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samedi 17 mai 2008

Service minimum : union sacrée des partis et des syndicats contre les Français

La gauche méprise l’avis des Français et leur crée des problèmes
La gauche n’a rien à faire que les Français soient à plus de 60% favorables à l'accueil obligatoire à l'école.
C’est
- une revendication des Français,
- une promesse électorale du candidat Sarkozy
- et une réforme plébiscitée par 60% de la population.
Syndicalistes et responsables de partis, tous de gauche cherchent à s’unir pour combattre le service minimum d’accueil en cas de grève dans l'Education nationale.
La presse rangée derrière les syndicats et partis de gauche présente d'ailleurs le projet de réforme de façon partisane. Contre l’avis de la nation, elle prétend que l’opposition défend le service public qu’elle désorganise et met à mal en multipliant les mouvements d’action et journées de grèves. Elle considère qu’un projet voté par les élus de la nation dans les deux Chambres du Parlement imposerait un service minimum d'accueil obligatoire en cas de grève.
Une certaine presse tient un discours politique
Selon cette presse qui manipule l’opinion, des syndicats d'enseignants –mais pas tous– et le Parti socialiste –ignorant le PCF, comme s'il était d’accord ou inexistant ! – affirme que le chef de l'Etat aurait voulu remobiliser la droite qui, toujours selon elle, serait en proie au doute en cherchant à porter atteinte au droit de grève et dénoncent une "provocation."

Or, cette interprétation partisane veut ignorer PLUSIEURS FAITS :
un premier test du service minimum d’accueil des enfants dans le primaire a déjà eu lieu le 24 janvier 2008 (un jeudi !) LIEN PaSiDupes
Xavier Darcos dans une note datée du 23 avril envoyée aux recteurs et aux inspecteurs d'académie déclarait alors : «Je souhaite poursuivre et amplifier l'expérimentation du service minimum d'accueil mise en place à l'occasion de la grève» du 24 janvier. Initialement prévu pour entrer en vigueur à la rentrée 2008 et sur la base de volontariat, le SMA avait finalement été expérimenté dès janvier 2008 dans des écoles primaires d'environ 2.000 communes selon le ministère, du fait de la "rentrée sociale" permanente. Dans cette note, le ministre estime que l'expérimentation de cette mesure a «démontré son utilité en assurant l'égal respect du droit de grève des personnels et de la liberté de travail des familles». La surprise de la presse militante est donc feinte, à moins qu’elle ne sache pas ce qu’elle écrit… Le Figaro cite en effet deux agences: A* et l’A*P… Lien Le Figaro.
ce projet de réforme (SMA) fait partie du projet présidentiel du candidat Sarkozy qu’une majorité de Français a choisi. Et préféré à celui de Sa Cynique Majesté Royal, la candidate de la gauche, nettement battue de 6 points.
Comme annoncé, cette expérimentation a donc été renouvelée ce 15 mai, avant que le projet ne soit soumis au Parlement. Le projet n’est donc ni un coup de tête, ni une provocation un soir de grève !

INFO OU INTOX ?
Qu’écrit l’agence R****** ? Elle livre cette interprétation tendancieuse: « Le président français a pris cette initiative au soir d'une journée de grève et de manifestations dans la fonction publique ». Et de quoi cette agence accuse-t-elle aussi le ministre de l'Education ? « Xavier Darcos a nié toute provocation de la part du chef de l'Etat, qui ne fait, selon lui, que tenir sa promesse électorale sur la continuité du service public. »
Selon la même agence, la journée de grève et de manifestations dans la fonction publique aurait rassemblé pas moins de 250.000 à 450.000 personnes en France, selon les estimations syndicales dont la fourchette est très approximative mais généreuse. Mais, manifestant son parti pris, l’agence de presse R***** ne mentionne pas l’estimation de la police. Or, les manifestations ont réuni en France entre 200.000 personnes selon la préfecture de police, et 300.000 manifestants selon la FSU. Ce sont les chiffres du Nouvel Observateur : on se demande donc quels verres grossissants portent les journalistes d’agence de presse. Il conviendrait toutefois que les organes de presse partagent les mêmes délires...
Les taux officiels de mobilisation dans l’Education, maintenant ? En moyenne, 46,16 % des professeurs des écoles, soit moins d’un instituteur sur deux, et 33,55 % des enseignants des collèges et lycées, soit deux profs sur trois qui n’étaient pas grévistes, selon le ministère de l'Éducation.

Opposées à la volonté populaire, des organisations syndicales réactionnaires entendent réagir lors de deux rendez-vous fixés après le premier test de janvier dernier : une manifestation nationale dans l'Education prévue dimanche à Paris et une nouvelle journée d'action le 22 mai sur les retraites. Encore un jeudi : les programmes scolaires seront-ils bouclés dans les disciplines à l’emploi du temps de nos enfants le jeudi ?
Nicolas Sarkozy : « les Français jugeront ».
"Si les socialistes sont contre, c'est leur droit, je respecte leur opinion, mais les Français jugeront", a-t-il dit lors d'un déplacement en Seine-et-Marne. "Les Français réfléchiront à tout cela, ils verront à qui il faut donner raison." La presse engagée les aidera à se forger une opinion...

Nicolas Sarkozy a annoncé qu'un projet de loi serait déposé "avant l'été" pour instaurer dans les écoles primaires "un droit d'accueil" des enfants les jours de grève.
Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, a en outre annoncé la création d'une "agence nationale de remplacement" dès la rentrée 2009 pour pallier les absences des enseignants.

Mais les syndicats souhaitent opposer les Français
Protecteur de l’école obligatoire à ses heures, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, oppose le droit de grève au droit des enfants à l’accueil en milieu scolaire et à celui des parents à la protection de leur pouvoir d’achat.
"La ligne rouge à ne pas franchir, c'est les conditions d'exercice du droit de grève, et là elle est franchie", a involontairement ironisé sur Europe 1 le syndicaliste rouge.

Frédéric Lefèbvre dit ce qu’il fallait taire
"À aucun moment un rapport de force n'a été engagé et les syndicats seraient mieux inspirés de s'occuper des professeurs mis à dispositions pour d'autres activités, notamment syndicales et qui de fait, ne sont pas chaque jour en face des élèves", réplique dans un communiqué Frédéric Lefebvre (UMP).
"Monsieur Aschieri va-t-il comprendre que la grève ce n'est prendre en otage les familles?", ajoute le porte-parole du parti majoritaire, en annonçant que l'UMP a lancé une consultation de ses maires sur ce projet.
Les mots d’ordre
Bien que la notion de service minimum née de la nécessité soit ancienne, la gauche fait semblant de ne pas l’avoir vu venir. Lien de 2004
Un syndicat non représentatif, l'Unsa-Education, exprime haut et fort son mépris des familles. Selon ce syndicat centré sur ses certitudes archaïques, Nicolas Sarkozy manifeste par sa décision "un cinglant mépris aux revendications exprimées le 15 mai". Il ne rappelle pas que la journée n’a pas eu le succès escompté. "C'est un triple mauvais coup : contre le droit de grève, contre les enseignants, contre le dialogue", a-t-il dit. L’écho lui répond : "C'est un triple mauvais coup : contre le droit à l’accueil, contre les familles, contre le droit au travail".
Comme la non moins conservatrice CGT qui dénonce une "opération de diversion", le futur ex-Premier secrétaire du PS, l'immobiliste François Hollande, a eu le sentiment que le Chef de l’Etat "n'est pas là pour améliorer le service public [sic], il est là pour chercher dans un moment difficile pour lui, dans les sondages, dans sa propre majorité, un moyen de retrouver le contact", a-t-il imaginé sur France info.
Hollande a fait la synthèse. En effet, il a d’une part estimé que le chef de l'Etat cherchait à diviser les Français et il a d’autre part hasardé qu'un tel texte serait non seulement impraticable, avec probablement la meilleure volonté du monde et le goût du service de la population, mais inconstitutionnel.
"C'est une mise en cause d'une liberté qui est donnée à chaque commune d'organiser son service d'accueil aux enfants", a-t-il expliqué. L’éducation n’est donc plus nationale. Et que sont devenues l’obligation scolaire et l’instruction obligatoire ?

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