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samedi 23 mai 2009

Désirdavenir Royal était favorable aux portiques de détection

La presse partisane devrait la passer au détecteur

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Mais revenons aux archives de l'actualité qui indisposent certains...


Les professionnels de la presse n’ont sans doute pas oublié
"la tempête de réactions qu’avait suscitée en son temps l’intervention du 5 avril 1998" (lire ci-dessous) de Marie-sEGOlène Royal (alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin) sur France 2, où elle avait estimé que
« des fouilles ou des mises en place de portiques de détections d’armes pouvaient être envisagées dans certains cas, sur des opérations ponctuelles : on ne voit pas pourquoi on fouillerait à l’entrée de certains grands magasins et pas à l’entrée des établissements scolaires où il y a eu des signalements de détentions d’armes ».
"D’autant qu'en sa qualité de présidente de la région Poitou-Charentes l’amère de Melle, elle a désormais autorité sur les lycées de la région."
A-t-elle depuis sécurisé les sanctuaires scolaires, puisqu'elle connaît la méthode ?

Citons -pour changer- une source anarchiste, en date du jeudi 16 avril 1998 :

Chronique de l’école caserne
Portique de détention d’armes, caméras vidéo de surveillance... l’école va bien ! Demandez aux enseignants de Seine-Saint-Denis, aux élèves, aux collégiens, aux lycéens... Ils ne vous diront pas le contraire : c’est un plaisir d’être scolarisé !

Après Vigipirate aux portes des établissements scolaires, ça va être maintenant Vigipirate intra muros ! Ségolène Royal et Claude Allègre, les mammouths en chefs de l’Éducation nationale, viennent de réclamer à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur, de « mettre en place un dispositif de contrôle approprié » dans les collèges et les lycées (Le Monde du 2 avril 1998). Ségolène Royal qui n’hésite pas à comparer l’école avec un supermarché propose même d’organiser des fouilles : «
je ne vois pas pourquoi on fouillerait à l’entrée de certains grands magasins et pas à l’entrée des établissements scolaires où il y a eu des signalements de détention d’armes.
» (France 2, le 5 avril 1998)


Dans les Hauts-de-Seine, à Bagneux, au Collège Henri Barbusse, S. Royal a été devancée. Le 24 mars dernier ![1998] , pour le vol d’une clé, une dizaine d’adolescents se sont retrouvés « totalement nus » pour une fouille
, « peut-être un peu virile » a concédé un témoin...

À ce rythme là, dans la hiérarchie carcérale, l’école aura toute sa place entre la caserne et la prison. Mais est-ce bien nouveau ? Quand on y regarde de près, l’école n’a rien à envier à la société dans laquelle elle tente de survivre. Elle n’en est que le triste miroir... Et depuis Jules Ferry... c’est toujours d’actualité !

Comment franchement « former des citoyens avec des pratiques de sécurité et des fouilles systématiques ? » Comment franchement envisager une école de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans un tel contexte ?
[la tendresse fraternelle du coup de couteau...]


Pis : n’y a-t-il pas tromperie sur la marchandise quand certains collaborateurs du ministre de l’Éducation nationale, Philippe Mérieu [Meirieu?] en tête (le « Monsieur plus » des lycées) en appellent à la pédagogie Freinet ou institutionnelle avec la mise en ordre sécuritaire de lieux déjà bien enrégimentés ?

Si l’école « doit faire sa révolution » (dixit Mérieu) elle ne pourra pas la faire seule ! Violences, drames, exclusions, échecs... l’école n’en a hélas, pas le monopole. Voir s’y installer, comme dans les supermarchés, les prisons, les usines l’intendance sécuritaire n’a rien d’étonnant.

L’État capitaliste a ce qu’il mérite : une école à son image. L’État a ce qu’il désire : une école à sa botte. »
Alain Dervin groupe Pierre-Besnard (Paris)

Mediapart n'a pas perdu la mémoire et Yahoo! ne l'entrave pas.


On peut donc sacrifier au devoir de mémoire avec Claude Lelièvre qui ne cite pas sa source:
"
Certains n’ont sans doute pas oublié la tempête de réactions qu’avait suscitée en son temps l’intervention du 5 avril 1998 de Ségolène Royal ( alors ministre déléguée aux enseignements scolaires ) sur France II où elle avait estimé que " des fouilles ou des mises en place de portiques de détections d’armes pouvaient être envisagées dans certains cas, sur des opérations ponctuelles : on ne voit pas pourquoi on fouillerait à l’entrée de certains grands magasins et pas à l’entrée des établissements scolaires où il y a eu des signalements de détentions d’armes ". D’autant que Ségolène Royal est désormais la présidente de la région Poitou-Charente.
Le travail de sape ‘’sécuritaire’’ est plus que jamais - en temps de crise sociale et politique - à l’ordre du jour. Toute occasion est bonne à prendre pour le pouvoir en place ( elle était pourtant mince, lorsque l’on connaît les circonstances… ). Et cela n’est pas prêt de finir, notamment dans le domaine scolaire, qui offre un terrain idéal pour focaliser l’attention et jeter le trouble
"
(Lien )
A noter pourtant que, dans sa volonté de généralisation, l'effet produit par le désir de pardon de Lelièvre pour Sa Cynique Majesté Royal n'est pas celui recherché:
Désirdavenir Royal n'est pas différente des autres; or, chacun sait qu'elle n'est pas meilleure; elle est donc pire !

Croyez-vous que, pour illustrer la politique « sécuritaire » de Sarkozy, Le Monde va nous ressortir son article du 2 avril 1998 et France 2 son reportage?
Et la Toquée Royal nous demander pardon pour ses propos "sécuritaires"?

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