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jeudi 4 septembre 2008

Le Président de la république appuie les décisions dans l'affaire Clavier

La 'com' des indépendantistes corses, instrumentalisée par l’opposition
Le PS et François Bayrou prétendent que des actions violentes beaucoup plus graves sont monnaie courante en Corse, sans pour autant assurer qu’elles ne sont pas sanctionnées, mais estiment que, s'appliquant à un pourtant bien peu réactif responsable policier, la sanction , qu'ils estiment disproportionnée, sans avoir eu accès au dossier, serait due au seul fait que l'intrusion dans une propriété privée visait un ami personnel de Nicolas Sarkozy. Les démocrates de gauche n’admettent donc pas que les proches du chef de l’Etat soient respecté dans sa personne et ses biens, comme tout citoyen. Les amis sont prévenus : pour cette gauche, les amis du président sont des ‘sous-hommes’, comme dirait l’ami socialiste, Georges Frèche.

L'opposition socialiste, le président du MoDem, François Bayrou, et les syndicats de police ont critiqué le limogeage de Dominique Rossi, un policier Corse chevronné et apprécié dans le milieu corse et dont les résultats en Corse sont jugés bons par les Corses et l’opposition.
Des policiers partisans soutiennent l'option corporatiste et laxiste que Dominique Rossi
aurait voulu laisser faire l'action dans la villa plutôt que de risquer des incidents en usant de la force. C’est en effet une méthode pour se faire accepter par les indépendantistes. Savoir donc quand D. Rossi juge qu’une violation de propriété justifie son intervention : celle de l’ami Depardieu ?

Nicolas Sarkozy a confirmé en Conseil des ministres qu'il "soutient pleinement" la décision, prise par la ministre de tutelle, de limoger le responsable de la sécurité en Corse, tandis que l'opposition fustige ce qu’elle appelle "le fait du prince" par réflexe, occupée à plein temps par ses querelles intérieures de personnes et leurs alliances.
Il a souligné qu'être un ami du président "ne devait pas entraîner le fait d'avoir moins de droits que les autres citoyens", ce qui est le cas de l'acteur Christian Clavier, dont la propriété a été envahie par une cinquantaine d’indépendantistes qui l’ont choisi plutôt que celle de Gérard Depardieu, pour des raisons manifestement politiques.
Le chef de l'Etat a dû rappeler à l’attention de la gauche politique et médiatique qu’ « il s'agit véritablement d'une atteinte à la vie privée qui s'est produite », précisant en outre qu’ « il n'y a pas eu de réaction de la part des pouvoirs publics », rapporte Luc Chatel, porte-parole du gouvernement.
Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a d’ailleurs revendiqué mercredi la paternité de la décision. Interrogée par la presse après le Conseil des Ministres sur la nature des dégradations commises, Michèle Alliot-Marie a répondu : "Dégradation des droits de la République. Il y a un droit de propriété, on ne pénètre pas chez les gens sans une autorisation, on ne s'installe pas chez eux, on ne fait pas pression sur des gens. C'est la liberté individuelle qui est en cause".
"Le président de la République a rappelé que sa politique consistait à assumer les responsabilités. Lorsqu'on est préfet, on assume ses responsabilités", a-t-il réaffirmé. Il ne laissera pas les nationalistes bafouer la république. Dominique Rossi a été muté à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

La gendarmerie de Corse a entrepris une enquête sur l'intrusion d'indépendantistes dans la propriété de Christian Clavier samedi dernier près de Porto-Vecchio, action qui a motivé la sanction à l'encontre du responsable de la ccordination de la police, Dominique Rossi, lequel admet qu’il avait effectivement eu connaissance du projet d’invasion de la propriété de l’artiste continental.
Selon les enquêteurs, les gendarmes qui opèrent dans le cadre d'une procédure ouverte pour "violation de domicile" par le parquet d'Ajaccio ont auditionné mardi sur place Christian Clavier pendant plus de trois heures et le couple de gardiens de sa villa.

Il ressort de ces auditions que l’intention des indépendantistes était médiatique
Les nationalistes ont réussi à faire parler d’eux et la presse d’opposition a exploité l’intrusion au maximum, mais 'aucune violence ni aucun dégât n'a été commis. Le seul fait litigieux consigné en procédure concerne le jet dans la piscine d'un coq d'ornement en plâtre, mais néanmoins emblème national des Français, à l’exclusion des indépendantistes corses.
Christian Clavier, qui était en mer au moment des faits mais a été contacté par téléphone par les gardiens de la villa, a déclaré aux gendarmes que, contrairement à une première version des faits rapportée samedi par une certaine presse imaginative, il n'a pas demandé que soient servis des rafraîchissements aux intrus.

« Faire la misère », comme on dit dans les quartiers continentaux
Les activistes nationalistes , qui sont restés une heure au bord de la piscine, n'ont bu que de l'eau (de la piscine ?), ont dit les gardiens. Personne n'a pénétré dans la maison, sauf un homme âgé accompagné d'un gardien pour un besoin naturel, selon les témoignages recueillis, jusque dans le détail. Pour rester sérieux…
Le parquet d'Ajaccio va maintenant décider, au vu de ces éléments, dont l’état de la prostate du vieux monsieur, bien qu’aucune boisson n’ait été servie, s'il poursuit ou non les indépendantistes, dont leur chef de file, Jean-Guy Talamoni.
Jean-Guy Talamoni, avocat de profession, est né en 1960, sur le continent, à Saumur (Maine-et-Loire), mais se revendique du nationalisme corse. Il est militant du parti indépendantiste
Corsica Nazione Indipendente et président du groupe nationaliste à l’Assemblée de Corse (« Unione naziunale », royalement 17,34 % des suffrages). Il est également conseiller municipal de Bastia (Haute-Corse, département français) et membre du Conseil de la langue et de la culture Corse. La propriété de Christian Clavier est située à Porto-Vecchio, en Corse du Sud à 143 km de Bastia.
Arrêté par le « Raid » en avril 2004, le jour même de l’installation de la nouvelle Assemblée de Corse, dans le cadre d’une procédure « anti-terroriste », il fut remis en liberté après quatre jours de garde à vue et de graves affrontements à Bastia entre manifestants et policiers. En avril 2005, le parquet de Paris demanda sa condamnation à trois ans de prison, dont deux fermes et en mai 2005, il fut relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, précisant qu’ « aucun acte personnel, sous quelque forme que ce soit, ayant concouru aux faits d’extorsion de fonds n’est susceptible d’être imputé à Jean-Guy Talamoni. »

Le successeur de Dominique Rossi, Gilles Leclair, est allé mercredi en Corse pour une première prise de contacts.
Arrivé en début d'après-midi, il s'est rendu à la préfecture de région pour découvrir son QG et s'entretenir avec Dominique Rossi et le nouveau préfet de Corse, Stéphane Bouillon, en poste depuis lundi. Gilles Leclair a fait savoir qu'il ne répondrait à aucune question touchant aux conditions de sa nomination en Corse.

La ministre responsable de l’Intérieur, sur le continent et dans l’île, a assumé.
"Je suis en charge de la protection des Français, de leurs biens et de leurs libertés, à ce titre je suis responsable de choisir la personne qu'il faut, au moment où il faut et à l'endroit où il faut. C'est simplement ce qui s'est passé", a ajouté Michèle Alliot-Marie.

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