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jeudi 6 septembre 2007

La CNT n'a pas oublié les bulldozers communistes contre des immigrés

'Indigénes de la république'? Un peu, mais pas trop...
'Quand le Parti communiste était encore puissant, il ne craignait pas de faire campagne aux cris nationalistes de "Produisons français", et il hésitait encore moins à envoyer des bulldozers pour qu’ils rasent un "foyer d’immigrés" abritant des travailleurs en situation tout à fait régulière. Ce fut le cas à Evry [devenue labonne ville du petit Manu Valls], où les bulldozers communistes ensevelirent sous les décombres le peu d’affaires des travailleurs qui logeaient dans un foyer pourtant officiel. '
Les staliniens ne savent pas comment utiliser les bulldozers utilement: pour construire, par exemple, des logements... Avec les communistes, l'histoire se répète: c'est sans doute ce qu'il faut entendre par 'sens de l'Histoire'...

On pourrait en rester là, mais les jeunes électeurs communistes ne savent pas bien pour qui ils votent, puisque les professeurs militants de la FSU font l’impasse sur certains aspects de notre histoire contemporaine…
A Vitry-sur-Seine, le 24 décembre 1980 la municipalité communiste fait détruire au bulldozer un foyer de travailleurs immigrés abritant 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité Central du Parti. Le retentissement de cette affaire en fera un des événements révélateurs d'une crise du PCF qui a fait surgir le problème de l’immigration dans le débat politique français.

Les bons camarades du CNT ne s'en tiennent pas là et rafraîchissent la mémoire du PCF:
'Tout à fait récemment, pendant les manifestations anti-CPE, on se souvient que la répression des "forces de l’ordre" a largement bénéficié de la complicité des services d’ordres syndicaux, notamment celui de la CGT. Comme certains d’entre nous ont pu le voir et comme de très nombreux témoignages en attestent, les gros bras des syndicats, CGT en tête, se sont livrés à de véritables ratonnades, à une chasse au faciès (et notamment à Paris, place de la République le 18 mars, ou les syndicalistes ont frappé à coup de matraque télescopique et de gourdin tous les jeunes garçons noirs qu’ils ont pu coincer.'

Ne sont-ils pas merveilleux autant qu'ils sont?

5 commentaires:

  1. il ne faut jamais oublier de situer une affaire dans son contexte...
    Le foyer d'immigré de Vitry avait été mis en place par la municipalité voisine (de droite) de St Maur des Fossés, qui voulait se débarrasser à bon compte de ses immigrés et des charges en terme de services sociaux que cela représentait. Il s'agissait donc d'un "retour à l'envoyeur", après quelques années de tentatives de négociations entre une commune bourgeoise bénéficiant de la taxe professionnelle de nombreuses entreprise et une commune ouvrière finançant sur les impots locaux le soutien aux populations les plus pauvres.

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    1. "Le foyer d'immigrés de Vitry avait été mis en place par la municipalité voisine (de droite) de St Maur des Fossés" : comment a-t-elle fait pour implanter ce foyer sur la commune voisine ??? Ca demande des éclaircissements, non ?

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    2. Chaque commune avait son foyer d'immigrés: l'un était trop petit pour accueillir les travailleurs étrangers dans des conditions satisfaisantes d'hygiène et l'autre ne voulait pas d'immigrés supplémentaires dans son vaste foyer: une mauvaise querelle politicienne des communistes de Vitry qui, de surcroît, voulaient rejeter les migrants... Pas jili, joli !

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  2. C'est ENORME !
    Un militant communiste soutient le PCF même quand il recourt à la force contre des immigrés 'défavorisés'.
    Il ne fait pas de différence entre les méthodes "bourgeoises" (!) et l'envoi de bulldozers communistes...
    Sans doute perdure chez les électeurs de Mélenchon la nostalgique de la répression soviétique du Printemps de Prague (Tchécoslovaquie) par les chars du Pacte de Varsovie en août 1968.
    Si ils pouvaient, ils enverraient les tanks contre l'Elysée !

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  3. P. C. Françoisnovembre 28, 2011

    Moi j'ajoute que le premier de la liste est vraiment ringard de penser que les communes communistes ne profitent pas de la taxe professionnelle, car Dieppe reste communiste grace à la SNCF et Martigues et Port de Bouc dans les Bouches du Rhone grace à l'industrie pétro-chimique.
    Il faut réviser les vieux poncifs démago...

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