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samedi 2 février 2008

Prof victime d'un retour de gifle de l’idéologie Meirieu-IUFM

Les théories fumeuses et creuses sont les plus cinglantes
Un site d’éducateurs marxistes improbables (assez piètre et mal tenu) peut être cependant éclairant. Nous ne sommes pas responsables de son orthographe (puisque nous sommes des ânes), ni de sa ponctuation approximative, voire hasardeuse . On y trouve ceci:

Titre- La violence à l'école : violence des ados, ou violence des adultes...
[le ton est donné ; ce n’est même pas une interrogation, mais une accusation de départ]
Souvenez-vous, pendant les élections présidentielles : François Bayrou donne une gifle à un adolescent à Strasbourg. La portée symbolique de ce geste est importante [adjectif pauvre, pensée pauvre, jugement peu convaincu] me semble-t-il. Bon gré, mal gré, François Bayrou est un représentant clé du système éducatif français : il a été prof de lettres et ministre de l'EN, dans ces conditions il ne peut pas simplement se vanter d'avoir réagit [ortho] "en bon père de famille" ; de plus, ce geste s'inscrit dans le discours sur l'insécurité qui a été le credo [latin repoussé dans l’Eglise, mais maintenu dans la langue vernaculaire et terminologie connotée dans le contexte laïc de l’école de la République !) des candidats à l'élection présidentielle, nous en vivons les conséquences...
Un grand pédagogue (pas Bayrou, un autre!..., parce que russe et marxiste) a eu un jour à gérer une situation difficile : "Aujourd'hui j'ai donné une gifle à un élève" écrit Makarenko dans un de ses poèmes pédagogiques [la poésie des coups]. Vous connaissez l'histoire de la gifle à Zadorov. Je reviendrai simplement sur ce que répond Makarenko quand on lui demande s'il pense que cette méthode a porté ses fruits : "Je ne l'ai naturellement jamais pensé. C'était là un geste de désespoir et d'impuissance dans toute la force du terme." [Anton Semionovitch Makarenko : pédagogue et « émancipateur » (sic) reconnu sous … Staline : l’école est laïque, mais les références idéologiques tenaces le sont-elles ?] Est-ce uniquement cela ? La gifle est un symbole [des violences staliniennes?]: elle montre qu'il y a ou une certaine relation de domination, entre l'adulte et l'ado en général et dans une situation pédagogique un rapport hiérarchique entre le maître et l'élève [relation de patron à ouvrier] . Autour du droit à gifler c'est une relation d'autorité et de respect qui se joue [ex: les purges staliniennes].
Il existe une nombreuse littérature qui traite de la violence à l'école, nous sommes en train de sélectionner des auteurs et des notes de lecture. toutes les collaborations seront les bienvenues.
(texte récent non daté)

Autre élucubration pédante et inutile?
"Eirick PRAIRAT a enseigné [pendant] plusieurs années à l’IUFM de Lorraine où il a dirigé le Groupe d’Etude des Conditions et Processus d’Apprentissage et de Socialisation (GECPAS). Il est aujourd’hui Professeur de sciences de l’éducation [gag !] à l’Université de Nancy 2.
- à propos de la violence à l'école :
L’expérience des communautés scolaires de Hambourg a définitivement scellé l’échec des pédagogies de l’abstention. La question n’est donc plus de savoir s’il faut sanctionner [nécessité ?] mais comment sanctionner. Il faut [obligation morale ?] bannir l’emportement et la colère. L’homme emporté ne punit pas, il se venge. [Faux ! la vengeance –réparation morale- est froide et calculée, mais la colère –excitation agressive- est ‘chaude’ et non maîtrisée]
Il faut l’énonciation de ce au nom de quoi on punit. En énonçant les lois, le magister [ !] indique une instance qui lui est extérieure et qui vaut pour tous. La punition n’est plus le caprice du prince. [cette terminologie idéologique évoque la ‘lutte des classes’ mais nous éloigne du contexte scolaire où le prince peut être le ‘grand’ qui castagne ses petits camarades de récréation ; si toutefois ce n’est pas le fils du notaire qui évacue son agressivité de classe sur le fils du garde champêtre…] Il faut une sanction proportionnée à la faute. C’est une règle élémentaire de justice rétributive [foin de la justice ‘redistributive’]. La punition analogique, dérivée de la peine du Talion [Ancien Testament], a été une forme punitive très prisée dans les petites écoles, car elle tend à établir une correspondance symbolique immédiate entre la nature de la faute et celle de la punition. [l’équité n’est donc pas formatrice] Il faut tendre [jugement de celui qui sait] vers la modération. Quoi qu’il en soit de la réalité effective, on peut dire que la tradition philosophico-pédagogique, dans son ensemble et dans ses intentions, s’est ralliée à la proposition montaniste [peu laïque, puisqu’inspirée d’un mouvement chrétien hérétique du IIe siècle apr. J.-C. !…] d’une « sévère douceur » (attitude qui n’excluait pas, le cas échéant, le recours à la manière forte,) [qu'en toute simplicité le commun des mortels appelle 'une main de fer dans un gant de velours: trop simple!]. [‘manière forte’ non définie par l'éminent universitaire dans ses contours ‘effectifs’ : pour nous, ce sera le salé-sucré !]
Quelles fins poursuit la sanction éducative ?
Une fin psychologique. Réconcilier un sujet divisé. Que la sanction soit proportionnelle à la faute, cela s’entend et nul ne le contestera, mais, qu’elle soit le parfait symétrique de celle-ci, cela n’est guère souhaitable. La sanction n’est pas une contre-violence censée annuler une violence première, mais, un coup d’arrêt pour rompre avec la spirale du faire mal/se faire mal . [le prof insulté ne gifle pas le petit violent, mais tend la joue : outre que les idéologues laïcs de l’éducation nous prêchent le Nouveau Testament, ils incitent les enseignants à la ‘résistance passive’ : prendre des coups, sans en donner. Des Gandhi contre les colonisateurs ados des classes de la République]
Une fin éthique [pour ne pas dire ‘morale’ : on n’est pas au catéchisme, mais on le fait sans le savoir]. C’est aider, à un moment donné, un sujet singulier à advenir [des groupes de 24 à 30 par classe, à traiter en sujets singuliers, et cela cinq ou six et sept fois par jour…]. Elle est un moyen de promouvoir l’émergence de la liberté en imputant, à un sujet, les conséquences de ses actes [Si on s’adresse à des sujets doués de raison]. Celui qui a commis la faute n’aura peut-être pas agi de son plein gré [sauf s'il est prof, et surtout s'il est CRS dans les quartiers], il aura peut-être été le jouet de l’influence de son entourage ou, simplement, de ses impulsions [‘impulsions’ ou ‘pulsions’, les asiles et les prisons sont pleins de ces victimes-là, quand elles ne sont pas relâchées dans la nature]. Mais, le fait de lui attribuer la responsabilité de ses actes le mettra, en quelque sorte, en situation de s’interroger progressivement sur ceux-ci [on a tout son temps et les programmes scolaires ne sont pas lourds] et d’en être, de plus en plus, le véritable auteur. [c’est ignorer l'esprit ‘responsable, mais pas coupable’ que nous devons en France à la socialiste Georgina Dufoix, dans cette petite affaire ordinaire du sang contaminé qui frappa quelques 'sujets singuliers': autrement moins grave qu'une claque à gamin mal élévé par son gendarme de père. Quant au ‘coupable’ mais ‘irresponsable’ ? C’est tant pis pour la victime].
Une fin politique. C’est réhabiliter, l’instance de la loi, garante du vivre ensemble [que la gauche radicale -les trotskistes en particulier- a bien assimilée, comme chacun sait]. La sanction vise donc à rappeler la primauté de la loi et non la prééminence du maître [les profs au fond de la classe, près du radiateur, mais 'l'apprenant au centre du système', donc au bureau!]. Une sanction, qui se prétend éducative, ne peut être utilisée comme une stratégie de réactivation du pouvoir magistral [de domination, voire d'oppression?], elle ne peut que réaffirmer la centralité de la loi. [Pour ne pas tourner en rond en nous mordant la queue, quittons le niveau théorique pour nous abaisser au détail pratique : Qui applique la loi ? Et comment ?]
Éduquer, c’est tendre à limiter, autant que faire se peut, le recours à la sanction [et à l'insulte?], en faisant, de l’espace éducatif, un espace privilégié pour accéder à l’ordre de la parole et de la raison [et non pas du raisonnement].
Ceci [ou cela] étant, il subsistera toujours des moments de crise et de tension, des situations-limites qu’il faudra bien savoir traiter au mieux des intérêts du groupe et de l’enfant concerné."

Que la conclusion est belle ! Stagiaires IUFM en formation, vous voilà bien avancé(e)s.
Maintenant, vous pouvez ‘prendre vos classes’. Vous n’avez plus qu’à mettre en pratique. Ne me dites pas merci !
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