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mardi 20 février 2007

Royal, c'est Merlin l'Enchanteur.

Royal joue à l'infirmière avec les Français.
Marine Le Pen, la vice-présidente du Front National, a déclaré sur France 2 que seul "Merlin l'Enchanteur" pourrait tenir les promesses de la candidate socialiste à l'élection présidentielle. "Je lui ai trouvé un Premier ministre, à Ségolène Royal, Merlin l'Enchanteur", a dit la fille du dirigeant de Jean-Marie Le Pen au lendemain de l'intervention de la candidate socialiste sur TF1.
"Parce qu'objectivement (...) je ne vois que Merlin l'Enchanteur pour réussir à remplir l'ensemble des promesses qu'elle a faites", a-t-elle ajouté. "Elle a beau dire je vais financer tout ça par la croissance (...) il n'y a aucune mesure pour relancer la croissance dans son programme."
Marine Le Pen a observé que Miss Boulettes prend "toutes les mauvaises idées de la gauche et toutes les mauvaises idées de la droite" et de recourir systématiquement à l'Etat sans évoquer "la moindre recette ni la moindre économie", et sans renoncer pour autant à "l'ultra-libéralisme".
"C'est une infirmière, en quelque sorte : elle cajole, elle console, elle promet la guérison", a ajouté la dirigeante du FN. "Le problème c'est que, quand le navire est dans la tempête, on n'appelle pas l'infirmière de bord à la barre."

Marine Le Pen a par ailleurs affirmé qu'il pourrait y avoir des "surprises de taille" lors de l'élection présidentielle. "Où sont tous ces gens qui n'ont pas envie de voter pour Ségolène Royal et (le candidat de l'UMP) Nicolas Sarkozy ?" a-t-elle demandé. "On ne les retrouve pas dans les sondages du premier tour. Alors je pense que ce sont des gens qui ne se déclarent pas. Donc, à mon avis, la classe politique et la classe médiatique doivent s'attendre à des surprises de taille. Après tout, pourquoi pas Le Pen-Bayrou au deuxième tour ?"
Actuellement, et à deux mois des élections, Jean-Marie Le Pen et le président de l'UDF se disputent dans les sondages sur les intentions de vote la place de "troisième homme". Marine Le Pen a cependant réaffirmé que le président du FN, qui était parvenu au second tour en 2002, n'avait toujours pas les 500 signatures d'élus nécessaires pour se présenter. "On rame (...) On en a entre 460 et 470 (...) Nous ne sommes pas rassurés", a-t-elle dit.

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