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dimanche 23 août 2009

Atelier d'Espoir à gauche: Blanche-Neige et ses sept nains

Les nains Verts de Marseille feront-ils du PS un géant ?
Recomposition ou éclatement du PS ?

Pour Vincent Peillon, la Picardie, c'est bien fini; l'euro-député nomade que le parachuté dans le Sud-Est a élu domicile à Marseille samedi. Dans l'atelier du contremaître Peillon, Sarnez, Bianco, Hue, Cohn-Bendit, Valls et Taubira, les sept nains de Marie-sEGOlène Royal ont travaillé à des Primaires de la gauche.
Cette mousse médiatique suffira-t-elle à voiler le temps de l'université d'été de la Rochelle monté par le trio Aubry-Cambadélis-Bartolone, rien n'est moins sûr, mais il est certain qu'elle a gâté dimanche la petite fête champêtre de la Rose à la gloire de Nono Montebourg à Frangy-en-Bresse.

La stratégie du PS consisterait-elle à se rassembler en rangs dispersés? L'avenir dira si ces opérations dissidentes permettront le gigantesque collage que recherche la gauche.


Première victime, les Primaires

Le clan hétéroclite des gnomes a en effet perverti ce système novateur en le confisquant à son profit.

Nous avons en fait assisté à une farce savante : la comédie du front uni anti-sarko à usage interne. Il s'agissait clairement de prendre -pour leur bien- les camarades de vitesse et de miner le spectacle in du festival d'été du PS en Avignon à La Rochelle par le divertissement off de Marseille. Le grotesque Peillon dans le rôle de la sardine qui bouche le port de Marseille n'a pas fini de faire rire sur la Cannebière. Sarnez n'est-elle pas la femme qui a fait réélire Tiberi maire du 5e arrondissement de Paris? De quel produit transgénique la pastèque orange de Bayrou et la pastèque rouge de Cohn-Bendit vont-ils accoucher sur les étals ? Quelle fade couleur le PS va-t-il arborer aux Régionales, entre le rose brique de Peillon, le cavalier de la reine Royal, le rose pâle de Valls, le socialiste honteux, et le rose soutenu de la sombre Taubira ?
Benoît Hamon, le fou de la Ch'tite Aubry, a le pompon rouge: "Je ne conçois pas une alliance avec le MoDem". Avec le PCF, tenu à l'écart, aucun problème, en revanche.

Va-t-elle se bouger ou va-t-elle se figer?

  • Certains considèrent que le Premier secrétaire est condamné à l'immobilisme par l'inertie de sa majorité pourtant forte de présidentiables DSK-Fabius-Delanöe qui caracolent en tête des sondages d'évaluation du PS. Dans l'attente des régionales, la ch'tite maire de Lille gère les affaires courantes et fait le dos rond, convaincue que sa légitimité fera tout le reste.
  • En revanche, si contre toute attente l'amère Aubry se découvrait un désir subi d'avenir et annonçait sa propre candidature à ces Primaires, elle ferait ce que tentent actuellement ses détracteurs: prendre tout le monde de vitesse. Ainsi, les éléphants devraient-ils se mettre en branle et Valls, Peillon ou tout autre jeune lion, pourrait-il encore se faire limer les crocs par un Premier secrétaire en majesté. Y sera-t-elle contrainte pour pousser les Sept Nains de l'atelier Peillon de Marseille à se dévoiler en faveur de Blanche-Neige du marais poitevin, avant que les sondages ne refassent le coup de la présidentielle dans l'opinion...
    Blanche Neige ou méchante reine ?

    Il faudrait que le PS se découvre la motivation qui lui fait défaut

    Le PS se résigne en effet à la force d'appoint d'Europe Ecologie en 2010, et, en 2012, la gauche unie se voit déjà perdante, sachant que c'est le président sortant qui gagne.
    La gauche de Moscou à Pau en est toujours aux velléités de détermination, d'unité et de programme commun... Elle caresse ses pièces, mais rien ne bouge.
    La gauche joue aux échecs en observant les règles du poker menteur !
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