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dimanche 27 novembre 2016

Primaire socialiste: une candidature Valls, ce serait la colère permanente au programme

Manuel Valls a encore piqué une crise: 
sa cible était cette fois une femme ! 

Le premier ministre s'est encore démonté en public

Peut-on lui confier le bouton nucléaire ? 
Une fois de plus, il y a deux mois, presque jour pour jour, Manuel Valls s'est montré incapable de garder le contrôle de sa frêle personne. C'était pendant une séance de questions au gouvernement qui avait lieu au Sénat. La mallette noire entre ses mains ne serait-elle pas une prise de risques inconsidérée ? En revanche, une douche froide lui ferait (peut-être) le plus grand bien...

Manuel Valls s'est encore mis minable au Sénat, pendant les questions d'actualité au gouvernement. Sur la chaîne Public Sénat, les téléspectateurs ont ainsi pu voir le premier ministre de François Hollande perdre son sang-froid contre Fabienne Keller, laquelle soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.

VOIR et ENTENDRE Valls en crise au Sénat (septembre 2016) contre l'ex-maire de Strasbourg (2001-2008:

Alors qu'il répondait à une question, le premier ministre a pété un plomb parce que la Juppette manifestait sa désapprobation depuis son siège. Il s'est alors tourné vers elle : "Madame la sénatrice, ne remettez pas en cause ma parole dans cette affaire-là, s'est écrié le despote socialiste. Si vous remettez en cause ma parole, c'est un autre débat. Quand je suis à Strasbourg, vous avez un autre comportement. Alors ne soyez pas différente à Strasbourg et ici pour des raisons de basse politique politicienne !" s'est-il énervé, le visage rouge, incapable de contenir sa colère. Rien à faire, l'hystérique ne contrôle plus rien... Respire, Manuel, respire !

Que peut faire Marianne contre un compagnon colérique ? 

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Lui opposer son calme
Un colérique est avant tout une personne qui a mal. "Elle tente de façon maladroite de diminuer sa souffrance en s’en prenant aux autres et en leur reprochant de souffrir à cause d’eux," expliquent les psychanalystes. Même si les véritables raisons de sa douleur sont tout autre.
Lors d’une crise de colère, la personne n’est pas dans le rationnel, expliquent les manuels de psychologie. Et ce n’est pas le moment pour un échange de qualité. Mieux vaut alors rester calme, y compris si le partenaire est en désaccord avec le colérique. S’énerver à son tour n’apportera rien de bon. Toutefois, le partenaire peut choisir de réagir de façon plus affirmée, quand les attaques sont particulièrement virulentes qu'il les considère injustifiées. 

Refuser la victimisation
Si, dans un premier temps, apparaître en victime peut permettre d’apaiser les tensions, très vite, cette réaction peut devenir préjudiciable au couple ou au peuple. Jouer la victime revient à entrer dans le jeu du conjoint ou du despote. En psychologie, comme en démocratie, courber l'échine ne permet pas de désamorcer la décharge agressive sur le moment, ni d’évoluer vers un échange de meilleure qualité dans le temps. Manuel Valls a du talent pour manoeuvrer la communication médiatique, mais n'a aucune disposition naturelle au dialogue.
La posture du partenaire en victime face au colérique est un encouragement aux crises du comportement. En résumé, se montrer faible laisse plus d’espace au colérique.

Résister
Lorsque la crise est passée, le conjoint colérique se sent beaucoup mieux. Il a même pu jusqu’à oublier ce qu’il a fait ou dit. C'est alors le moment de revenir sur les événements à l'origine de la perte de contrôle émotionnel. Mais pour limiter les risques de re-déclenchement, il faut que le partenaire ne soit pas resté secoué ou blessé par ce que le colérique a pu lui dire.
Une remise à plat est dans tous les cas nécessaire. Le conjoint doit pouvoir mettre des mots sur ses émotions et son comportement, mais le despote le peut-il ? Il convient alors que le conjoint ou l'entourage du persécuteur trouve le bon moment pour discuter. 

L'envoyer passer ses nerfs contre les moulins
Un conjoint colérique peut trouver dans le sport une façon de canaliser son agressivité sur le court terme. Un homme politique peut se rassurer en faisant la tournée d'une administration dévote. Mais, si cette diversion est une aide, elle ne résout pas le problème de fond. En faisant du sport, le conjoint colérique peut trouver une raison de ne pas mettre de l'ordre dans les causes réelles de ses colères. Il lui sera alors beaucoup plus difficile d’apprendre à contrôler ses émotions, si ses proches ne l'amènent pas à engager une analyse. Si Valls n'est pas enclin au sport, il pourrait s’exprimer à travers une activité artistique comme le théâtre, la peinture, l’écriture ou tout simplement dans des activités du quotidien telles que le bricolage ou le jardinage...

Lui claquer le bec
Quelles soient accompagnées de cris, d’insultes ou de casse d’objets, les crises de colère ne doivent pas être acceptées. Chaque attaque est un traumatisme pour le partenaire, une agression sur le peuple. "Si le colérique casse ou détériore des objets auxquels son partenaire tient, cela s’apparente à un viol" estiment les psychologues, qui non seulement ne craignent plus l'évocation de ce tabou, mais le banalisent. 
Il faut veiller à ce que la violence "mineure" ne soit pas acceptée car elle tend à s’aggraver. La constitution de la République pose des limites, mais une majorité parlementaire doit aussi savoir jouer son rôle. Après avoir été victimisés par une série de recours à l'article 49.3, les députés ont subi les révélations de la violation du secret défense par Hollande, mais ils ont renoncé à sa destitutionIl est donc important pour le parlementaire de réagir tout de suite lors d’excès d’agressivité. Plus le mécanisme s’installe et plus il est compliqué de retrouver un fonctionnement de couple sain, et chez Valls, la colère est récidivante. Elle est pour lui un moyen d'affirmer son autorité. Et sa puissance, s'agissant de "p'tit zizi" ? 

Le laisser postillonner
Il est difficile de conseiller un conjoint - ou au chef de l'Etat - colérique, lorsqu’il est en pleine crise. Mais lorsqu’il accepte de se remettre en question, écrire peut être une activité positive, dans la mesure où elle permet au colérique de prendre de la distance avec ce qui l’agite, de remettre de l'ordre dans ses idées et de leur mettre des mots, pas uniquement de jeter tout ce qui lui passe par la tête pour blesser l’autre. On a vu que Valls ressasse énormément des rancoeurs et des rancunes accumulées et, au Sénat, il a éprouvé le besoin d'évacuer une vieille histoire rancie.

Le planter là
Lors d’une crise, le conjoint colérique a tendance à vouloir blesser son partenaire avec des mots ou des gestes violents, afin de minimiser ses propres souffrances. Dans ce cas, prendre de la distance, en sortant de la pièce - ou de l'hémicycle - par exemple est la décision à prendre la plus sensée et déroutante, qu’il s’agisse du colérique ou de l'homme de pouvoir. 
L'offensé qui sort doit toutefois verbaliser l'outrage.

Ne pas attendre de mieux
En vieillissant, chez certains, les colères vont se calmer au fil du temps. Pour d’autres, en revanche, les accès de colère sont une stratégie gagnante qui permet au malade d’obtenir ce qu’il veut ou à l'autocrate de réduire son opposant au silence. Dans le cas de tactique et de manipulation mentale, aucune chance de constater une amélioration avec l’âge. En 2017, Valls aura 55 ans. 

Se mettre au violon...
Anne Gravoin est une grosse consommatrice de boyau de chat !

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