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mercredi 19 septembre 2007

Regroupement familial: évaluation requise du français pratique

PS : que la France soit le maillon faible de l’immigration en Europe !

Le premier article du projet de loi Hortefeux sur l'immigration, qui prévoit que les candidats au regroupement familial seront désormais évalués sur leur connaissance du français et "des valeurs de la République" dans leur pays d'origine, a été adopté mercredi. L'opposition a voté contre cet article.

Les élus ont également entamé avant la mi-journée l'examen de l'article 4 qui étend cette disposition aux conjoints étrangers de Français. La discussion a été âpre avec une gauche qui est longuement montée au créneau contre le gouvernement. Il s'agit de faire obstruction sur tous les sujets: aucun n'a encore été agréé par la gauche battue à la présidentielle et qui veut ignorer le vote populaire. On cherche encore les exemples de proposition constructive émanant du 'cabinet fantôme' ('shadow cabinet') socialiste, le bien nommé...

La presse militante refuse de souligner que la loi a été voulue par une majorité de Français(es), en conformité avec les politiques européennes de 11 pays voisins et insiste sur l'amendement le plus controversé du texte, sur les tests ADN, qui doit être débattu dans le courant de l'après-midi ou en soirée.

L'article 1 prévoit que les candidats au regroupement familial seront soumis dans leur pays d'origine à une "évaluation de connaissance de la langue et des valeurs de la République" française. Comme dans 11 pays européens, où on le sait les régimes ne sont pas moins démocratiques que la France, tels le Royaume –Uni ou le Danemark, l'un des modèles scandinaves qui inspirait Sa Cynique Majesté Royal en campagne présidentielle et en déficit d'idées…

Arnaud Montebourg (PS) qui réagit à défaut d’agir, l’action consistant, pour le PS et lui, à critiquer plutôt que proposer. Il a qualifié ces articles "d'humiliants", et Jean-Pierre Brard (PCF) de "liberticides". Ce qui ne fait pas avancer le problème et condamne la législation britannique, pourtant socialiste. "Vous voulez comprimer l'immigration familiale, environ 20 à 25.000 personnes par an. Or, ce qui a été multiplié par deux, ce sont les conjoints étrangers de Français, au nombre de 50.000. Votre texte vise à limiter cette immigration-là", s'est indigné Christophe Caresche (PS). Cette gauche-là veut ignorer les mariages blancs et gris.

Voix discordante au sein de l'UMP, Etienne Pinte, a jugé que l'évaluation du français "pose problème". E. Pinte est toujours vite dépassé.

Si le "test" est négatif, une formation sera organisée et l'admission sera accordée sous réserve d'une "attestation de suivi de cette formation dans des conditions qui seront fixées par décret". Un amendement de Nicolas Perruchot (NC) fixant un délai d'un mois pour la délivrance de l'attestation de suivi a été adopté.

Les députés ont par ailleurs abrogé une mesure adoptée en 2006 par le Sénat, autorisant les conjoints étrangers entrés régulièrement et vivant sur le territoire depuis plus de six mois à obtenir leur visa long séjour en France. Brice Hortefeux a jugé cette mesure "inapplicable". Les conjoints étrangers seront désormais contraints de retourner dans leur pays d'origine pour obtenir ce visa sauf s'ils sont déjà admis au séjour, comme les étudiants.

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