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lundi 26 mars 2007

Sarkozy: bilan au gouvernement

Le bilan de Sarkozy, au gouvernement depuis 2002
Le ministre d'Etat, ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui a quitté le gouvernement aujourd'hui lundi, dresse le bilan de ses résultats notamment en matière de lutte contre l'immigration clandestine, la délinquance, mais l'opposition qualifie évidemment son bilan "d'échec" , notamment dans les banlieues.

-SECURITE, DELINQUANCE: M. Sarkozy souligne un recul de 9,4% de la délinquance depuis 2002 et assure que la "peur a régressé en France". Les statistiques montrent aussi une augmentation de 13,19% en cinq ans des "atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes". L'opposition semble s'en réjouir, démontrant ainsi son sens des responsabilités et son souci de l'intérêt général. La candidate socialiste Marie-sEGOlène Royal ne relève que ces derniers chiffres pour dire que "la sécurité s'est dégradée". Certains syndicats politiquement engagés de policiers ont reproché au ministre -sa "culture du résultat" [étrange réaction de la part de fonctionnaires de l'Etat, qui devrait sans doute dépenser à fonds perdus], - une trop grande médiatisation des questions de sécurité [qui permet cependant de rassurer les populations] et d'avoir supprimé la "police de proximité" [dont on vante sans cesse les supposées qualités potentielles, sans en avoir pu véritablement apprécier les effets]. La situation dans les banlieues concentre les critiques de l'opposition qui y voit une chasse gardée et un réservoir de voix : elle estime [sans aucune partialité, sur la base du 9-3, zone de non droit], que rien n'a été réglé depuis les émeutes de l'automne 2005, et se félicite que M. Sarkozy ait renoncé de se rendre dans certains quartiers difficiles -tout comme Sa Cynique Majesté Royal qui n'est pas tolérée au centre des quartiers- en raison de son impopularité auprès d'une partie des jeunes sous l'influence du collectif AC-le Feu et des gauches, incapables de s'unir, mais signataires de son pacte. En matière législative, le Parlement a adopté en février un texte qui consolide les procédures de traitement des délinquants mineurs en permettant dans certains cas d'écarter l'excuse de minorité (qui divise la peine par deux), sachant pourtant parfaitement que les plus jeunes sont encore plus incontrôlables, et téléguidés par leurs aînés, les grands frères, du fait précisément de leur minorité légale, inadaptée à leur maturité précoce en matière de délits.

-IMMIGRATION: M. Sarkozy se félicite de résultats "spectaculaires" en matière d'expulsions de clandestins: 82.000 sans-papiers raccompagnés aux frontières depuis 2002 dont 24.000 en 2006, soit 140% d'augmentation en quatre ans. Des associations gauchistes et la gauche dite républicaine, peu respectueuses des lois de la république, fustigent une politique dite de "chasse" aux sans-papiers. Partisan d'une "immigration choisie", M. Sarkozy laisse une loi votée par le Parlement sur l'immigration adoptée en juin 2006. Ce texte abroge notamment la régularisation de plein droit des clandestins présents sur le territoire depuis plus de 10 ans et renforce la procédure du regroupement familial. Il instaure aussi une carte "compétence et talents" de trois ans renouvelable pour les migrants les plus diplômés. En octobre 2003, une précédente loi sur la maîtrise de l'immigration a entériné la création longtemps réclamée et jamais mise en place d'un fichier d'empreintes digitales et de photos des demandeurs de visas, a rendu plus dissuasives les sanctions contre les "passeurs" et a précisé les conditions requises pour héberger un étranger.

- TERRORISME: En 2006, 317 personnes ont été interpellées en France en matière de terrorisme. Le Parlement a adopté en décembre 2005 une loi qui autorise la vidéosurveillance dans différents lieux publics, alourdit les sanctions pénales pour les actes de terrorisme et porte de quatre à six jours la durée maximale de garde à vue.

- ISLAM: M. Sarkozy, en tant que ministre chargé des cultes, a organisé la création en 2003 du Conseil français du culte musulman (CFCM), représentant les quelque 4 millions de musulmans, une institution où siègent des membres considérés comme proches des Frères musulmans. Partisans par ailleurs de la diversité, les détracteurs en campagne de M. Sarkozy lui reprochent d'avoir fait ainsi le jeu du communautarisme, lui reprochant donc de les reconnaître comme des Français à part entière.

Croyez-vous qu'ils auraient applaudi?...

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