POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 30 novembre 2007

L'UNEF sans, mais le PS avec Julliard?

Départ et arrivée anticipés
Bruno Julliard quittera la présidence de l'Union nationale des étudiants de France
(UNEF) la semaine prochaine: c'est officiel. "J'avais dit au congrès de l'UNEF en mars que je partirai avant la fin du mois de décembre 2007, et j'ai confirmé aujourd'hui au bureau national que je quitterai la présidence de l'UNEF samedi 8" décembre, a-t-il expliqué. La surprise est faible, puisqu'il est âgé de 28 ans et que le renouvellement du Bureau aura lieu le 8 décembre.
Elu en juillet 2005, Julliard a confirmé: "Je pense que j'ai fait le tour. Il faut passer à autre chose". Il avait récemment indiqué qu'il ne souhaitait pas entrer en politique. Il prétend toujours qu'il souhaite achever ses études de droit public et se lancer dans la vie professionnelle.
Or, son nom a circulé comme possible candidat PS aux municipales 2008 à Paris. "Des conversations sur ce point ont eu lieu", s'est contenté d'indiquer un socialiste parisien. "Je n'ai pas pu partir pendant le mouvement de contestation de la loi Pécresse, parce qu'il fallait aller jusqu'au bout", a-t-il estimé. Indépendamment de cela, jusqu'aux élections, en tout état de cause!
Issu d'une famille "très engagée" au PS, il a créé le mouvement des jeunes socialistes (MJS, à 72% dans la mouvance B. Hamon - H. Emmanuelli- R. Hammadi) dans son département d'origine, la Haute-Loire, sous la houlette de la FSU (G.Aschéri, ci-contre dans son dos). Sa mère est maire socialiste du Puy-en-Velay et son beau-père adhérent au parti communiste. Il avait un temps pris sa carte au PS puis l'a rendue.

Tout récemment, dans le mouvement de contestation de loi sur l'autonomie des universités, qu'il a signée pour son syndicat, Bruno Julliard a dû essuyer des critiques, certains, y compris au sein de l'UNEF, lui reprochant d'avoir négocié la loi avec Valérie Pécresse cet été, de ne pas vouloir l'abrogation de ce texte et de rester dans une démarche de dialogue avec le gouvernement.
"Je suis plutôt satisfait de l'issue de cette mobilisation", rétorque Julliard, affirmant avoir obtenu des concessions - des "gardes-fous" - de la part du Valérie Pécresse sur les moyens budgétaires pour les universités et sur l'accompagnement de la loi.

Jean-Baptiste Prévost, 23 ans, vice-président de l'organisation, et étudiant de 23 ans en master à Sciences-po Paris et en Histoire à Paris I, sera élu à la présidence, puisqu'il est seul candidat à sa succession. "Nous sommes syndicalement très proches, donc il y aura une continuité", a assuré Bruno Julliard.
Sa feuille de route est précisée. Julliard estime en effet qu' "il faudra travailler à plus d'unité dans le milieu étudiant" et qu'un rapprochement serait souhaitable entre l'UNEF et des syndicats comme Sud-Etudiant ou la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes). "On a besoin d'un grand syndicat étudiant". Qui passera par une sorte d'OPA, dont l'une ne serait guère amicale…

Petit détail sans importance… Le mandat de Bruno Julliard courait jusqu'en 2009 ! Dans deux ans… Les municipales et ses ambitions politiques personnelles, deux occasions opportunes à saisir pour mettre un terme à la contestation au sein de l'UNEF.
Qui a dit qu'il serait aussi candidat à l'ouverture?

1 commentaire:

  1. Il est clair que Bruno Julliard a reçu mandat du PS pour casser le mouvement des étudiants, tout comme c'est la cas de Chérèque pour les actions des cheminots.
    La consigne est silence dans les rangs jusqu'aux élections de 2012

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):