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mardi 10 octobre 2006

Cachan : évacuation du gymnase interrompue !
Les délégués des anciens squatteurs ont pris l’initiative de l’interruption de l’évacuation du gymnase de Cachan (Val-de-Marne), au prétexte de l'éparpillement des logements proposés par les associations.
A l'exception d'une famille, les 200 derniers occupants du gymnase ont donc refusé dans la matinée de quitter les lieux, a déclaré à Reuters leur porte-parole, Fidèle Nitiema. "On a refusé complètement de partir. Hier, c'était la pagaille totale. Ils ont emmené des gens n'importe où, dans des lieux qui n'étaient pas prévus par les accords", a-t-il affirmé. Des occupants du gymnase ont été transportés vers des centres d'hébergement à Créteil et Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), ainsi qu'à Stains (Seine-Saint-Denis)
Des premières contestations étaient déjà apparues dimanche soir à propos des listes gonflées des bénéficiaires des départs, retardant le processus d'évacuation jusqu'à mardi au moins. La constitution de la liste des personnes à reloger crée donc toujours des difficultés, des personnes affirmant avoir été oubliées par les délégués... Et pour cause ! Ces derniers rétorquent que la plupart n'occupaient pas le squat évacué le 17 août par la police... Ca s’appelle peut-être une tromperie, un abus de confiance, une volonté d'enrailler la procédure, non ?
Lundi, Patrick Gaubert, président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et Pierre Henry, directeur de France Terre d'Asile, clamant leur bonne foi, se voulaient pourtant optimistes. "On prend le temps de façon à éviter tout incident, tout va se passer tranquillement", déclarait ainsi Pierre Henry.
Pas de chance ! Selon Fidèle Nitiema, d'autres familles se sont retrouvées à Persan (Oise) ou à Orly (Val-de-Marne) et aucune chambre n'était disponible. "Certaines sont revenues au gymnase", a-t-il dit. Persan et Orly sont-elles des villes indignes des sans-papiers ?... Convergence due au hasard, pour sa part, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) dénonce les "pressions énormes" exercées, selon elle, sur les familles pour qu'elles "acceptent n'importe quel hébergement, en tenant à l'écart les bénévoles et le comité de soutien". Procès d’intention ? Volonté d’envenimer une situation en cours de règlement ? …

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