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lundi 2 novembre 2009

Poitiers : beaucoup de bruit pour 18 vitrines, selon Rue89

Les dégâts chez les autres ne sont pas des dégâts pour Libération

Poitiers, La Poste - Parvis Notre-Dame,
Samedi 10 Octobre 2009, vers 18H40


Retour sur les violences de l'ultra-gauche à Poitiers

Qu'est-ce qui motive le flash back des ex-journalistes de Libération sur leur site Rue89, sinon de donner satisfaction à la Ligue des Droits de l'Homme ?

"Deux semaines après les violences dans les rues de Poitiers (lien PaSiDupes) en marge de la manif anticarcérale du 10 octobre, les devis commencent à affluer sur le bureau de la Fédération des agents économiques (FAE)" de Poitiers-centre. Cette association compte un bureau de 22 personnes présidé par Claude Lafond, qui propose et porte les nouveaux projets. Deux salariés (Mathieu Cognard et Fabrice Hébert) constituent l'équipe opérationnelle.
Leurs prises de position conviennent parfaitement à la Ligue des Droits de l'homme locale: c'est à se demander qui a écrit l'article de Rue89. La LDH tenait-elle la main de la journaliste Chloé Leprince ?
La LDH estime que « un tiers des membres de la LDH est inscrit dans un parti politique, plutôt un parti de gauche et surtout au parti socialiste. Pour mémoire, dans l'entre deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, cette LDH a d'ailleurs appelé « à voter et faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène Royal » dans un communiqué intitulé « Barrons la route à l'autoritarisme ». Est-ce trop dire que cette ligue aux objecytifs ronflants est partisane ?
On peut donc raisonnablement penser que la LDH tente de lancer une polémique avec le soutien actif de Libération-Rue89 et l'instrumentalisation de sa journaliste consentante. L'objectif en serait de corroborer d'autres entreprises de manipulation de l'opinion par des media engagés, visant à accréditer l'idée d'un pouvoir répressif et injuste.

Un article informatif ou militant ?

« Vu le battage autour de l'événement », selon Rue89 (et donc Libération), on croirait facilement qu'ils sont légion. Raté : 19 commerçants, et pas un de plus, ont en fait été touchés." Quantité négligeable, pour le presse compassionnelle quart-mondiste qui n'a rien à faire des dommages subis par des boutiquiers et les agences du service public de La Poste (cf. photo ci-dessus) dont Libération soutient par ailleurs les grèves et perturbations de centres de tri actuelles...

"La Fédération des agents économiques réunit les dossiers des commerçants qui « cherchent à se faire indemniser », comme si ce n'était pas légitime, "- d'abord par leur assurance, puis par l'Etat, puisque Brice Hortefeux a promis de « mettre au bout », si les enseignes ne rentraient pas dans leurs frais." Les commerçants devraient-ils en être de leur poche, à chaque raid de l'ultra-gauche ? Le maire socialiste de Strasbourg (lire PaSiDupes) avait demandé l'aide de l'Etat (lire PaSiDupes) à la suite de la mise à sac d'un quartier populaire de sa ville par les 'Black Blocks', mais Rue89 et Libération n'avaient-ils pas trouvé cela naturel ?

Commentaires 'objectifs' aujourd'hui de la presse partisane:
« On se rappelle en effet la visite express du ministre de l'Intérieur sur place, deux jours après ce que médias et classe politique décrivaient à l'unison comme de grandes émeutes. »
« Pour mémoire [sélective], Brice Hortefeux avait réclamé [sic!] depuis Poitiers que la justice « sanctionne et durement » les auteurs des troubles. Il arguait alors du préjudice subi par les commerçants de la ville. Pas plus tard que le lendemain de son passage à Poitiers, 9 des 18 suspects interpellés le samedi écopaient, en comparution immédiate, de peines de prison pouvant aller jusqu'à quatre mois ferme.
Neuf condamnés pour 19 dossiers d'indemnisation, le ratio est élevé
[et la justice indulgente?]. Surtout quand on découvre qu'ont été vandalisés dix-huit vitrines, des spots d'éclairage et un panneau. »
Faut-il adresser la facture à Libération plutôt qu'aux contribuables ?

« Modération sur place, excitation à Paris »: et banalisation à Rue89, qui prend parti et exprime son sentiment.
« Sur place, les commerçants ne peuvent pas franchement râler même si certains s'étonnent », estiment les anciens journalistes de Libération. « A la Fédération des agents économiques, Mathieu Cognard « ne minimise pas » [fallait-il y insister ?] les dégâts, mais se garde bien de parler d'une mise à sac" :
« Bien sûr, que non, ça ne fait pas tant que ça ! La ville n'a pas été saccagée, même si je ne vais pas vous dire que c'était mineur. C'est une petite partie du centre piétonnier qui a été touchée."
"Il aura la facture précise des dégâts d'ici quinze jours, puisque les commerçants commencent à lui envoyer des devis : 4775 euros pour les deux vitrines d'un magasin de chaussures, plus de 5000 euros pour la grande vitrine du magasin Orange. " C'est mépriser les autres victimes en les occultant dans ce bilan partiel et partial. Et La Poste, a-t-elle, oui ou non, subi des dommages ?

Autre commentaire à parti-pris de banalisation

« Hormis le Crédit agricole, qui a attendu le jeudi pour rouvrir, les autres commerçants n'ont pas enregistré de manque à gagner faute d'avoir pu ouvrir : les vitrines ont été vite remplacées plus vite qu'il n'aura fallu de temps à l'écho médiatique pour décliner. »

  • A la mairie, le service presse confirme la même tendance, même si l'édile était monté au créneau au lendemain des émeutes pour dénoncer l'indigence des moyens policiers déployés. On précise [« on », car l'intercoluteur de la mairie est anonyme ?!]:
    « C'est seulement une partie de la rue du marché qui a été touchée, et plutôt par des actes directement dirigés contre le capitalisme. Mais la ville n'a pas été saccagée, je vous le confirme ! »
    « La liste détaillée des sinistrés tire bien dans le sens d'actions ciblées : trois banques, deux mutuelles, une compagnie d'assurance, Orange et un bijoutier ont notamment subi des dégâts. » Et La Poste n'est toujours pas mentionnée...

  • Fallait-il enfin que la presse, qui prétend décrypter tout et expliquer « aux gens », taise que la mairie qui banalise les exactions de l'ultra-gauche est ...socialiste ? L'opinion risquerait sans doute de réaliser qu'elle subit la désinformation masquée de la propagande de l'opposition.

    Rue89 en vient finalement au fait

    Et trahit ses intentions: « Poitiers : dix-neuf dossiers et du fichage à la clé »

  • « Pour mémoire, c'est pourtant au lendemain des événements du 10 octobre que le gouvernement avait surfé [sic] sur l'actualité pour ressortir [sic] ses deux derniers décrets sur le fichage. [A moins qu'à l'inverse l'ultra-gauche n'ait pris les devants, sentant la menace !...] Ces textes du 16 octobre existaient bien dans les cartons, le temps de récrire le projet de loi qui remplacera 'Edvige' (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale), un fichier de police informatisé créé par le décret 2008-632 du 27 juin 2008 par le ministère français de l'intérieur.
    « Ils permettront notamment de durcir l'arsenal [sic] en direction de ce qu'on a pris l'habitude d'appeler les « bandes de jeunes » puisque, dans la foulée des « événements » de Poitiers, le gouvernement a entériné le fichage des mineurs dès 13 ans", puisque ceux-ci participent en tant que 'guetteurs' au trafic de la drogue et deviennent de plus en plus violents.

    « Outre cet impact législatif, reste encore le feuilleton judiciaire [sic] puisque le parquet a fait appel pour quatre des huit condamnations, estimant que le juge avait été trop laxiste », comme aussi dans l'affaire Francis Evrard, le violeur récidiviste d'enfant mais libéré par anticipation pour bonne conduite, avec une ordonnance pour du Viagra .

    « Une neuvième personne, mineure de 14 ans, sera quant à elle jugée en janvier : rébellion et refus de prélèvement ADN. » Pas de quoi fouetter un chat, en effet, selon le LDH, qui milite contre le fichage des mineurs dès 13 ans.

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