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dimanche 18 mars 2018

Edouard Philippe a-t-il placé Bruno Le Maire "sous surveillance" et sur ordre ?

Chacun tire à hue et à dia au gouvernement

Un proche l'affirme dans le JDD ce dimanche 18 mars

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Philippe aurait milité pour son entrée au gouvernement,
mais le Premier ministre serait toujours soupçonneux envers son ministre de l'Economie et des Finances depuis que Le Maire a osé critiquer le calendrier des baisses d'impôts et lui a grillé la politesse pour se faire valoir dans l'opinion avec  l'annonce de la cession de 10 milliards d'euros d'actifs.

Une rivalité rendue publique dès septembre 2017.
Le premier ministre avait taclé son ministre de l'Economie  le 3 septembre lorsqu'il avait précisé que si l'Etat allait "céder des parties de capitaux" qu'il détient dans des entreprises, ce ne serait pas forcément à 100% : il n'avait pas repris et validé le mot de "privatisation" employé samedi par Bruno Le Maire. A la question : "Ce ne sera pas forcément 100%" qui seront cédés?, le chef du gouvernement avait répondu: "Vous avez tout compris" et, irritable, s'était refusé à donner le moindre chiffre sur les cessions prévues ou sur leur date. 

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La veille, le ministre de l'Economie avait indiqué qu'il annoncerait la privatisation de certaines entreprises  dans "quelques semaines". La Française des Jeux fait partie des pistes étudiées, selon certains experts. Bruno Le Maire n'en était pas à sa première manifestation d'autorité puisqu'il avait déjà annoncé début juillet qu'il prévoyait d'"importantes cessions d'actifs" pour financer l'innovation, à laquelle l'Etat destinera 10 milliards d'euros. Ces cessions interviendront "au rythme et aux conditions les plus intéressantes pour l'Etat, pour alimenter des fonds qui serviront à financer l'innovation et la recherche", avait insisté Le Maire, lors de l'émission Questions Politiques de Franceinfo/France Inter/Le Monde.
A noter que La Française des Jeux que Le Maire voudrait privatiser est familière de Delphine Gény-Stephann qui siégea à son conseil d'administration et a été nommée, en novembre 2017, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.

Pour la cinquième fois,  en fin de journée ce dimanche à Paris, le premier ministre a rassemblé ses ministres en séminaire pour ... "discuter à froid, hors de la pression de l'actualité", ainsi que de faire un "partage d'expérience" de l'action gouvernementale, dit-on à Matignon. Ce serrage de boulons a lieu dans le cadre de l'Ecole Ferrandi (VIe arrondissement de Paris), car c'est "un haut lieu de formation professionnelle et d'apprentissage qui sont des priorités pour le gouvernement". 

"Il se répandait sur le thème 'Macron et moi' "

Edouard était très agacé", explique un ancien lemairiste au JDD. 
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Depuis, les relations se seraient apaisées, car Bruno Le Maire, 49 ans, est rentré dans le rang, concentré sur sa tâche. "Il faut qu'il se nettoie de ce soupçon d'ambition", commente un ami du chef du gouvernement. 

"Discipliné", certes, mais pas disposé à "mettre de l'eau dans son vin", analyse l'invité anonyme du JDD. Si Le Maire s'affaire à la gestion des nombreux dossiers de son ministère, il n'a pourtant, pas perdu sa singularité. 

Pour le moment Bercy est le seul projet de l'ancien candidat à la primaire de la droite (classé 5e cinquième au premier tour, avec 2,4 % des voix). "J'ai beaucoup couru. Il faut se poser et agir. C'est ce que je fais. On verra où ça mène", commente, dans le JDD, Bruno Le Maire qui n'a plus sa carte aux Républicains et a adhéré en septembre au parti du nouveau président.

Avant d'être nommé porte-parole du gouvernement d'Edouard Philippe, un proche du président Macron avait été placé auprès de Le Maire : entre le 21 juin et le 24 novembre 2017, Benjamin Griveaux avait été secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, avant d'être remplacé par Delphine Gény-Stephann, une haut fonctionnaire du Trésor, qui a navigué au long cours de sa carrière du secteur public au secteur privé (Saint Gobain et Thalès, en passant par le conseil d'administration de ...Arte France, puis de France 3). 
Une "revenante" à Bercy qui, de 2014 à 2017, a partagé son bureau,  avec un certain Charles Hufnagel, aujourd'hui directeur de la communication du premier ministre Edouard Philippe... Alors, Le Maire, sous surveillance ?

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