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jeudi 20 mars 2008

Airy Routier, rédacteur en chef du Nouvel Obs et inconscient

L’irresponsable écrit à Carla Bruni, sa victime
Airy Routier, le rédacteur en chef (s’il vous plaît !) du Nouvel Observateur (!) a adressé cette lettre manuscrite à Carla Bruni, épouse actuelle de Nicolas Sarkozy, à propos de l'affaire du SMS supposé. Professionnel qui a atteint l’âge de la retraite, exprime ici la légèreté de son activisme contre le pouvoir.

Viser les personnes, pour au final s’en excuser, est un comble que la morale individuelle et la déontologie professionnelle pourrait condamner dans la « république du respect », virtuelle et ambiguë.

Le texte de la lettre:
Paris le 12 mars 2008
Madame Carla Bruni Sarkozy
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg St Honoré
PARIS (8è)

Madame,
En marge de la controverse publique concernant la publication, sous ma plume, du contenu d'un SMS contesté, je tenais à vous dire, personnellement, que je regrette de n'avoir pas mesuré alors à quel point cette publication avait pu vous blesser.
C'est pourquoi je vous adresse toutes mes excuses et vous prie de bien vouloir les accepter.
Veuillez croire, Madame, à l'expression de toute ma considération.

Le facsimilé de la lettre :

1 commentaire:

  1. Extrêmement intéressant-- pas le contenu, mais la forme.

    Je suis sûr qu'il y a énormément à dire sur l'écriture de Mr Routier.

    Sans même entrer dans les considérations graphologiques élaborées et discutables, le manque de respect envers la destinataire est parfaitement mis en évidence par le manque total d'attention porté à la rédaction: il est inadmissible d'envoyer à qui que ce soit une lettre (d'excuses!) dont les lignes ne sont pas droites, "montent" terriblement, manquent de se "heurter".
    Ce n'est pas une lettre mais un brouillon écrit en vitesse, à contre-coeur, avec dégoût et mépris, et sans la moindre sincérité (uniquement par peur d'une condamnation, en comptant sur le Président pour tenir sa parole et retirer sa plainte-- malgré la lâcheté de l'individu, qui n'écrit même pas à la victime de sa campagne de calomnie, mais l'ignore).

    De nombreux professeurs rejettent avec raison des copies rédigées ainsi, et je suis sûr que Mr Routier lui-même n'admettrait pas qu'un collègue lui remette un torchon pareil.

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