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jeudi 10 avril 2008

Les lycéens s’accommodent de casseurs dans leurs rangs

Xavier Darcos : « Ce pays n’est pas raisonnable »
Les responsables politiques
qui ne condamnent pas les actions des casseurs
sont coupables.
Quant aux organisateurs des manifestations, sont-ils raisonnables ?
Mardi 8, le ministre de l’Education a dit « comprendre » les inquiétudes des lycéens quant à leur avenir, mais Xavier Darcos a qualifié d’« absolument hystériques » les violences qui ont eu lieu vendredi et lundi dernier dans des lycées de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), d’Ermont et d’Arnouville (Val-d’Oise). Des dizaines de casseurs ont pénétré de force dans ces établissements, vandalisant du matériel et s’en prenant violemment au personnel enseignant et administratif. « Ce pays n’est pas raisonnable », a ajouté Xavier Darcos.

"Les casseurs étaient au moins 100 devant le lycée,
on a eu peur"
Au lycée Gustave Monod d’Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), le proviseur-adjoint du lycée général Philippe Lods avoue : "On a préféré fermer pour apaiser les esprits qui semblent en avoir bien besoin". En fin de matinée, les élèves ont pris peur quand un groupe d’une centaine de jeunes s'est dirigé vers le lycée et que des dégradations et des affrontements avec la police s’en sont suivis. Le proviseur explique à son tour: "Jusqu'à 11h, le mouvement de grève se déroulait sans problème, dans une ambiance bon enfant. Certains cours étaient assurés" […] "Après, vers 11h-11h30, ça a dégénéré. Un groupe de casseurs cagoulés, qui pourrait venir d'Argenteuil, a débarqué. Je ne saurai pas dire combien ils étaient mais ils ont commencé à jeter des pavés, à brûler une voiture,... Une épaisse fumée noire flottait dans l'air. Il y avait aussi des bombes lacrymogènes. Ce qui a conduit à des affrontements avec la police. On ne connaissait pas ces jeunes, ils ne sont pas du lycée." A noter au passage que l’usage des gaz lacrymogène n’est pas une exclusivité policière…
Il y a eu des incidents en marge des manifestaions de lycéens dans le Val-de-Marne mardi matin. Des casseurs se sont joints aux cortèges. Et seulement une vingtaine de personnes ont été interpellées, principalement à Créteil selon la police.
En milieu de journée, un groupe de jeunes pilleurs, dont le nombre n'a pas été précisé, a pénétré dans le centre commercial de Créteil. La plupart des magasins étaient fermés. Une dizaine de jeunes ont été interpellés après des vols commis dans un hypermarché. Six autres éléments incontrôlés ont été interpellées en début de matinée aux abords du lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre pour des jets de projectiles et des incendies de poubelles.
Au total, plusieurs centaines de lycéens s'étaient rassemblés mardi matin devant leur établissement à Vincennes, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Villeneuve-le-Roi, Cachan ou Champigny-sur-Marne.Celui-ci dénombrait mardi six lycées bloqués dans le Val-de-Marne (dont Jean-Macé à Vitry-sur-Seine et Maximilien-Sorre à Cachan).

Les enseignants du SNES-FSU, qui encadrent les lycéens dans la rue, sont-ils plus raisonnables que leurs élèves? Plus raisonnables et plus responsables ? Plus respectables aussi, lorsqu’ils auront l’audace de demander un effort supplémentaire aux Français lorsqu’ils exigeront davantage de crédits ?

1 commentaire:

  1. "Les responsables politiques
    qui ne condamnent pas les actions des casseurs sont coupables."

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    Qui les défend toujours?
    La Gauche.

    Qui avait soutenu la centaine de criminels qui avaient lancé l'attaque contre la Gare du Nord?
    La Gauche, Mme Royal en tête.

    Rien d'étonnant, puisque la Gauche défend déjà les pires criminels-- ces déchets de l'humanité que sont les pédophiles.

    Ce que ne comprend pas la Gauche, c'est que ces hordes de criminels (dealers, voleurs violents, violeurs, batteurs et brûleurs de femmes) n'ont rien à faire d'elle et ne sont pas contrôllables.
    Ils sont bien contents d'être encouragés à détruire et agresser et d'être récompensés par des campagnes pour la drogue et l'absence de condamnations au tribunal, mais ils n'ont rien à faire du projet politique de la Gauche (prendre le pouvoir-- c'est l'unique projet).

    Des millions ont été engloutis dans la construction et la reconstruction de centres sportifs ou "culturels" hyper-sophistiqués, dont ces hordes criminelles n'ont rien à faire, et ont toujours brûlés sitôt inaugurés.

    "Il faut comprendre".
    "C'est l'expression de leur mal-être".
    "Ce sont eux les victimes."

    C'est ainsi que l'on obtient "un vent de violence".

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