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vendredi 19 février 2016

Brexit: accord entre l'UE et le Royaume Uni

Donald Tusk a annoncé un accord

Qui sont les perdants ?

Le premier ministre britannique a mené un indécent chantage sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, exigeant des réformes qui arrangent son pays. Savoir si les 28 dirigeants européens ont capitulé, vendredi 19 février au soir. 

Les négociations ont bénéficié d’un "soutien unanime", selon le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, sur le réseau social Twitter.

Les négociations ont repris lors d'un "brunch" vendredi. 
Le dîner, qui a réuni jeudi soir les 28 chefs d'Etat et de gouvernement autour de la question des migrants, s'est prolongé et l'idée de parvenir à un accord dans la matinée lors d'un "english breakfast" réunissant tous les dirigeants a été abandonnée au profit d'un "brunch", puis d'un dîner. 
"Je conclurai seulement un accord si nous obtenons ce dont la Grande-Bretagne a besoin", avait menacé David Cameron en arrivant. "Nous allons encore travailler et je fais tout ce que je peux", avait-il assuré.

D'
importants points d'achoppement.
Hollande souhaitait amender le projet d'accord pour garantir que Londres ne pourra pas bloquer des mesures concernant les pays de la zone euro.

Le président français a également martelé son refus de voir les institutions financières britanniques bénéficier d'un avantage compétitif grâce à une réglementation à part. 
La durée pendant laquelle les travailleurs européens étrangers seraient privés d'allocations sociales au Royaume-Uni continuait de faire débat, en particulier avec les pays de l'Est, dont les ressortissants sont les plus eurosceptiques.

David Cameron s’est félicité d’un accord qui donne selon lui un "statut spécial" au Royaume-Uni dans l’Union 

Il présentera le texte à son gouvernement samedi. Il a également annoncé la tenue d’une conférence de presse, lui-aussi sur son compte Twitter
"David Cameron s’est bien battu pour la Grande-Bretagne. Un bon accord pour le Royaume-Uni et l’UE. Félicitations !", a également commenté le premier ministre danois Rasmussen, sur Twitter.

Son homologue tchèque, Bohuslav Sobotka, un opposant aux faveurs européennes au Royaume Uni, a quant à lui qualifié l’accord de "bon compromis, qui je l’espère permettra de maintenir la Grande-Bretagne dans l’UE". 
La République tchèque voit dans cet accord une porte ouverte à la négociation d'un "statut spécial" pour la Tchéquie. En avril 2013, selon un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique (CVVM), 75 % des sondés se prononcent contre l'adhésion à la zone euro (contre 23 % en 2001). Seulement 18 % expriment un avis favorable.


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