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vendredi 12 décembre 2008

Gisèle Halimi aussi apprécie Désirdavenir Royal à sa juste valeur

La gaffe de la militante féministe et politique

Gisèle Halimi gagnerait-elle à être connue ?…
Zeiza Gisèle Élise Taïeb est née en Tunisie en 1927. Elle est la mère de Serge Halimi, … journaliste au Monde diplomatique : le journalisme, c’est génétique.
> Avocate et féministe engagée, elle milite pour l'indépendance de son pays la Tunisie et aussi pour l'Algérie et dénonce les tortures pratiquées par l'armée française en réponse aux tortures FLN sur les appelés du contingent.
> Au procès de Bobigny en 1972, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920.
> Élue à l'Assemblée Nationale (1981-1984), elle dénonce alors un bastion de la misogynie.
> Bien que nommée par lui ambassadrice de la France auprès de l'UNESCO, d'avril 1985 à septembre 1986, elle se déclare déçue cette fois par Mitterrand qu'elle juge machiavélique.
> Elle rejoint Jean-Pierre Chevènement à l'occasion des élections européennes de 1994.
> Gisèle Halimi est également une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC.
> L'activiste palestinien Marouane Barghouti lui a demandé d'être l'un de ses avocats.


2008 et la guérilla socialiste : Halimi est interrogée sur Europe 1
Pour votre bonheur et compenser le "politiquement correct" habituel, voici le contexte d’un grand moment de vérité ‘juste’.
> Interviewée par téléphone par Pierre-Louis Basse le 22 novembre 2008, alors que Martine Aubry essaie de faire valoir ses droits face à l’usurpatrice Royal qui la harcèle, Gisèle Halimi est sollicitée. Mais elle n'a visiblement pas compris qu'elle est en direct et insiste pour décharger sa langue de bois. Elle se soulage donc d’une anecdote personnelle relative à Sa Cynique Majesté Royal...
> Alors que Hollande avait fait entrer sa concubine à l’Elysée, elle rappelle que Jacques Attali l’avait pistonnée auprès de François Mitterrand pour qu’il l’emploie et Tonton l’avait donc désignée, sur sa féminitude, comme interlocutrice pour un grand meeting intitulé «Quel président pour les femmes?».
VOIR et ENTENDRE la suite

Gisèle Halimi s’en trouva aussitôt encombrée et s’en souvient encore: «Ségolène Royal, très vite, je n'en ai plus voulue. Elle était nulle.»
Martine Aubry, la première secrétaire du PS, non plus… Que de convergences !

Deuxième couche

Lorsque Maître Halimi réalise qu’elle a livré son coeur en public, elle s’émeut : «Alors, attendez, on parle directement là ! On parle à l'antenne? Tout ce que je vous ai dit est passé à l'antenne ?»
Quand la bonne camarade tente de se rattraper, en langage politiquement correct, ça donne : "La vérité c'est comme ça à priori une grande satisfaction, un sentiment pour les femmes qui ont toujours été un peu rejetées, discriminées, toutes les femmes se sont senties un peu fières que dans un grand parti de l'opposition le duel soit entre deux femmes.
Or, elle s’enfonce à plaisir et ajoute avec volupté : « Mais à partir de là il faut tout de suite rétablir des vérités, car il ne faut qu'on croit que la cause des femmes, c'est de promouvoir une femme, parce qu'elle n'est pas biologiquement un homme. » Voilà pour la 'féminitude' !

Comme il est difficile à une socialiste de ne pas critiquer, fustiger et dénoncer. Et d’autant moins facile d’ailleurs pour une avocate socialiste de dire la vérité.

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