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mardi 19 juillet 2016

Nice: le Fonds d'aide aux victimes est dans le rouge

Le fonds aura "les financements nécessaires," assure Touraine qui avoue ainsi qu'il est à sec

Le Fonds d'aide n'est pas financé 

Les victimes risquent d'être plus seules que certains qui s'affichent
Ce fonds est en charge de l'indemnisation des victimes de l'attentat de Nice mais il attend d'être approvisionné... Il "recevra les financements nécessaires," a avoué mardi Marisol Touraine, ministre de la Santé, alors que certains craignent qu'il ne rencontre jamais vraiment les besoins financiers des victimes. "Toutes les personnes qui ont besoin d'être indemnisées seront indemnisées, promet-elle. Evidemment l'Etat sera aux côtés des victimes, de toutes les victimes (...). Le fonds recevra les financements nécessaires pour indemniser les victimes qui seront identifiées. C'est un point extrêmement clair, il n'y aura pas de manque de ressources sur ce fond", a affirmé la ministre sur RTL. 

Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) doit faire face aux besoins des 84 familles des proches des morts et des 300 blessés de l'attentat terroriste commis le 14 juillet à Nice. Créé en 1986 dans les années Mitterrand et  d'Action Directe - dont la fusillade de la rue des Rosiers, 6 morts, 22 blessés, le 9 août 1982 ou l'assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse, le 6 février 1998) - , alors que la France connaissait une vague d'actes de terrorisme d'extrême gauche, disposerait d'une réserve de 1,3 milliard d'euros, selon la secrétaire d'Etat aux Victimes, Juliette Méadel. 

Or, environ
300 à 350 millions seront prélevés pour les attaques du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, estimait en mai ce fonds. 

Mais des experts craignent qu'il n'atteigne ses limites financières du fait du grand nombre de victimes à Nice, alors que le nombre de dossiers de victimes du terrorisme ne cesse d'augmenter. 
Les récentes attaques djihadistes ont fait doubler le nombre de dossiers traités liés au terrorisme: 4.200 en tout sur ses 28 premières années de vie, et presque autant sur la seule année 2015, selon Françoise Rudetzki, membre de son conseil d'administration et présidente de SOS attentats.

Double peine pour les victimes laissées pour compte par Touraine et Méadel.

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