POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 15 novembre 2009

L'amère Royal est venue reprendre l'Espoir à gauche à Vincent Peillon: respect !

Donné, c'est donné; reprendre, c'est voler...
Royal, parasite socialiste

De six points battue comme plâtre, l'ex-candidate à la présidentielle s'est invitée samedi 14 novembre aux premières rencontres du rassemblement «social, écologique et démocrate». La maîtresse, Désirdavenir Royal, y a sévèrement grondé l'élève Vincent Peillon, son ancien souffre-douleur, qui ne l'avait pas invitée à Dijon.

Royal ne fait pas de la prévention ... «C'est un avertissement. Il a commis une faute politique et un dérapage verbal qui ne doit pas se reproduire» a-t-elle lancé depuis l'estrade où elle s'est invitée samedi au rassemblement de ce qui était L'espoir à gauche, organisé par Vincent Peillon.
La veille, la présidente de Poitou-Charente avait décidé de récupérer coûte que coûte le courant qui l'avait soutenue lors du congrès du PS, mais qu'elle avait abandonné à Vincent Peillon pour mieux quadriller l'espace socialiste. Or, son ex-porte-parole de campagne, qui ne l'avait pas invitée, avait pourtant clairement fait savoir que la battue de la présidentielle était indésirable, en tant que présidentiable porte-poisse , et avait parlé de « coup médiatique » sur Europe 1.

Peillon, une tête à se fait tirer les oreilles

  • Le 28 février 2009 d'abord,
    Pour les élections européennes du 7 juin, il est parachuté de Picardie pour être tête de liste naturelle du PS dans le Sud-Est (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse): « pas à l’insu de son plein gré mais contre son plein gré », puisqu'il souhaitait conserver son siège d'origine. Il s'agissait alors pour la Ch'tite Aubry, de permettre à l'un de ses proches, Gilles Pargneaux, d’être tête de liste et de punir Peillon, qui avait fait un bout de route avec Sa Cynique Majesté Royal. Aux régionales du 7 juin 2009 , la liste Peillon obtint le brillant score de 14,49 % et se classa troisième, derrière la liste UMP de Françoise Grossetête (29,35 % des voix, 5 élus), et, plus surprenant, derrière celle d’Europe Écologie.
  • Et le 14 novembre 2009
    C'est ensuite Sa Cynique Majesté Royal qui est venue punir Peillon devant toute la classe
    Il fut pourtant l’un de ses trois porte-parole de campagne, mais Sa Cynique Majesté Royal ne l'a jamais plus estimé que les autres.
    Elle l'épingle aujourd'hui. «Je ne comprends pas que Vincent Peillon auquel j'ai accordé toute ma confiance et une place éminente dans l'organisation de ce mouvement puisse aujourd'hui déraper verbalement», avait-elle répliqué. Femme maltraitée et sensible au temps qui passe, elle s'était plainte: «Je n'ai pas fait 25 ans de vie politique pour me refréner ou pour être l'otage ou être instrumentalisée, c'est-à-dire qu'on utilise mon nom, ma capacité de mobilisation des militants et ensuite qu'on utilise tout cela pour des rapports de force », a dénoncé la tête de gondole des soldes de la saison passée. «Que tout le monde revienne dans le troupeau au sens positif du terme car on a besoin d'être chaleureux entre nous.» La bergère aux roses moutons serait-elle chaleureuse ? Il est vrai qu'elle les compte en boucle, sans trouver le sommeil.

    La socialiste a le sens de la propriété chevillé au corps

    Son association Désir d'Avenir ne lui suffit pas: elle réclame toujours plus. Je pars et «Je reviens travailler dans mon courant»...

    Questionné sur le fait que ce courant qu'il représente depuis le rassemblement de Marseille puisse faire doublon avec Désirs d'avenir, Vincent Peillon a déclaré : « Il y a un courant, dans lequel Ségolène a été, qui l'a soutenue, dans lequel elle reste, qui travaille avec elle, mais qui a maintenant son autonomie». De fait, sa réunion fondatrice s'est déroulée en l'absence de Désirdavenir Royal, alors en déplacement à l'étranger.
    => ENTENDRE Ségolène Royal existe-t-elle encore?
    => LIRE dans Libération « Pourquoi Peillon prend ses distances avec Royal

    Samedi 14 novembre 2009, l'amère Royal tape l'incruste

    Alors que s'agitaient quelques drapeaux fripés de militants nostalgiques de la présidentielle 2007 mais inconscients de ce qui se tramait et malgré la fermeture d'Amora-Maille par Unilever, l'amère Royale s'est déclarée «très joyeuse» d'être présente à Dijon, assurant néanmoins que « nous sommes tous dans la même famille politique». Sentiment visiblement partagé !

    «Chaque fois que j'estimerai ma présence nécessaire, je viendrai parmi les miens au milieu du travail qui est fait et au contact des militants.», a-t-elle menacé. «Tout naturellement, je reviens travailler dans mon courant » a-t-elle insisté. « A tous ceux qui ont lancé une campagne sur ma solitude, qu'ils sachent bien que les seuls qui sont les experts ès solitude, ce sont les militants et les électeurs », selon elle. Elle reprend d'une main ce qu'elle a donné de l'autre

    Isolée, voire rejetée du PS, la présidente socialiste du Conseil régional de Poitou-Charentes est arrivée à Dijon à la mi-journée. Elle a été accueillie par quelques vieux boulets abandonnés traînant par là ... le sénateur-maire de la ville, François Rebsamen, co-directeur de campagne de la battue à la présidentielle, mais passé depuis à François Hollande, par Jean-Louis Bianco, son fidèle lieutenant qui n'a pas trouvé à se ré-employer, ainsi que par le député socialiste Gaétan Gorce, député-maire de ...La Charité-sur-Loire, qui "veut encore espérer de la gauche » et qui est resté en phase avec le courant « L’espoir à gauche » de Vincent Peillon.

    Désirdavenir Royal fait monter la moutarde au nez de plus d'un

    Interrogé sur cet «avertissement» par quelques journalistes, Vincent Peillon n'a pas caché son agacement, estimant que «Mme Royal est venue faire à Dijon une conférence de presse» et parlant «de méthodes un peu déplacées et assez ridicules».
    Ce rassemblement, initié à Marseille fin août, est une tentative de dialogue avec Robert Hue, ex-numéro un du Parti communiste français, Marielle de Sarnez et Jean-Luc Bennahmias, vice-présidents du MoDem, ainsi que des Verts.

    La présence de l'amère Royal n'a donc pas été du goût de tout le monde.

  • Ainsi, François de Rugy, député Verts, a trouvé «cela incorrect et de l'irrespect. Ca pollue le débat important sur l'école». Pour Jean-Luc Bennahmias, «elle a accéléré les tempos, elle va plus vite que la musique».
  • Si Sa Cynique Majesté Royal est venue réclamer des subventions, elle sera rentrée bredouille. «Elle est là, c'est bien, elle n'est pas là, c'est pareil. Je suis venu pour Vincent Peillon», a lâché le mécène Pierre Bergé, qui finance désormais le courant.? Persona non grata, elle peut se gratter...
  • Un brin méprisante, Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, n'a pas commenté l'intrusion de Royal, mais la réunion elle-même. «Pour gagner, il faudra mobiliser toutes les forces disponibles. Tous les républicains, tous les démocrates, quelle que soit leur préférence de parti, leur histoire, doivent peu à peu être rendus compatibles les uns avec les autres».
  • Le leader d'Europe Ecologie Daniel Cohn-Bendit, par vidéo interposée, a jugé qu'on «construisait des passerelles», évoquant cette «capacité de dialogue et de «confrontation». «Nous avançons à petits pas», a-t-il commenté. Un site internet a été créé à l'issue de la rencontre, où cinq propositions, «priorités» sur l'école, ont été définies en commun et seront débattues.

    Désirdavenir aura-t-elle senti passer le vent du boulet...
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):