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vendredi 28 avril 2006

CPE -29- Provocations de jusqu’au-boutistes étudiants
Une quarantaine de bloqueurs nostalgiques évacués de la Sorbonne, lundi soir. Commencée dans le calme lundi matin, la réouverture de la Sorbonne s’est achevée dans une ambiance tendue. Une quarantaine d'irréductibles étudiants a occupé l'université pendant environ deux heures, avant d'en être évacuée sans violence vers 20 h 30.
Le matin, les étudiants avaient d'abord repris possession de la Sorbonne : certains d'entre eux souhaitaient connaître le programme des semaines à venir. Puis, en fin de journée, environ 200 étudiants avaient voté la grève et le blocage de l'université. Ils critiquaient notamment la répression lors des manifestations anti-CPE. Le rectorat demandait l'intervention de la police, qualifiant cette action de «pure provocation».
Des incidents ont toutefois eu lieu plus tard dans la soirée, tandis que cinquante à cent personnes maraudaient dans les rues de Paris pour provoquer une manifestation ‘spontanée’. Des vitrines ont été brisées, dont celle du journal Charlie-Hebdo, (allez savoir pourquoi !), ainsi que celles de plusieurs banques. Les manifestants ont également détruit la vitrine de la permanence du PS dans le 3e arrondissement alors qu'une réunion s'y tenait. (Tout peut arriver quand on ne maîtrise plus rien et qu’on s’en désintéresse…)
A Jussieu, le campus avait des allures de lendemain de bataille. Restaient quelques banderoles des revendications anti-CPE. Pour la majorité des élèves et étudiants, l'heure est au rattrapage et non plus au combat. L’AG de Paris-VI et VII a entériné d'abord le report des examens à la fin juin et l'allégement des programmes, malgré la présence des jusqu'au-boutistes. Dès 6 heures, hier matin, «nous étions 150 à vouloir bloquer la faculté, raconte l'un des organisateurs de l'AG. Mais il y avait autant de vigiles et on a senti une mobilisation moins présente ».
Les étudiants de Bordeaux-II ont repris le chemin des amphis hier, et à Bordeaux-III, le blocage a été levé en soirée. Le retour à la normale est prévu aujourd'hui et les examens débuteront la semaine prochaine.

Peu de temps pour réviser ou apprendre, mais il est vrai que les programmes sont allégés… Qu’en reste-t-il ??Quelle sera la valeur des diplômes délivrés, des bouts de papier ?
Pendant ce temps, croyez-vous que le féal P'tit Bruno Julliard prépare son master? Que nenni! La rave-party continue, cette fois non pas dans sa fac de Lyon, mais à Lille, , à deux pas, chez Mamie Nova, au congrès des camarades du PCF, où, par contrat, il se montre auprès de ses maîtres de stage syndical -les nouveaux seigneurs de gauche- tout en se défendant d'être récupéré et tout en affirmant qu'il ne fait pas carrière.
Il renouvelle son serment d'allégeance à Martine Aubry, sa protectrice. Et ne se soucie pas de son master... Ses suiveurs étudiants, eux, doivent essayer de mériter leur parchemin: à l'UNEF, on parle d'égalité, on est même républicain, démocrate et que-sais-je, mais pas trop!

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