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vendredi 25 août 2006

Royal finance ATTAC avec l’argent des contribuables.
A Poitiers (Vienne), aujourd’hui vendredi, Marie-sEGOlène Royal a fait l'ouverture de la septième université d'été (du 25 au 29 août) de l'association altermondialiste Attac (Association pour la taxation des transactions pour l'aide aux citoyens). Malgré des privilèges fiscaux inimaginables, cette ‘association’ parasite tend la main ici et là et trouve du soutien auprès de la gauche et des socialistes, généreux sur le dos des contribuables. Les électeurs approuvent-ils ? Le savent-ils seulement ?
"Les raisons de sa présence n'ont aucune signification particulière. Elle intervient, comme l'an passé, en qualité d'hôte au titre de présidente de la Région Poitou-Charentes", a expliqué Bernard Cassen, jeudi.
Bernard Cassen est un cumulard de bientôt 70 ans, né en 1937, journaliste et directeur général de l''apolitique'... Monde diplomatique, professeur à l'Institut d'études européennes de l'Université Paris VIII, fondateur et président d'honneur d'Attac.
Pourquoi le président d’honneur ? Parce que Attac est menacée de paralysie, voire d'"éclatement", par le porte-parole de Solidaires, Pierre Khalfa, et l'économiste Susan George, selon certains de ses membres, après la fronde d'opposants à l'actuelle direction (de Jacques Nikonoff) qui ont dénoncé, en juin 2006 à Rennes, des "anomalies" lors de l'élection du conseil d'administration…
Jacques Nikonoff, homme lige du PCF, a été directeur -apolitique!- de séminaire à l’ENA (École nationale d'administration), pendant 20 mois membre du Collège exécutif du PCF (mars 2000 à octobre 2001) et dans la foulée élu président d’ ATTAC France en 2002 pour 3 ans. Il est chargé de cours à l'Institut d'études Européennes de l'université de Paris VIII (voir Cassen, sur ce point : cooptation ? Cercle fermé ?)
Cassen est donc le bouche-trou, le cache misère de service. ‘Raisons de sa présence sans aucune signification’, dit-il ? Encore de l’intox, sauf s’il veut dire que la présence de Royal n’a aucun sens !
Le substitut Cassen du président contesté Nikonoff, comme la Maréchale…, a essayé de justifier ce choix de Poitiers. "Nous allons dans les villes où nos membres sont suffisamment nombreux pour assurer la logistique. Ensuite nous sollicitons une aide financière auprès de la région qui nous reçoit. Ce qui n'a jamais posé de problème jusqu'à maintenant". Ainsi, les électeurs de Madame Royal –mais aussi et surtout les autres– subventionnent Attac. Bernard Cassen sait parfaitement où le bât blesse et que les contribuables locaux sont bien loin d’approuver cet usage sectaire des fonds régionaux. Alors, benoîtement, il évoque de supposées retombées économiques non négligeables qu’apprécieraient les élus de Poitiers. Il n’est pas démontré que le solde est positif !... Pour le reste de la région, ce n’est pas évident non plus, ni surtout prouvé !
Royal fait beaucoup de mécontents que les médias ne rencontre jamais…
La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue a donc préféré ATTAC au MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes) qu’elle méprise royalement : elle a réussi à tomber d’accord avec ATTAC, mais ne s’est pas entendue avec les jeunes socialistes…
Par quel hasard les universités d’été du PS et d’ATTAC ont-elles lieu chez Royal? Quelle est la part des énormes frais payée par les contribuables pour la seule gloire de la potiche socialiste ?
Madame Royale parviendra-t-elle à convaincre les contribuables de Poitou-Charentes que l’augmentation de leurs impôts régionaux est imputable au gouvernement ?

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