces derniers se sont dit satisfaits des engagements du représentant de l'Etat, qui a annoncé que "des policiers seront présents dans tous les quartiers", ont-ils précisé. 
Une ville en "état d'urgence"...

Personne n'a vu le premier ministre dont on dit qu'il serait en soins, mais les services de Manuel Valls s'expriment sur Twitter:
Depuis, les media négligent le guet-apens qui a fait des blessés mais reprennent l'adjectif "inacceptable" en boucle à propos du saccage de salle...

La ville est désormais sous haute surveillance. 
De nombreux policiers sont restés déployés toute la nuit devant les cinq lieux de culte musulmans de la ville, et dans la cité des Jardins de l'Empereur. "Nuit calme à Ajaccio, très fortement encadrée par des effectifs des forces de l'ordre", s'est félicité par SMS le sous-préfet François Lalanne.

Le mot d'ordre est à l'incompréhension malgré la mise en garde du maire
Il est inacceptable que les pompiers et policiers soient l'objet d'agression de la part d'un petit groupe, insiste-t-on, qui a tenu une embuscade. Mais l'émotion suscitée par cette agression ne doit "en aucun cas se traduire par des réglements de compte et des récupérations", a soupçonné le préfet de Corse,  Christophe Mirmand, à France Info.
Le préfet de Corse dénonce les débordements des deux côtés : "Il est inacceptable que les pompiers et policiers soient l'objet d'agression. (...) Mais l'émotion que peut entraîner cet événement ne doit en aucun cas se traduire par des règlements de compte et des récupérations."
"Ça n'est pas tolérable et ça ne sera pas toléré" Christophe Mirmand, préfet de Corse
Jean-Guy Talamoni, le président nationaliste  de l'Assemblée de Corse condamne lui aussi ces faits : aussi bien l'agression "inqualifiable" des pompiers et du policier "qui n'est pas tolérable et ne sera pas tolérée", que le saccage de la salle de prière, "acte inqualifiable sur une terre qui a institué la tolérance religieuse depuis le XVIIIe siècle". 

De même, Gilles Simeoni,
président du Conseil éxécutif de Corse, dénonce des dérives racistes inacceptables.
"Il y a des tensions dues à des décennies de politique de ghettoïsation," commente Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse:
"Ce n'est pas tolérable et ça ne sera pas toléré", a ajouté le préfet. "Un petit groupe de personnes a commis ces agressions aux Jardins de l'Empereur, un tout petit groupe de plusieurs personnes qui seront, je l'espère, rapidement identifiés", a ensuite lancé le préfet de Corse. 

"J'avais des craintes", rappelle en revanche le maire LR de la ville
Laurent Marcangeli, député-maire Les Républicains d'Ajaccio, déclare ne pas être "surpris" de ce qui s'est passé. "Depuis plusieurs mois, je sentais la tension monter. Il en fallait très peu pour déclencher ces événements. Depuis le 13 novembre, j'avais des craintes", explique-t-il. L'élu précise que le quartier des jardins de l'empereur à Ajaccio est dans la même situation que les quartiers défavorisés sur tout le territoire. Laurent Marcangeli dit bien qu'il sentait "la tension monter" depuis plusieurs mois, mais précise aussi qu'en tant que maire, il ne peut "pas accepter ce type de comportement".
"Si demain chacun veut se faire justice lui-même, on tombe dans l'anarchie" Laurent Marcangeli, député-maire LR d'Ajaccio

Les critiques politiques reprennent le dessus
"Aujourd'hui, il y a des tensions dues à des décennies de politique de ghettoïsation ici comme en France. Ces phénomènes sont bien sûr accentués avec les événements récents. Je pense qu'il faut avoir le courage de dire qu'il y a des problèmes politiques et économiques", a déclaré le tout nouveau président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni (Parti nationaliste 'Inseme per a Corsica' qui en français hexagonal signifie 'ensemble pour une Corse une') et avocat d'Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat de Claude Érignac. 

3 commentaires:

  1. La vérité est un devoir pour les informateurs.
    Lorsque des actions avérées et connues constituent "la bande son" de l'attaque de Noël, il est inadmissible de ne plus en montrer que les conséquences en cachant ces actions à l'origine.
    Vive les pompiers corses, qui sont corses de sang, de sol et de coeur.

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    1. François Defrancedécembre 31, 2015

      Qu'ils soient Corses comme les Auvergnats sont Français et on en reparle...

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    2. Corses d'abord!

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