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samedi 17 mai 2008

Service minimum : à Lyon, les élus UMP donnent l’exemple

Des élus citoyens d’avant-garde au service des plus défavorisés
Le maire conservateur PS refuse d'organiser le dispositif voulu par les Français et donc par Xavier Darcos. Qu’à cela ne tienne, des élus de droite du IIe arrondissement pallient les insuffisances de la municipalité socialiste.
Les élèves des classes en grève à Lyon ont été accueillis jeudi par trois groupes scolaires seulement, tous situés dans le IIe arrondissement, l'un de ceux qui ont fait le bon choix de rester à droite après les élections municipales.
La défiance municipale
Après que la Mairie socialiste a annoncé il y a quinze jours son refus de mobiliser les agents municipaux pour ce jour de grève, les enfants risquaient de manquer l’école. Le maire divers droite du IIe, Denis Broliquier, dont l'arrondissement compte quelque quatre cents écoliers, a décidé de mobiliser ses élus et des parents d'élèves délégués pour organiser une garde dans trois des sept groupes scolaires les plus touchés par le mouvement. Depuis le début de la semaine, des affichettes étaient placardées pour prévenir de cette grande récré : accueil aux horaires de classe habituels et pique-nique à midi pour les enfants qui auront apporté leur déjeuner. Festif, non !
La volonté de Denis Broliquier est clairement de faire un coup d'éclat et de «montrer que la garde est tout à fait facile à organiser. Le refus de Gérard Collomb est idéologique. La Ville de Lyon se trompe de combat et prend les familles lyonnaises en otages pour régler des comptes politiques entre gauche et droite, alors que le rôle des élus est de rendre service», estime-t-il. Sans compter que les prétextes du manque de moyen et de la sécurité sont fallacieux.
À la mairie de Lyon, on avait en revanche les moyens du chantage aux problèmes de responsabilité municipale et de coût de la mesure, mais Gérard Collomb n'a pas souhaité réagir, laissant commenter la décision à son adjoint aux Affaires scolaires, Yves Fournel. Celui-ci voit dans l'opération un «coup d'esbroufe» de la mairie d'opposition quand dans le même temps nombre de mairies UMP n'organisent pas la garde. Et de souhaiter «bien du plaisir» à Denis Broliquier pour expliquer aux parents de l'école Lamartine pourquoi des postes seront supprimés l'an prochain.

A Lyon, il est mal vu de faire de la résistance et de sortir du rang pour donner l’exemple de la résistance citoyenne et de la bonne volonté au service de la population. Toutes tendances confondues. La « république du respect », en somme…

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