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lundi 30 juillet 2007

Syndicats et médias feront-ils taire les usagers?

La démocratie a usage personnel ?

La CGT va-t-elle monopoliser les médias pour convaincre l’opinion que la galère qu’elle impose aux Français les jours nombreux de grève, c’est pour son bien ?

Prompte à réclamer le dialogue, a-t-elle jamais pratiqué la concertation avec les usagers avant de les prendre plusieurs fois l’an en otages ?

Hollande est parti en vacances avant d’être bloqué par les syndicats ! L’Assemblée Nationale est pourtant supposée travailler en juillet, mais les 35 heures, c’est encore trop pour le PS… François Hollande n’a donc pas jugé bon de rester à Paris pour un projet de loi aussi secondaire que celui étudié ce lundi 30?

Ainsi, le projet de loi sur le service minimum, examiné actuellement par l'Assemblée nationale, est le cadet de ses soucis…Il doit être d’accord avec le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez qui a déclaré sur RMC : c’est un "projet de bon sens", qui veut atteindre un "équilibre" entre "le droit de grève et le droit de travailler".

Dans ce "point d'équilibre" les syndicats voient néanmoins une atteinte au droit de grève et ceux qui souhaiteraient des réquisitions de personnel pour assurer un service aux heures de pointe, a estimé Wauquiez.

"D'un côté, on nous dit ‘ça ne sert à rien pour les usagers’ et de l'autre, les syndicats disent ‘c'est la grande révolution’". Ce n'est pas la grande révolution, ni libérale, ni syndicale", a-t-il dit. "OK pour le droit de grève, évidemment pas de problème, ça fait partie des droits fondamentaux de la Constitution, mais en face il y a un autre droit, qui est que celui qui va travailler ait le temps de s'organiser et de se retourner", a-t-il dit, affirmant que 60% des trains annulés à la SNCF l'étaient pour cause de grève.

La disposition prévoyant un vote à bulletin secret après huit jours de grève s'appliquera seulement "aux grévistes", a-t-il précisé, et vise à empêcher qu'une grève "pourrisse avec une minorité qui enkyste la grève". "Quand vous faites un vote à main levée, grosso modo c'est le jeu de la pression, il n'y a pas vraiment de liberté d'expression", a-t-il dit en qualifiant le vote secret de "garantie que chacun puisse s'exprimer".

Des "sanctions disciplinaires" pourraient être appliquées aux grévistes qui ne se seraient pas déclarés 48 heures avant le début du mouvement. Laurent Wauquiez a précisé que si un employé débrayait sans l'avoir déclaré 48 heures avant, il y aurait "une pénalité financière". "Le but, c'est que la règle du jeu soit respectée par tout le monde", a-t-il dit. Il a assuré que l'employeur n'imposerait pas le niveau de ces pénalités. De plus, les grèves spontanées, donc surprises, comme après l'agression d'agents, qui prennent l’usager au dépourvu, ne seront plus possibles, puisque les salariés devront indiquer leur intention de faire grève 48 heures à l'avance.

Le porte-parole a affirmé lundi que les "pénalités financières" en cas de non-respect du préavis individuel de grève seraient "négocié(es) branche par branche".

Il a en revanche refusé de se prononcer sur l'extension du service minimum aux autres services publics. "En France vous commencez à peine à faire quelque chose, vous avez tous les syndicats contre vous et de l'autre côté on vous dit, ‘oui mais en fait on veut que vous alliez encore plus loin’". "J'ai envie de dire : une chose après l'autre, on commence par faire ça, on voit ce que ça va donner".

"Il y a 17 pays européens qui ont déjà ce système et ça se passe très bien", a-t-il souligné, prenant l'exemple de l'Allemagne, "où pourtant les syndicats sont plus forts qu'en France". Et l’exception syndicale française, alors ?

Pourquoi aussi se prendre la tête pendant qu’Hollande a les doigts de pieds en éventails avec sa belle journaliste ?

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