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samedi 24 janvier 2009

Réforme de l'assurance chômage : même si c’est mieux, ce n’est pas suffisant !

Le syndicalisme irresponsable et ringard des obstructionnistes

Entre SUD provocateur violent qui cherche l’affrontement, la CFDT qui n’a pas le courage de signer seule ce qu’elle approuve et FO qui prétexte que ce qui est mieux pour leurs adhérents n’est pas suffisant pour signer,

Les travailleurs ne sont vraiment pas gâtés avec leurs syndicats !

Quelle considération ont-ils réellement de ceux dont ils prétendent protéger les intérêts ?

Prenons le mauvais sort que les syndicats réservent à la réforme de l'assurance chômage comme exemple de leur immobilisme primaire.
La nouvelle convention d'assurance chômage en France a du plomb dans l’aile et pourtant elle élargirait le nombre de personnes indemnisables et permettrait une baisse des cotisations sous conditions. Négligeable ?
Comment se fait-il alors que la CFDT est pour l'heure le seul syndicat de salariés à avoir approuvé ce projet d'accord négocié fin décembre avec le patronat mais que la CGT, FO et la CFTC le combattent ? Le traitement responsable du dossier est d'autant plus crucial qu'une forte hausse du chômage est prévue cette année. Mais voilà !

Ce qui est mieux ne serait plus toujours bon à prendre

Ces trois oppositions, si elles sont formalisées, permettraient d'annuler un accord qui comporte pourtant des avancées et renforcerait les garanties de protection des chômeurs dont le nombre pourrait augmenter notablement avec la crise.

  • La CFE-CGC, qui représente les cadres, a confirmé vendredi qu'elle s'opposait au projet en l'absence des garanties qu'elle demandait concernant les baisses de cotisation.
    Son président, Bernard Van Craeynest, qui a rencontré le Premier ministre, François Fillon, estime qu'un nouveau tour de table s'impose.
    "On souhaite une clarification d'un certain nombre de choses ( ?). En l'état, il n'y a pas de changement", s’est entêté Alain Lecanu, qui suit le dossier à la CGC.
  • L'accord doit être validé tel quel par le gouvernement si le syndicat CFE-CGC ne s'y oppose pas, avait auparavant estimé la présidente du Medef, Laurence Parisot. "Si (la CGC) aujourd'hui ne dit pas 'je m'oppose', je demanderai au gouvernement d'agréer l'accord pour qu'il rentre le plus rapidement possible en vigueur", a dit la présidente du Medef.
  • Plus carrée et pour le Medef, Laurence Parisot a plaidé pour la nouvelle convention. L'assurance chômage est gérée en France par les syndicats et alimentée par des cotisations salariales et patronales.
    "Jamais un texte n'a été aussi favorable aux demandeurs d'emploi, jamais un projet de convention d'assurance chômage n'ouvrait aussi grand les portes du régime. On a vraiment le sentiment que les syndicats de salariés pénalisent les chômeurs", a-t-elle plaidé sur LCI. On est en effet en droit de s’interroger sur leur réelle volonté de paix sociale.

    Les avancées snobbées du projet de réforme
  • Les syndicats réfractaires de salariés critiquent un aspect de l'accord, qui prévoit des baisses automatiques de cotisations lorsque le régime est excédentaire ce qui est le cas pour l'instant, en juin et à la fin de l'année, mais ne devrait pas durer.
    Ils prétendent co-gérer, mais gérer, c'est prévoir.
    Comme ils sont incapables d’anticipation et qu’ils ne se projettent dans l’avenir que pour jouer les oiseaux de mauvais augure, sans prendre pour autant les dispositions adaptées à leurs noirs présages, ils craignent en période encore excédentaire d'appauvrir le régime en pleine crise économique...
  • La CFDT ne partage pas le pessimisme stérilisateur des bloqueurs et estime que la hausse du chômage ne mettra d’ailleurs pas le régime en situation financière de baisse de cotisations.
    Son secrétaire général, François Chérèque, a répété vendredi qu'il retirerait sa signature si les trois autres syndicats de salariés continuaient de s'opposer au texte. Une manière de les mettre face à leurs responsabilités ?
  • Aux termes du projet, une période de travail de seulement quatre mois dans les 28 derniers mois, et non plus six mois et sur une période plus courte, serait suffisante pour l'ouverture des droits à l'assurance chômage.
  • La durée maximale d'indemnisation passerait de 23 à 24 mois, ce qui, dans les temps difficiles qui s’annoncent, n’est pas un mince effort, et resterait à 36 mois en faveur des plus de 50 ans. L'Unedic estime d’ailleurs que les nouvelles règles permettraient d'indemniser 100.000 chômeurs supplémentaires, la CFDT envisage même des chiffres supérieurs et souligne encore que les salariés précaires bénéficieront davantage du système.

    Chérèque a mis en garde les syndicats obstructionnistes
    qu'ils risquaient de laisser la main au pouvoir politique s'ils persistaient dans leur refus. "S'ils veulent que le président de la République soit en plus président de l'Unedic, ils n'ont qu'à décider de s'opposer par écrit (...) et c'est le gouvernement qui aura le pouvoir", a-t-il dit sur Europe 1.

    Mais les syndicats ne poussent-ils pas le Président à prendre la place qu’ils lui abandonnent. Dans sa malignité cousue de fil blanc, cette stratégie consiste à profiter des avancées proposées en se les faisant imposer, sans donc s’engager ni entamer leur pouvoir de nuisance.
    On comprend que le taux de syndicalisation baisse, baisse, baisse !...
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