POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 19 décembre 2008

Travail dominical: Richard Mallié dénonce l'obstruction de la gauche

L’opposition offre un spectacle pitoyable
Qu’elle ne se grandisse pas est son affaire,
mais qu’elle dégrade l’image du Parlement est la nôtre.

Témoignage de Richard Maillé, le rapporteur
L'Assemblée Nationale a engagé mercredi soir, dans un climat que la gauche a voulu détestable, le débat sur les dérogations au repos dominical. La gauche avait certes promis une "opposition acharnée" et le PS a déposé plus de 4000 amendements, des amendements qui ne veulent strictement rien dire. Comme l’a bien constaté le député Benoist Apparu : « Dans le cas de l'audiovisuel, on a eu 800 amendements d'obstruction et 200 vrais amendements. Il y avait un peu plus de débat. Pour le travail dominical, il y a 100% d'obstruction »

Mais les échanges n'ont pas duré longtemps : à peine plus d’une dizaine de minutes après le début du débat, le président du groupe PS demandait une suspension de séance pour « aller discuter avec ses collègues ». Rappels au règlement, sorties intempestives de l’hémicycle, interruption permanente des orateurs, les députés PC et PS se sont livrés à une obstruction systématique, refusant le débat parlementaire.

Face aux insultes et aux quolibets, à la demande de Jean-François Copé, le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a décidé de lever la séance plus tôt que prévu.
"Un député communiste, Maxime Gremetez, a voulu agresser un de mes amis, député UMP. Les conditions du débat étaient impossibles", a expliqué le président du groupe UMP.

Avant la levée de séance, le ministre du Travail Xavier Bertrand aura eu tout juste le temps de défendre le texte en affirmant qu'il "s'agit de préserver le repos dominical tout en permettant à ceux qui veulent travailler le dimanche de le faire avec des garanties sociales et sociétales".

En sortant de l'hémicycle, la seule chose que le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault a trouvé à dire pour s’expliquer devant la presse, était qu’il considérait cela comme "une défaite pour Nicolas Sarkozy : il n'aura pas son cadeau avant Noël". Lamentable…

Lors d'une table ronde sur l'avenir de la ruralité, jeudi 18 décembre, le Président de la République a indiqué "Que l'opposition, si elle a des idées, n'hésite pas à les donner pour résoudre les problèmes de la France, je serais très heureux de les écouter et de les entendre".
"Mais les injures, le blocage systématique, empêcher de voter des textes, empêcher des réformes pour le seul plaisir d'empêcher des réformes, inquiéter des jeunes pour le seul plaisir d'inquiéter des jeunes, c'est pas la démocratie ça c'est la pagaille", a-t-il ajouté.
"Je voyais qu'à l'Assemblée Nationale, on s'est un peu énervés. C'est pas toujours un spectacle que peuvent comprendre les Francais qui souffrent de la crise, de voir les gens s'insulter, s'invectiver", a-t-il poursuivi. "Je ne pense pas qu'en s'agitant avec des pancartes et avec des badges sur les bancs de l'Assemblée nationale, on rende particulièrement fiers les électeurs qui ont voté pour vous. Les gens n'ont pas voté pour nous pour avoir un combat de boxe, pour donner un spectacle un peu ridicule, un peu caricatural", a-t-il conclu.

Après tout, c’est ce que vivent les professeurs de la FSU tolèrent dans leurs classes…
Les élus de l’opposition ne crachent pas encore sur leurs petits camarades, alors !...


VOIR et ENTENDRE

ouverture travail dimanche - obstruction inouïe de la gauche
envoyé par Richard-MALLIE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):