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vendredi 25 juillet 2008

La dictature de l’écologie et les fuites d’uranium à répétition

Les guerriers Verts répandent la peur dans nos campagnes
PaSiDupes avait l’intuition que la loi des séries des malveillances sur les lignes SNCF lors des manifestations syndicales du printemps dernier s’appliquerait à son tour aux centrales nucléaires dans un proche avenir. En effet, lorsqu’un secteur est placé dans l’œil du cyclone des réformes, le hasard qui fait bien les choses vient soudainement à l’aide des militants qui, sans la main secourable de ce hasard-là, peineraient à prouver qu’un risque quelconque menace, tantôt les emplois ou les retraites, tantôt les installations ou le secteur industriel tout entier.
Or, comme prévu, on apprend précisément d’une agence de presse étrangère que « des salariés » ont été évacués mercredi de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) à la suite d'une alerte et cent personnes ont été légèrement contaminées par des particules radioactives, a annoncé EDF. Notons au passage que « des salariés » sont concernés, selon cette agence de presse, si on a une orientation sociale ou syndicale, voire politique d’une question, mais que, si on a une approche humaniste, on y voit « des hommes », avant tout…

Une porte-parole du groupe EDF apporte des précisions.
"Suite au déclenchement de balises et conformément aux procédures de sécurité, les 97 intervenants d'EDF et d'entreprises extérieures sur les chantiers en cours dans le bâtiment ont été invités à quitter les lieux" dans la matinée.
Chaque personne concernée a été conduite au service médical du site pour subir un examen complet "afin de contrôler la présence d'éventuelles traces de contamination", a-t-elle ajouté. EDF a également fait examiner 32 personnes qui avaient quitté les lieux avant l'incident.
Sur l'ensemble des personnes examinées, 39 présentent des traces inférieures au seuil d'analyse et 61 "de faibles traces de radioéléments, inférieures au quarantième de la limite réglementaire".
Au total, 100 personnes ont donc été légèrement contaminées, et non 70 comme l'entreprise l'avait indiqué dans un premier temps afin d'informer en temps réel, a souligné la porte-parole.
"Des analyses se poursuivent pour déterminer les causes de cet événement qui, qui n'a pas de conséquence ni sur la santé des personnes, ni sur l'environnement", précise EDF dans un communiqué.
Le 7 juillet, 74kg d'uranium en solution s'étaient échappés de l'usine Socatri du site de la centrale nucléaire du Tricastin à cause d'une défaillance d'une cuve de rétention.
Les autorités ont affirmé que cet incident, qui a suscité de vives réactions des écologistes, n'avait pas eu de conséquence ni sur la santé des personnes ni sur l'environnement.
Mais le réseau "Sortir du nucléaire" est évidemment d’un avis différent et a aussitôt réagi. Ce réseau militant s’est derechef livré à une généralisation à toutes les installations nucléaires, toutes générations confondues, et au secteur entier, comme précédemment. Lire PaSiDupes et le comportement d'Alain Trautmann, l’un des activistes anti-nucléaires. Le "nouvel événement grave" de la contamination de salariés de l'usine survenu mercredi "met en cause l'industrie nucléaire."
Le problème est pour eux moins humain que politique.
"Contrairement au discours officiel qui prétend que ces contaminations ne sont pas dangereuses, Sortir du nucléaire rappelle que, dès 1990, la très officielle Commission Internationale de Radioprotection (CIPR) a admis que toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique"
, déclare l'association dans un communiqué.
« Un risque »
Quel risque ? Les dictateurs de l’écologie
brandissent volontiers l’arme de la peur, de préférence ancestrale (celle de la mort) et irraisonnée (incomprise et potentielle), mais désormais génétique, celle qui nous frappera et, après nous, toute notre descendance. L’imposture de ces extrémistes consiste à annoncer l’apocalypse, à désigner des coupables politiques et à prendre la posture de redresseurs de torts. Ces anti-républicains entendent nous dicter nos comportements, nous culpabiliser et nous priver de libertés.
Trautmann vit-il claquemuré dans son logis, de peur, en mettant le nez dehors, de se faire écraser par un fiacre?

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