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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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vendredi 31 juillet 2009

Vacances pour tous les Français: en Somalie ?

Enquête: le droit fondamental aux vacances refusé à 52%
Près d'un Français sur deux (48 %) n'est pas parti en vacances depuis un an

L'étude anticipe ainsi l'été 2009...
Aurait-elle une visée dissuasive ? Nous devons aborder les congés payés avec la conviction que ce serait essentiellement faute de moyens financiers, selon près de la moitié des non-partants et une étude du Credoc publiée lundi.

Les pressions sur l'opinion ont un impact limité

Des commentaires contradictoires

"Le pouvoir d'achat a un réel impact sur les départs" : à peine un tiers des Français percevant moins de 900 euros par mois sont partis en vacances au cours des douze derniers mois, contre 83 % des hauts revenus (supérieurs à 3.100 euros par mois).
Mais
"les Français tiennent trop à leurs vacances pour y renoncer"
et "ils sont prêts à faire beaucoup de concessions pour partir malgré tout", note l'étude.
Le malaise des Français vis-à-vis de leur pouvoir d'achat n'a pas trop freiné leur projets d'évasion : 52 % des Français sont partis en vacances au cours des douze derniers mois, un peu moins qu'en 2006 (56 %), mais "on est loin de la chute du taux annoncée par certains analystes", commente le Credoc. Ambigu ?
Le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie est un organisme de production et d’analyse d’enquêtes statistiques et qualitatives. Il réunit pour cela des études et recherches interdisciplinaires (économiques, sociologiques, statistiques, voire linguistiques) et s'efforce de rivaliser avec les instituts de sondage.


Cette association (depuis 1955), qui est rattachée au Commissariat au Plan, a pour directeur Robert Rochefort, un économiste né en 1955 qui membre du Bureau exécutif national du Mouvement Démocrate (MoDem) et tête de liste dans la circonscription Sud-Ouest lors des élections européennes de juin 2009, il est élu député européen (MoDem) le 7 juin 2009...
Outre qu'il est chroniqueur à Europe 1, à La Croix et Challenges, il apparâit aussi à la télévision (C dans l'Air). Ce n'est donc pas un cumulard, puisqu'il est en outre membre du conseil d'administration de la Croix rouge française, mais aussi administrateur dans le secteur privé à Eurotunnel et à Cetelem.


Il est de bon ton de se dire 'défavorisé'

Plus d'un quart des Français a mis spécialement de l'argent de côté pour financer ses départs en vacances, et parmi eux, 59 % auraient choisi de se restreindre sur leurs loisirs et sorties et 40 % sur l'habillement. 54 % des partants auraient aussi trouvé l'astuce pour "partir moins cher" : 29 % d'entre eux partent hors saison, 24 % réservent longtemps à l'avance et 18 % optent pour des formules de séjours "tout compris". 15 % sont restés moins longtemps, 14 % ont choisi une compagnie à bas coûts et 13 % des partants ont guetté une promotion de dernière minute. Les deux tiers des Français envisageaient de pratiquer moins d'activités payantes sur leur lieu de séjour et d'aller moins souvent au restaurant. Une majorité (56 %) évoquait la possibilité de partir moins loin ou de se faire héberger par la famille (52 %) ou des amis (46 %).
L'étude, publiée dans le cadre du bilan gouvernemental de la saison d'été, a été réalisée avant la crise, en juin 2008, par le biais d'entretiens avec un échantillon représentatif.

Les vacances d'été sont-elle un nouveau droit fondamental ?

Elles sont encore présentées comme un besoin, avant de passer au stade du droit fondamental nouveau.

Savoir si les enquêteurs ont aussi bien interrogé les malades et les vieillards, les détenus et les travailleurs estivaux. Rien n'est impossible. Ils y ont droit comme tout le monde...
Les « jeunes » enfants sont en effet également ciblés, car passer ses vacances avec ses grands-parents à la campagne, ne compte pas. Les enquêteurs ont pourtant passé eux-mêmes des vacances de rêve sur leur vélo ou leurs rollers avec les gamins de leur quartier , mais les exigences de la propagande interdisent la nostalgie et les tartines de pain-chocolat à quatre-heures sont devenues un signe d'indigence. Ainsi, le PCF ouvre-t-il sa rentrée sociale avec la campagne annuelle du Secours populaire qui emmène les enfants les plus défavorisés à la mer, pour la journée et sous les caméras et le soleil couvert de la fin août.
La période hivernale fait d'ailleurs aussi l'objet de la même propagande pour fabriquer des victimes avec ceux qui ne vont pas à la neige. L'inégalité est d'autant plus insupportable qu'on ne part pas deux fois l'an. Chaque période s'en trouve fatalement réduite de moitié, mais c'est la faute du pouvoir d'achat, nous dit-on ! Nous venons pourtant d'apprendre qu'en juin les Français avaient consommé plus que prévu, mais quoi qu'il en soit, tous les étés les instituts et journalistes nous font systématiquement le coup des Français privés de vacances exotiques.

Ne pas aller loin et longtemps, c'est passer sous le seuil de pauvreté

Quitter la France est le nec plus ultra, car il est bien connu que l'Auvergne n'a rien pour plaire.
Aller faire de la plongée parmi les requins en Egypte, c'est sans doute ce qu'on appelle de vraies vacances. A moins, on est catégorié parmi les défavorisés.
L'idéal serait la Somalie !
Presque un an jour pour jour après l'attaque du Ponant, le 4 avril 2008, et le voilier Carré d'As, le 2 septembre 2008, début avril 2009, les cinq membres d'équipage du Tanit, dont un enfant de 3 ans, ont rassemblé des souvenirs de vacances extrêmes (et responsables) dont il faudrait probablement rêver, à en croire la presse. Ils ont été capturés par des pirates somaliens. Le Quai d'Orsay qui en mars affirmait avoir prévenu les plaisanciers des dangers qu'ils couraient à naviguer dans les eaux somaliennes, cherche à l'évidence à gâter notre plaisir. Notre désir d'évasion ne doit pas être entravé par la piraterie somalienne qui sévit depuis plusieurs mois dans l'océan Indien. Les nantis européens manquent de respect envers la Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique ravagé par la guerre civile: il n'est devenu le point chaud de la piraterie planétaire que du seul fait des provocations des yachts de riches étrangers qui croisent au large. Mais, la Loire n'est-elle pas également dangereuse ?


Les vacanciers sont également privés de libertés

Le Quai d'Orsay nous sape le moral déjà gâté par la morosité
.
Plus moyen de profiter quand on a les moyens de quitter sa rue. «Il est très peu compréhensible que les recommandations de prudence n'aient pas été entendues», assure-t-il. Et la marine nationale s'y esta également précisé avoir «formellement déconseillé» au navire de poursuivre sa route.

  • Les Français se rendant dans des zones dangereuses malgré les mises en garde pourraient être amenés à rembourser "tout ou partie des frais" induits par d'éventuelles opérations de secours, selon un projet de loi du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a-t-on appris mardi 28 juillet.
    Ce texte, présenté mercredi 29 juillet en conseil des ministres, vise à "responsabiliser les ressortissants français qui se rendent sans motif légitime dans des zones dangereuses alors qu'ils ont reçu des mises en garde sur les risques encourus".
    " Cette faculté sera également ouverte à l'encontre des opérateurs de transport, compagnies d'assurance et voyagistes, qui auront failli à leurs obligations".
    Les zones à risque

    "Le Ministère des Affaires étrangères et européennes ne peut, en aucun cas, être tenu responsable d'incidents qui pourraient survenir pendant un voyage". Et encore moins la solidarité nationale. "En outre, il est rappelé qu'aucune région du monde ni aucun pays ne peuvent être considérés comme étant à l'abri du risque terroriste", précise déjà le site du Quai d'Orsay dans sa rubrique "Conseils aux voyageurs". Certaines zones seraient concernées dans les pays suivants : Afghanistan, Pakistan, Irak, Yemen, Sri lanka, Pérou, Tchad, Tanzanie, Vénézuela, Colombie, Algérie, Madagascar, Soudan, Somalie, Paraguay, Nigéria, Géorgie. Ainsi que les zones de piraterie.
    Inciter à mieux s'assurer

    Au Quai d'Orsay, il est précisé que la nouvelle loi, une fois adoptée par le Parlement, ne devrait concerner que moins de 5% des affaires traitées chaque année par le Centre de crise du ministère.
    L'évacuation de Français de Thaïlande fin 2008, avec l'affrètement d'un gros porteur, avait coûté à l'Etat plusieurs centaines de milliers d'euros et l'objectif du projet de loi est aussi d'inciter les voyagistes à mieux s'assurer, précise-t-on de même source.

    Restent les vacances à risques dans le 9.3 ou le 20e arrondissement et à thème dans le 18e, au choix: au moins les blessés et les malades sont-ils pris en charge par la solidarité nationale...
  • Les salariés de New Fabris se rendent à la raison

    La candidate socialiste à la présidentiellele n'a fait que téléphoner Les employés de l'équipementier automobile en liquidation ont accepté vendredi 31 l'ultime proposition d'une prime supplémentaire de licenciement de 12.000 euros nets par employé, en plus de leurs indemnités, alors qu'ils tentaient d'obtenir 30.000 euros pour chacun des 366 licenciés. Les salariés de New Fabris ont ainsi mis un terme vendredi à un conflit d'un mois, lourd de chantage, puisqu'ils menaçaient de "faire sauter leur usine" à Châtellerault (Poitou-Charentes) le 31 juillet.

    Ces conflits embarrassent les syndicats républicains

    Les délégués des syndicats représentatifs pratiquent l'accusation et le déplacement des responsabilités, mais aussi le double langage. C'est ainsi que les syndicalistes majoriotaires cégétistes, aspirés par la spirale de la menace du fait de la rivalité de FO, ont été désavoués par la n°2 de la CGT, Maryse Dumas qui tente de sauver la face. Bien que tardifs, ses propos sont responsables sur le fond, mais pour le moins ambigus: "Ce sont des modalités d'action que je ne conseillerais pas aux salariés parce qu'elles conduisent à des impasses. En même temps, lorsqu'ils les décident démocratiquement, la CGT est avec les salariés".

    Un vote à bulletin secret et démocratique dans l'usine du sous-traitant automobile occupée de Châtellerault (Vienne) a permis la prise de décision dans un climat pesant. Les salariés avaient un temps menacé de faire sauter à l'aide de bonbonnes de gaz. Ce conflit, fortement médialtisé par la presse engagée était devenu emblématique de la crise dans l'industrie.

    L'amertume est d'autant plus profonde

    Le bras de fer s'est donc achevé dans un climat désabusé, car la prime de 12.000 euros proposée par le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, est loin des 30.000 euros demandés par les salariés.
    Tout bien considéré, cette prime annoncée par le ministre constitue néanmoins une rallonge par rapport aux 11.000 euros pris en charge par les constructeurs automobiles.
    Cette proposition a donc été finalement acceptée par 204 des 366 salariés. Vingt quatre ont voté contre, il y a eu sept bulletins nuls ou blancs et 131 salariés n'ont pas participé au scrutin.

    Les artificiers de la CGT crient victoire

  • C'est à croire que les syndicats CGT et FO ne comptaient pas même sur les 12.000 euros, mais faisaient de l'animation sociale, voire politique. "Vous pouvez être fier de vous. On pourra se balader à Châtellerault, en France et partout avec la tête haute. On ne s'est pas fait virer comme des merdes", a exhorté le délégué CGT, Guy Eyermann, pour orienter le vote des employés.
    En annonçant les résultats, il a encore lancé: "Je demande que la minorité respecte le vote des 204 personnes. Je déclare aujourd'hui, 31 juillet 2009, la fin de la CGT Fabris. Je souhaite la bienvenue au comité des 'privés d'emplois' Fabris."

  • Le chantage syndical
    La menace de faire exploser des bouteilles de gaz disposées sur les toits, lancée après la liquidation en juin, n'était que virtuelle, car ces bonbonnes étaient vides, a-t-on appris dans l'usine.
    L'affaire a confirmé la radicalisation insensée des salariés, manifestée depuis le printemps par des séquestrations de cadres et, plus rarement, par des menaces de destruction.
    Selon un sondage OpinionWay ! IFOP publié vendredi par le journal ...communiste L'Humanité, 62% des personnes interrogées disent comprendre les séquestrations, 23% les approuvent, 50% comprennent les menaces de destruction et 16% les approuvent.

    En s'accrochant à des réflexes archaïques de lutte sociale qui ignore la crise économique internationale, certains media partisans jouent un rôle néfaste. La presse n'a pas eu le courage de fustiger les débordements. La crise économique est en effet une aubaine politique pour les journalistes engagés. En ne jouant aucun rôle régulateur, les organes de presse portent une lourde responsabilité dans ce fiasco.

    Les réactions d'après vote
  • Menés en bateau par les syndicats CGT et FO, les ouvriers étaient pour certains en pleurs. D'autres avaient quitté l'usine avant l'annonce. "C'était 12.000 euros ou rien et, aujourd'hui, rien, on ne peut pas se le permettre", a encore lancé Dominique Duval, le délégué FO, syndicat en rivalité, qui fait de la surenchère. Selon lui, "beaucoup ont voté oui parce qu'ils étaient obligés de le faire, tellement ils sont dans la mouise". Il oppose aussi les jeunes aux anciens: "Un salarié qui a 30 ans d'ancienneté touchera effectivement en plus 17.500 euros d'indemnité légales", a-t-il ajouté. "Mais un autre avec 10 ans d'ancienneté repartira avec moins de 3.000 euros en plus des 12.000 euros de prime. Les disparités sont très grandes contrairement à ce que sous-entend Christian Estrosi".
  • "C'est le dialogue social qui a gagné (...) L'arrêt de toute forme de violence et de menace sera toujours le préalable incontournable aux discussions et aux propositions", a observé Christian Estrosi dans un communiqué, après le vote.

    Des indemnités de licenciement conséquentes

    -> La prime finale exceptionnelle est supérieure de 1.480 euros à la précédente proposition, formulée le 22 juillet (11.000 euros bruts). Elle sera financée en partie par le rachat des stocks par Renault et PSA, ex-clients de la société.

    -> Elle s'ajoutera aux indemnités légales obligatoires, qui oscillent entre 17.500 et 19.000 euros en moyenne selon l'ancienneté, selon les calculs du ministère. Beaucoup de salariés toucheront en fait des sommes très inférieures.

    ->Les salariés pourront conserver 95% de leur salaire pendant un an avec un contrat de transition professionnelle.

    -> Est aussi concédée une allocation spéciale pour 23 salariés de plus de 56 ans, tandis qu'un fonds de revitalisation du bassin de Châtellerault sera doté de 1,5 million d'euros.

    Sa Cynique Majesté Royal a appelé le gouvernement au secours

    Si les syndicats pratiquent le double langage, Sa Cynique Majesté Royal n'est pas de reste. Peu réactive, elle n'a pas pour autant la langue ballante et exige ou supplie tour à tour et bien tardivement.
  • A une semaine de la date d'exécution de la menace d'explosion, le vendredi 24 à Poitiers, «la présidente de la région Poitou-Charentes exige[a] que les constructeurs Renault et Peugeot paient le juste prix du stock [aux salariés de New Fabris]. Cela permettrait de satisfaire les revendications légitimes des salariés qui verraient reconnaître leur dignité», prétend un communiqué de la région. Niant l'économie pour la région, le texte assurait que «cela ne constituerait en aucun cas un cadeau, mais une transaction économique équilibrée et permettant une sortie favorable pour tous» Elle a «exigé» que Renault et PSA paient à leur « juste valeur » le stock qui menacent de, s'ils n'obtiennent pas une prime de ... 30.000 euros.

    Elle aura été stimulée par la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, proche de Dany-le-Rouge et de l'affreux Jojo Bové. Dans un communiqué, son parti, les Verts, avait en effet annoncé que les New Fabris recevraient son soutien, le lendemain samedi 25 juillet, sur les terres sinistrées de la candidate Royal...
  • De passage en région -de nouveau en fin de semaine, le vendredi 30 juillet , la veille de l'exécution de l'ultimatum, "Ségolène Royal a eu aujourd'hui un entretien téléphonique avec le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, pour l'appeler à faire un geste supplémentaire en direction des salariés de New Fabris", indique son service de presse, dans un communiqué.
    Elle a estimé que "le conflit social qui dure depuis un mois et demi peut connaître demain une issue satisfaisante et digne pour les salariés si un effort financier supplémentaire est fait par l'Etat et les constructeurs automobiles".

  • L'amère de Melle surfe sur l'actualité
    Les salariés de Nortel France ont inspiré la présidente picto-charentaise et les syndicats en décidant, mercredi 15 juillet, de retirer de leur site de Châteaufort (Yvelines) les bonbonnes de gaz qu'ils menaçaient de faire exploser pour obtenir de meilleures indemnités de licenciement. En Poitou-Charentes, New Fabris n'imite pas Obama, mais Nortel.

    Dans son souci de débat 'juste', elle ne rend à aucun moment justice à l'action du préfet de région Poitou-Charentes, Henri de Richemont.

    Le jeudi 30 juillet, des manifestants ont participé jeudi à un défilé de soutien aux salariés licenciés, à la veille de l'expiration de leur ultimatum.
  • Les patrons des principales centrales syndicales et des principaux partis politiques brillaient par leur absence. Le 'rapace' Olivier Besancenot, représenté par le responsable du NPA dans l'Est, Yvan Zimmermann, et Marie-George Buffet (PCF), officiellement en congé, ont expédié un message aux ouvriers, tout comme Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts qui a rendu visite aux New Fabris le samedi suivant. Le parti était représenté par Jean Desessard, sénateur Verts de Paris venu pour "soutenir un combat politiquement et socialement juste".
  • Quant à la présidente PS de la région Poitou-Charentes, l'amère Royal ne s'est pas mêlée aux travailleurs et n'a pas participé au défilé. A la foule, elle avait préféré une délégation de syndicalistes le lendemain.

    Dans le cortège du jeudi 30 juillet figurait en revanche Edith Cresson.
    Encore à contre-temps, l'ancien maire de Châtellerault et ex-Premier ministre s'est dite "révoltée": "Le jour où il y aura une reprise de l'activité économique, j'aimerais qu'on me dise avec quoi on va travailler si on perd des outils de production remarquables et modernisés. Si on veut tout délocaliser à l'étranger, autant le dire tout de suite".

    La tête de gondole régionale a remué les lèvres. Et puis après?

    La présidente de région aura tenté de faire sa propre promotion pour un coût de 5 millions d'euros (sur plus de 30) en faveur d'Heuliez, mais elle n'a rien laché, ni pour la CAMIF, ni pour New Fabris.
    Fait-il bon vivre en Poitou-Charentes où on défile et manipule volontiers le gaz. La crise sociale y est en effet une des plus rudes en France. Depuis que Désirdavenir Royal se consacre davantage à sa Région à l'approche des Régionales 2010,
    qu'a donc fait la négligente pour retenir la région partie à vau-l'eau ?


    En mars dernier, Rocky Martin interpellait ici Sa Cynique Majesté Royal sur la situation des salariés de la SNECMA

  • mercredi 29 juillet 2009

    Aullène: 2 pompiers volontaires mis en examen et écroués pour incendies volontaires

    Véhéments, le maire et son adjoint accusaient l'administration

    Après la tristesse, c’est la colère qui domine chez les habitants. « Les incendies ont débuté jeudi, mais comme une grande partie de la Corse-du-Sud était touchée nous n’avons pas eu de moyens déployés sur Aullène », persiflait le deuxième adjoint au maire, Gilles Lucchini, fustigeant la perte des premières heures pour combattre l’incendie. « Cette première journée nous a mis très en colère. »


  • Un état naturel et permanent dans ce village et un avis que partage Jean-Pierre Bartoli au CG de Corse du Sud qui fait son propre procès: « Le manque de coordination entre les pompiers et la gendarmerie était à la fois drôle et dramatique. C’était vraiment très désagréable de voir ça. » « C’est vrai que dans la précipitation on peut avoir l’impression d’un manque d’organisation, mais il faut saluer le travail remarquable des pompiers », selon Gilles Lucchini, dont le distingo n'est pas sans arrière-pensée.
  • Gilles Lucchini n'est pas un modéré. Au micro d'Isabelle Dor sur France Info en effet, il accusait aussi les autorités d'avoir mis trop de temps pour arriver dans cette zone escarpée, alors que le drame était prévisible... La préfecture aurait ainsi dû prévoir que les incendies qui ont ravagé 5.000 hectares n'étaient pas les dommages collatéraux habituels des haines entre familles corses, ni de ces brûlages d'herbes devenus incontrôlables chaque été, malgré une forte expérience corse des risques liés à la sécheresse. Quand les langues corses parlent, c'est souvent pour accuser le pouvoir central et le continent: à Aullène, on a même des témoins qui peuvent assurer que le feu serait dû à des travaux effectués par EDF sur une ligne électrique.


  • Le maire d'Aullène, Pierre Castellani, est également radical et a été le premier à exprimer sa colère : « Basta ! Plus de 20 ans que ça dure ! Le problème ne date pas d'hier. Les moyens de prévention sont concentrés sur des sites touristiques comme Bavella ou l'Ospedale, où les pare-feu et les cuves de ravitaillement ne manquent pas. Ici rien ! Aujourd'hui les gens n'ont pas peur, ils ne sont pas tristes, ils sont dégoûtés ! Quand on a demandé de l'aide pour démaquiser autour du village, on nous a répondu texto, qu'il y avait d'autres priorités que de venir nettoyer les fossés du village. Comment voulez-vous que l'on ne soit pas en colère ? »


  • Au bar de cet aimable village, les langues se délient et dénoncent...

    « On se demande pourquoi on paye des impôts. Au lieu de mettre les moyens pour bloquer les routes quand Sarkozy fait son jogging, on ferait mieux de les mettre là où ils manquent, comme ici », s'emporte Jean-Luc, un jeune du village, qui ne s'adresse visiblement pas au Conseil Régional.... Alain regrette quant à lui que les leçons de l'incendie de 1983 n'aient pas été tirées « Aucune prévention et dans 30 ans ça sera pareil. Après le désert des Agriates, il y a désormais le désert de l'Alta Rocca ! »
  • Mais les dissensions du village sont bien connues.

    Alors qu'elle tente de consoler la propriétaire d'une maison menacée par les flammes, Lucienne Gaspari n'a pas les mots assez durs : « Si les incendiaires, que certains connaissent, étaient dénoncés on n'en serait pas là ! Lorsqu'on en attrape un, il faut en faire un exemple, mais on leur trouve toujours des excuses. Il faut que la justice fasse enfin son travail. ». L'exaspération et la colère s'accumulent avec la fatigue et les attaques fusent de toutes parts contre les élus, l'organisation des secours, le manque de coordination, etc. Justifiées ou non, quand l'émotion est encore vive, la prudence reste de mise.

    Le maire et son adjoint pouvaient-ils ignorer ce que la préfecture aurait-dû prévoir, à savoir que les incendies avaient en effet été allumés par deux pompiers volontaires. Tandis que les élus locaux accablaient le pouvoir, les jeunes incendiaires corses présumés étaient mis en examen et écroués pour incendies volontaires... "Tous deux ont reconnus les faits et donné des détails. Une de leurs mises à feu a nécessité l'intervention d'un Canadair. Ils ont été placés en détention et une information judiciaire a été ouverte pour "destructions volontaires par incendies de bois, landes, maquis ou forêts dans des conditions de nature à exposer les personnes à des dommages corporels" et "association de malfaiteurs", a indiqué le procureur général, Paul Michel.
    Ces crimes sont passibles de la cour d'assises et la peine maximale encourue est de 15 ans de réclusion criminelle, a-t-il précisé.
    Faudra-il que la Toquée Royal demande pardon pour Gilles Lucchini, restaurateur et premier adjoint au maire d'Aullène, 177 habitants ? L'honneur corse interdit-il de faire amende honorable.

    Les élus municipaux devraient garder leur sang-froid.

    En 2005, le conseil des ministres avait dû dissoudre le conseil municipal d'Aullène(Corse-du-Sud), en raison des dissensions qui entravaient l'administration de cette paisible commune, où il fait manifestement bon vivre.

    La taxe sur le CO2 proposée par Rocard sera redistribuée, précisent Borloo et Lagarde

    Des réactionnaires taxent le projet de leurs inévitables critiques

    L'ancien Premier ministre socialiste, Michel Rocard, président de la conférence d'experts sur la création d'une taxe carbone, ou Contribution climat énergie (CCE), a rendu mardi 28 après-midi sa copie au ministère du développement durable. Il s'est rendu à 16h30 à l'Hôtel de Roquelaure où il a remis ses recommandations à Jean-Louis Borloo et à la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
    Les ministres ne voyaient pas alors la nécessité de communiquer à ce stade, estimant "que tout a été dit" après les fuites parues la semaine dernière dans le quotidien économique Les Echos, ont-ils observé lundi.

    La conférence de consensus d'experts

    Elle a réuni pendant deux jours début juillet économistes, industriels, syndicalistes et associatifs pour dessiner les contours de cette CCE.
    Puis, le 9 juillet, une table ronde a rassemblé à huis-clos, sous la présidence de M.Rocard, une quinzaine de personnes (élus, économistes, représentants du patronat et des syndicats), pour formuler ses recommandations.
    Ce sont celles qui ont fait l'objet d'un consensus qui ont été présentées aux ministres mardi. LIEN vers les recommandations que l'ancien premier ministre a officiellement remis mardi 28 juillet.

    Les objectifs de la taxe carbone

    Cette future taxe concerne les énergies fossiles - pétrole, gaz, charbon - "afin de dissuader les consommations excessives", génératrices d'émissions de gaz à effet de serre, a rappelé lundi Michel Rocard. Elle pourrait également s'appliquer à l'électricité, mais ce "n'est pas encore décidé". M. Rocard s'est déclaré "personnellement pour".

    Cette taxe pourrait rapporter 8 milliards d'euros sur la base d'une tonne de CO2 facturée 32 euros dans l'immédiat (puis 100 euros en 2030). Avec le chauffage, elle représenterait un total moyen de 300 euros annuels par ménage.

    "Nous voulons en tirer de quoi compenser les pertes de pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires et soulager les entreprises menacées par la concurrence étrangère", insiste Michel Rocard, qui met en garde: la CCE ne doit pas servir à boucher des trous dans les finances publiques.

    Que fera en effet le gouvernement des 8 à 9 milliards d'euros que devrait rapporter ce nouvel instrument dès la première année ?

    M. Rocard avait précisé lundi que la manière de compenser la taxe n'était"pas encore tout à fait mise au point". Ce serait à l'administration fiscale d'y travailler pour une inscription possible de la CCE au projet de budget, dès cet automne.L'idée initiale de reverser intégralement ce montant sous forme d'un "chèque vert" pour les ménages ou de baisser les charges pour les entreprises a d'ailleurs été écartée.

    Une partie de cette somme pourrait donc être affectée au financement des dispositifs de type prêt à taux zéro mis en place pour inciter les ménages à isoler leur logement ou à changer leurs systèmes de chauffage, indiquait-on. La compensation serait alors réservée aux ménages les plus modestes en prenant en compte d'autres critères, comme la nécessité d'emprunter sa voiture pour aller travailler et le fait d'habiter en milieu rural qui introduit, comme l'ont montré les études de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), une inégalité devant l'impôt.

    Ils ont tous des raisons de craindre les conséquences du changement climatique
    Tous d'accord pour que soit fait quelque chose, à condition de ne pas être touchés.<br>
    "On nous demande de parler avant d'avoir fini de travailler. Or c'est un processus lent, il faut être prudent", regrette Michel Rocard. Et en effet, les ministres Borloo et Lagarde n'avaient pas reçu les propositions de la conférence que chacun y était déjà allé de sa critique, ou de sa propre recommandation: des syndicats au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) du Che-Besancenot, en passant par des associations de consommateurs, et des mouvements de défense de l'environnement, comme évidemment le réseau Sortir du nucléaire qui n'a jamais rien approuvé, et de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) à des responsables politiques de l'UMP. Ils qualifient tour à tour la taxe carbone de hold-up sur le pouvoir d'achat des ménages, de menace sur la compétitivité des entreprises, de cadeau à l'industrie du nucléaire...

    Certains élus soucieux de la réduction des déficits publics, comme le rapporteur UMP du budget à l'Assemblée Gilles Carrez, réclamaient tout naturellement que les futures recettes tombent dans le budget général.
    Rocard lui-même préfère pour sa part la jouer en mineur: "Nos recommandations sont fermes sur les principes mais il faut maintenant que le ministère de l'économie règle les détails, affine ses évaluations. Il y a encore des mois de travail."
    Mais si le premier ministre, François Fillon, a promis "d'ouvrir un grand débat", les arbitrages ne sont pas pris.

    Le fruit de la taxe serait intégralement redistribué aux ménages

    Les mécontents patentés se sont emportés bille en tête avant d'en savoir plus.

    Le lendemain, le temps de recevoir l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard et le rapport de sa commission sur cette contribution climat-énergie (CCE), les ministres de l'Ecologie et de l'Economie, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde annonçaient pourtant mardi 28, que la future taxe sur les émissions de CO2 sera intégralement redistribuée aux ménages et aux entreprises.
    "Cette contribution sera strictement compensée par une baisse des prélèvements obligatoires, de façon à préserver le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises", ont-ils déclaré dans un communiqué.

    mardi 28 juillet 2009

    TF1, M6, Canal+ devaient profiter de la suppression de la pub dans le service publicitaire

    Résultat: les résultats semestriels de TF1 se sont dégradés !

    Ceux qui prétendent nous expliquer mais confondent analyse et aveuglement idéologique se sont une nouvelle fois mis le doigt dans l'oeil. PaSiDupes a déjà pointé la sottise partisane de la presse d'opposition qui avait déjà dénigré la prime à la casse sans attendre deux semaines après sa mise en oeuvre, mais qui, six mois plus tard, connaît un succès dépassant les prévisions les plus optimistes. Ce ne serait pas si grave si cette presse arrogante ne faisait pas l'opinion et admettait ses erreurs.

    Ainsi, comme le magazine Marianne, expert en campagne de peur, son site, Marianne2 a affirmé le 21 janvier dernier ( lien ), avec l'assurance des sots prétentieux, que « les gagnants sont… TF1, M6, Canal+ ! »
    Le site attaque bille en tête: "Abondance de chiffres qui relativise la révolution annoncée par le président Sarkozy d’autant qu’en matière d’audiences, il semble que France 2 ne bénéficie pas de l’effet d’aubaine espéré. Et que les téléspectateurs attendent patiemment 20h50 avant de faire leur choix.

    Une redistribution favorable à TF1 et M6 [selon eux, qui en oublient Canal+...]
    « Au terme de 11 jours d’observation, la tendance semble donc s’inverser doucement avec une redistribution favorable au « prime time – après 20h » pour les chaînes privées TF1 et M6. Côté Service Public, les voyants sont au vert » selon Yacast. De là à conclure que la redistribution des écrans sera entièrement favorable aux chaînes privées lorsque la suppression totale de la publicité, prévue pour 2011, sera appliquée… Nous attendrons prudemment [gag !] le communiqué éclairé [que de la sympathie] de Frédéric Lefebvre avant de nous faire un avis définitif sur la question."

    Péremptoires, dès le 11e jour

    «Onze jours après la suppression de la pub après 20 heures sur les chaînes publiques, l'Institut Yacast a publié un premier bilan de la réforme. Après des débuts difficiles pour les chaînes privées, il semble que la redistribution publicitaire leur soit désormais favorable, tandis que France 2 ne bénéficie d'aucun effet d'aubaine. »

    PaSiDupes vous livre la suite, comme Marianne2 nous l'a servie...

    « Plutôt disert à l’habitude, voire même omniprésent [sans doute à la différence de , abreuvant les rédactions de ses communiqués, Frédéric Lefebvre sait aussi se faire discret. [Tout comme Nicolas Domenach qu'on ne quitte jamais à la télé en changeant de chaînes (Canal+, France5 ou i>télé)]. Tout n’est qu’une question de circonstances. [C'est le tour aujourd'hui de Marianne2... Le statut de fils de... donne en outre des droits : papa n'a-t-il pas été directeur des études du Centre de formation des journalistes ? Son frère enseigne d'ailleurs à l'Institut d'études politiques de Paris et sa nièce, Elise Domenach, est journaliste pour la revue de cinéma Positif.]

    Ainsi le député des Hauts de Seine [Frédéric Lefebvre], dont on connaît l'engagement en faveur de la loi sur la suppression de la publicité et plus généralement son intérêt pour toutes les questions qui touchent aux médias (excepté le web 2.0… ) s’était largement répandu dans la presse après les premiers éléments révélés par l’institut Yacast sur les conséquences de la suppression de la publicité sur France Télévisions.
    Quand Lefebvre se félicite de la baisse du chiffre d'affaires de TF1...
    [
    Et quand Marianne2 ricanait !]
    Après deux jours sans pub après 20h00, le nombre de spots diffusés par TF1 avait baissé de 19% en nombre par rapport à l’année dernière. Prenant sa plus belle plume, Frédéric Lefebvre estimait alors que l’idée, répandue par les socialistes, selon laquelle la réforme de l'audiovisuel se faisait au profit de TF1 et d'autres chaînes, était une « contre-vérité ».
    [L'ironie est à double tranchant]
    Endossant les habits de l’analyste-expert, il assénait même un petit coup au passage à la chaîne du groupe Bouygues : « le chiffre d'affaires brut de TF1 sur la même base de comparaison a baissé de plus de 30% ». Démolisseur opportuniste de TF1 [comme le prouve les faits, aujourd'hui ?], Frédéric Lefebvre se posait alors en sauveur du service public : « Sans cette réforme qui garantit les recettes de France Télévisions, que serait-il advenu d'un service public qui, du fait de l'arrivée des nouvelles chaînes de la TNT en 2009 comme en 2008, aurait vu ses moyens de production amputés d'une baisse sans précédent de ses revenus publicitaires ? ».
    TF1, M6 et Canal Plus s'en sortent plutôt bien
    [assurait prématurément Marianne2 ] Nous voilà 10 jours plus tard, avec un peu plus de recul [mais pas trop!] pour mesurer les conséquences de la disparition de la pub après 20 heures. Avec, à l'appui, une nouvelle étude de Yacast [Bravo à eux, au regard de ce qu'ils constatent eux-mêmes aujourd'hui sans se retourner sur cette analyse de commande !]
    Sur TF1, on note une relative stabilité de la durée mesurée après 20h (– 1%), tendance confortée avec une variation en nombre de messages diffusés après 20h légèrement négative (– 5%), soit un signe positif dans un contexte global en journée plutôt morose (– 14 %). Côté audiences, TF1 explique n’avoir pas constaté pour l’heure d’effets négatifs et significatifs.
    Marianne2 a eu beau s'appuyer sur un analyste, ils n'ont pas été plus claivoyants. Et la réalité est moins souriante aujourd'hui.


    TF1 et M6 enregistrent des baisses de recettes publicitaires respectivement de 19 % et 5 %, un mois et demi après la suppression de la publicité à France Télévisions après 20 heures, tandis que Canal+, et surtout les chaînes de la TNT, affichent de très bons résultats, selon une nouvelle étude de Yacast. L'étude de ce spécialiste de la mesure publicitaire publiée mercredi 18 février porte sur la période du 5 janvier au 15 février avec un comparatif sur la période du 7 janvier au 17 février 2008. TF1 est "principalement handicapé" par un recul notable des recettes enregistrées avant 20 heures (-27 %), tandis qu'à M6 ce sont les recettes enregistrées après 20 heures qui affichent un net recul (13 %).

    Or, qu'en est-il véritablement?

    Les trois chaînes hertziennes privées historiques (TF1, M6 et Canal+) affichent ensemble un recul de leurs recettes publicitaires de 1%, à 416,8 millions d’euros.

    Les 82 chaînes diffusées via la TNT, le câble et le satellite affichent de leur côté des investissements publicitaires en progression de 29%, à 167,8 millions d’euros.
    En ce qui concerne les trois chaînes hertziennes de France Télévisions (France 2, France 3 et France 5), les recettes pour le mois d’octobre s’élèvent à 67,8 millions d’euros, en hausse par rapport au mois de septembre (64 millions d’euros).

    Le site Marianne 2 va-t-il un jour demander pardon à Frédéric Lefebvre?
    Entre les idées préconcues et l'idéologie malveillante de l'opposition, la désinformation est permanente, sans jamais aucun rectificatif.
    Alors, un pardon? Il faudrait pour cela une Toquée Royal !...

    La mise en examen de Juju Dray pénalise-t-elle LVMH ?

    LVMH pénalisé par l'horlogerie-joaillerie

    Le juge non plus n'aime pas les riches

    Il semblerait bien que depuis que le juge a retiré du circuit la clientèle de l'amateur socialiste de montres « à complication » Patek Philippe et Rolex, Julien Dray, le commerce du luxe se porte mal.

  • Le numéro un mondial du luxe, dont les ventes sont restées quasi stables au premier semestre, a en effet annoncé lundi une chute de 23% de son bénéfice net, à 687 millions d'euros au premier semestre, bien que ses ventes restent quasiment stables, et tandis que son bénéfice opérationnel courant reculait de 12%, à 1,363 milliard d'euros.
  • Le chiffre d'affaires de Louis Vuitton -Moët Hennessy (LVMH) se maintient (+0,2% à 7,81 milliards d'euros).
    Sur le seul deuxième trimestre, il est resté aussi quasiment stable par rapport au deuxième trimestre 2008, à 3,79 milliards d'euros, après avoir légèrement progressé au premier trimestre (+0,4%).
    Le patron du groupe, Bernard Arnault, avait dit au printemps avoir constaté une "très légère amélioration" de l'activité en avril, tout en restant extrêmement prudent pour les mois à venir.

    => Les ventes du numéro un mondial du luxe restent en fait toujours freinées par un contexte difficile dans les vins et spiritueux, qui ont vu leur chiffre d'affaires chuter de 17% sur le semestre (-22% en données organiques), en particulier dans le champagne.

    => La division montres et joaillerie affiche elle aussi un repli marqué de 17% (-34% en organique).
    Dans ces deux divisions, les marques sont distribuées par des tiers et "subissent le contrecoup" des réductions de stocks "massives" opérées par les distributeurs, a expliqué le groupe.

    => A l'inverse, le chiffre d'affaires est "en hausse sensible"pour les marques qui contrôlent leur distribution, comme le maroquinier Louis Vuitton.

    => L'horlogerie-joaillerie et les vins et spiritueux accusent ainsi les plus fortes chutes de résultat opérationnel: 73% pour la première division et 41% pour la seconde.
    Dans l'horlogerie, LVMH a engagé la restructuration d'une de ses nombreuses marques, la société suisse Hublot. En juin, il a annoncé de nouvelles réductions d'effectifs qui devraient, de source syndicale, se traduire par 70 licenciements, soit un tiers des salariés, après déjà 24 suppressions de postes en janvier. => La distribution sélective et les parfums et cosmétiques accusent elles aussi une baisse de leur bénéfice opérationnel courant, toutefois moindre (respectivement -15% et -8%), tandis que la mode et maroquinerie, portée par Louis Vuitton, affiche une hausse de 7%.
    Le groupe a noté que la division parfums et cosmétiques avait connu au deuxième trimestre "une légère reprise des commandes des détaillants qui avaient fortement réduit leurs niveaux de stocks en début d'année".
    Mais dans la distribution sélective, DFS (magasins détaxés) pâtit de "la baisse des voyages internationaux, amplifiée au deuxième trimestre par les risques sanitaires" liés à la pandémie de grippe A (H1N1).

    La société anonyme n'a pas dévoilé de prévisions chiffrées pour le reste de l'année, mais on peut toujours lire Libération ou LePost qui, à défaut d'informations, ont certainement un sentiment personnel à exprimer...
    "Conforté par la bonne résistance du premier semestre", LVMH a seulement dit aborder le second semestre "avec confiance". Libération et LePost s'en satisferont-ils ?
    B. Arnault compte notamment sur les réductions de coûts pour "poursuivre ses gains de parts de marché dans ses marchés historiques et dans les territoires émergents à fort potentiel".

    Mardi, un des concurrents de LVMH, le groupe de luxe français Hermès

    Hermès a en revanche annoncé des ventes semestrielles en hausse de 7,6%
    à 874,9 millions d'euros.

    En juin 2005, une milliardaire en dollars et néanmoins proche des Obama, la toute puissante présentatrice noire américaine Oprah Winfrey, s'était vue interdire l'accès d'une boutique Hermès, parce qu'elle était venue avec ses amis quinze minutes avant la fermeture. Elle avait alors abusé de son influence pour appeler au boycott de la marque, dénonçant du « racisme ». Le représentant de la marque avait alors dû venir s'excuser publiquement lors de son talk show.

    Une idée de promotion pour LVMH en difficulté

    Une épouse de footballeur noir pourrait parfaitement exiger l'ouverture d'une de ses boutiques à l'heure où les travailleurs vont se coucher. Nous avons par chance la Toquée Royal, sous-employée mais à disposition à l'international, pour aller demander pardon de la part des Alzheimer de la « repentance coloniale ».

    Juju Dray profondément affecté par le sort
    des travailleurs précaires
    de LVMH

  • Prime à la casse: divergences d'interprétations

    L'idéologie la plus primaire en sait plus long que les chiffres
    Mis en place en décembre 2008, le mécanisme de prime à la casse prévoit le versement de 1.000 euros pour tout achat de véhicule émettant moins de 160 grammes de CO2 par kilomètre, contre l’abandon d’un véhicule de plus de 10 ans. Le dispositif doit normalement prendre fin le 31décembre 2009.

    En décembre, Libération et Le Figaro proposaient des interprétations divergentes.

    LePost et le Télégramme s'étaient alignés derrière le quotidien de l'incroyable Lolo Joffrin... Le Télégramme partage aussi cette avis "constrasté", écrivaient les lumières du site LePost (ortho garantie exacte).

  • Libération et les autres affirmaient alors que si « Patrick Devedjian comme Peugeot assurent que la prime à la casse donne un coup de fouet aux ventes, les concessionnaires sont moins enthousiastes. »
    "Nous avons voulu savoir comment était vécue cette «accélération» chez les concessionnaires de la marque au lion. Parmi ceux qui ont voulu communiquer, les revendeurs Peugeot n’ont pas vraiment senti la différence. « Mouais... on n'a pas vu beaucoup plus de monde que d’habitude», soupire-t-on à l’accueil d’un concessionnaire parisien. «Plus de passage, oui, de l’ordre de 10%, indique-t-on à Saint-Lô. Mais ça ne se traduit presque pas par des ventes. C’est pas l’euphorie». La mesure a d’abord suscité la curiosité parmi les clients potentiels." » Personne ne peut raisonnablement attendre de rigueur professionnelle de la part du site LePost, mais juste un peu de sérieux: ses jeunes lecteurs de 15 à 25 ans n'ont pas mérité cet excès d'amateurisme et de mépris ...
  • Pas de chiffres avant janvier
    Mais la désinformation n'attend pas.

  • Implicitement, Libération admet d'ailleurs qu'il s'adonne à de la propagande avant de disposer des éléments qui l'étaierait. « En revanche, chez d’autres constructeurs, silence radio. «Il y a du positif, avance-t-on chez Toyota, mais rien qu’on ait pu mesurer. Chez Renault, la réponse est la même. C’est bien, mais on ne sait pas. Un discours qui a des airs de méthode coué", commente le canard. «L’effet sera certainement bénéfique», mais «nous n’avons pas de chiffres». Libération fait du journalisme militant avec trois fois rien.

    LePost avait aussi sec recueilli des impressions de concessionnaires anonymes par téléphone, pensant ainsi faire de l'investigation.
    Les margoulins de l'info comptaient ainsi ajouter de la crédibilité aux sentiments du journal d'opposition.

    Le journal Le Figaro ne partage ni leurs méthodes, ni leurs interprétations

    Libération ne daignait pas citer Luc Chatel
    « Ce dispositif, «dont l'objectif est de réamorcer la pompe» et «de faire revenir les consommateurs dans les concessions», «commence à fonctionner», a pourtant déclaré le secrétaire d'État à l'Industrie et à la Consommation pour l'information de la presse et des Français. "Il s'applique pour la mise au rebut d'un véhicule de plus de dix ans, et en échange de l'achat d'une voiture neuve émettant moins de 160 g de CO2 par kilomètre", a-t-il ajouté.

    Avec les mêmes éléments, le 24/12/2008, Le Figaro titrait: «La prime à la casse commence à redynamiser les ventes de voitures neuves », ajoutant que « cette prime de 1000 euros incite les consommateurs à renouveler leur véhicule plus tôt que prévu. »

    Le Figaro expliquait déjà

  • «La prime à la casse a clairement atténué la chute des ventes et nous a permis de diminuer ainsi le poids des stocks dans les concessions», confirme une source fiable qui ne garde pas l'anonymat: Christophe Bergerand, le directeur de Peugeot France ! La marque au lion constate une hausse de 20 % des commandes prises dans les quinze jours suivant la mise en place du dispositif par rapport à la deuxième quinzaine de novembre. Est-ce bien ce que rapportaient Libération et Le Post avant Noël ?
  • Nette amélioration aussi chez Citroën, qui a vu ses commandes augmenter d'environ 30% sur la même période.
    Il faut dire que les constructeurs ont ajouté leurs propres bonus.
    Citroën double la prime à la casse. Résultat, une C1 Airdream Attraction, proposée au catalogue à 8 690 euros, revient, une fois les primes et le bonus écologique déduits, à 5 990 euros. Chez Renault comme chez Peugeot, la prime à la casse est étendue aux véhicules de plus de huit ans et se cumule avec des promotions spectaculaires. Une Twingo Authen­tique peut être proposée à 6 950 euros au lieu de 9 950 euros. »

    Le Figaro précisait aussi que « les constructeurs s'attendent à ce que la prime à la casse entraîne la vente de 100 000 voitures supplémentaires d'ici à fin 2009. Au total, la chute du marché pourrait se limiter à 5%, au lieu de 15% l'an prochain, selon Renault. »

    Les bac+2 de LePost s'autorisaient à conclure, mais au conditionnel !

    « Il semblerait que l'info principale que l'on peut tirer sur ce bilan hatif de la prime de la casse c'est qu'à priori, personne ne peut réellement affirmer avec certitude que cette mesure fonctionne à merveille. » Si LePost ne pouvait affirmer le contraire, au moins essayait-il de l'insinuer. Peut-on parler de journalisme, même impertinent ?

    Qu'en est-il aujourd'hui ?

    Quand six mois plus tard, et non plus quinze jours après, un premier bilan devient sérieusement possible, la presse d'opposition ne fait pas amende honorable.

    LePost, narquois, sous-titrait en décembre: « Pour le Figaro pas de doute, cette prime à la casse est déjà un succés»... (accent d'origine...) Quelque peu prématurément, ce site brillant écrivait: « Et bien 2 semaines après la mise en place de cette mesure, deux journaux "politiquement opposés" font déjà le bilan du dispositif sur la base d'une dépêche commune. Et la différence de traitement est édifiante. »
    Ce qui est surtout 'édifiant', c'est le bilan de la prime à la casse -six mois plus tard- et l'incapacité d'une certaine presse insolente d'opposition à faire amende honorable.

    En juin dernier, L'Expansion écrivait en revanche
    « Mise en place le 5 décembre dernier, la prime à la casse française connaît un fort succès auprès des acheteurs automobilistes. [...] Elle a permis au marché de se maintenir dans ce contexte de crise. Au mois de mai par exemple, les immatriculations de voitures neuves ont progressé de 12%, avec une prime aux petite voitures qui ont davantage séduit les aquéreurs. Au total, 896.318 automobiles neuves (dont 175.000 concernées par la prime à la casse) ont été immatriculées de janvier à mai, soit 0,5% de moins que sur la même période en 2008. Une quasi-stagnation, donc. Par comparaison, le marché européen a chuté de 15% sur quatre mois... Au total, la prime à la case va très certainement même dépasser les prévisions du gouvernement qui tablait sur 250 000 immatriculations supplémentaires d'ici à décembre. Au bout de 5 mois, le dispositif a déjà concerné 175 000 véhicules dans l'hexagone. Il va coûter plus cher que prévu. Retour sur les pays qui l'ont adopté. (En savoir PLUS sur
    la prime à la casse en Europe: lien L'Expansion)

    => Aux USA d'Obama, le marché semble être celui qui en a le plus besoin.
    "En mai, il a encore chuté d'un tiers, sur un an. Dans ce contexte, Chrysler, et dans une moindre mesure GM, ont poursuivi leur dégringolade aux Etats-Unis. Non content de nationaliser une partie de son industrie automobile, l'administration Obama a indiqué qu'elle réfléchissait à une prime à la casse. Les promoteurs de cette mesure espèrent faciliter l'achat de près d'un million de véhicules." Si Barak Hussein abandonne son copiage intensif de Sa Cynique Majesté Royal pour imiter la droite française au pouvoir, sur qui les sectaires de gauche vont-ils de rabattre: Moscovici ?

  • La prime à la casse victime de son succès

    Rattrapée par son succès, la prime à la casse devrait conduire à un dépassement du budget initial de 220 millions d'euros prévu par le gouvernement, avait déjà prévenu l'ancien ministre de l'Industrie Luc Chatel en juin dernier. Au 9 juillet, la prime à la casse aurait bénéficié à l'achat de 230.000 véhicules neufs, pour un montant de 230 millions d'euros.


  • Le 13 juillet, le ministre en charge de l'industrie, Christian Estrosi a annoncé ''un arrêt progressif'' de la prime à la casse, dans une interview accordée au quotidien ''Les Echos''. "Nous y travaillons. Mais je veux d’abord être sûr que les constructeurs ne se contentent pas de gérer les stocks", a-t-il expliqué.
  • De son côté, le ministre de la Relance, Patrick Devedjian a proposé le 15 juillet 2009 sur Europe 1, de prolonger d'un an le dispositif de la prime à la casse, et de la réduire de 1.000 à 700 euros sur les six mois de 2010, puis à 400 euros au dernier semestre, ''pour ne pas avoir d'arrêt brutal'', a-t-il ajouté, en soulignant l'importance d'une coordination de ces mesures au niveau européen.

  • Des articles de repentance mediatique ?

    La litérature des contrits de Libération et de LePost a dû échapper à notre vigilance. Du Joffrin repentant aurait valu son pesant de bêtises de Cambrai.

    De source bien informée, la Toquée Royal ne demande pas pardon non plus aux Français et aux Françaises pour la désinformation militante de ses soutiens insolents parmi les plus zélés.

    Outre la baisse du chômage, la consommation s'est redressée en juin

    L'opposition et Moscovici n'en ont pas connaissance

    Les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont progressé de 1,4% en juin, en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé l’INSEE mercredi. Le saviez-vous ?
    Sur l’ensemble du deuxième trimestre, ces dépenses progressent de 0,7%, soutenues «principalement par la consommation en automobile», après +0,2% au premier trimestre, précise l’Institut national de la Statistique.

    Les résultats sont au rendez-vous des mesures gouvernementales

    Comme prévu, la prime à la casse et les mesures gouvernementales en faveur des achats automobiles ont enraillé la légère baisse de la consommation des ménages français en mai (-0,2%), après deux mois de hausse: l'action du gouvernement y serait-elle pour quelque chose ? Sur les douze derniers mois, elle affiche en effet une hausse de 1,2%.

    La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a exprimé de la satisfaction pour cette «évolution favorable» au deuxième trimestre 2009, bien meilleure que prévue par les experts militants et défaitistes de l'opposition. Cette nouveau signal positif conforte la politique innovante du gouvernement puisqu'elle «confirme une nouvelle fois la bonne résistance de la consommation française à ce stade».

    Mais les Cassandre se mobilisent

    Avant Moscovici sur la baisse du chômage, la presse avait pris les devants sur la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance française. Elle devrait ni plus ni moins que « s’effondrer cette année sous l’impact de la crise économique [internationale] et financière ». Selon la presse réactionnaire d'opposition, il n'est pas concevable que la France puisse faire moins mal que les gouvernements socialistes archaïques qui l'entourent.
    La plupart des économistes promettent déjà une chute du produit intérieur brut (PIB) de la France de 3,0% en 2009. Le gouvernement s'y prépare.

    Baisse du chômage: Moscovici refuse de "créditer" le gouvernement !

    La droite n'est responsable que des augmentations du chômage...

    Ce 'besoin de gauche'-là fait-il envie ?

    Ce post-strauss-kahnien n'a pas un mot sur la consommation des Français: inutile de dire qu'elle est donc en hausse ! (LIRE un prochain article de PaSiDupes)
    Le député PS du Doubs Pierre Moscovici a en reavanche beaucoup à (re)dire sur le chômage.<br>Mosco n'a pourtant pas pris beaucoup de risque en affirmant mardi 27 qu'il y aurait une "alternative" à la politique du gouvernement face à la crise. Il n'assure pourtant pas que le PS incarnerait cette alternative supposée. et qu'il ne fallait "pas la créditer particulièrement" de la baisse du chômage en juin, annoncée lundi. Le gouvernement n'est certes pas le seul acteur, mais qu'un responsable socialiste ne lui reconnaisse qu'un rôle secondaire, voire mineure, relève de la malveillance et du cynisme. Cet énarque estime-t-il en effet que les gouvernements n'ont de prise sur rien ?
    "Je pense qu'il y a une alternative" à la politique du gouvernement face à la crise, a indiqué P. Moscovici interrogé sur ...France 2. Il oppose toujours les mêmes arguments en toutes circonstances: "Je pense que c'est une politique de relance extrêmement faible, une politique de traitement du chômage assez ponctuelle, et qu'il n'y a pas du tout une vigueur dans la relance de l'activité économique, ni par l'investissement (...) ni par la consommation", a-t-il ajouté en fin connaisseur de l'économie. Mieux que ses autres camarades socialistes, tel Bruno Julliard qui passa plus de temps en manifs qu'en amphi, il cumule avec aisance plusieurs DEA, aussi bien en sciences économiques qu'en philosophie !

    En 1991, le sympathique socialiste dénigra déjà, mais c'était alors un camarade socialiste
    , dans un réquisitoire contre la politique économique de Pierre Bérégovoy. Il est permis de s'étonner que Lionel Jospin n'ait pas fait de cet expert son ministre de l'Economie de 1997 à 2002. Encore ne l'a-t-il fait ministre délégué aux affaires européennes que par protection trotskiste.

    Les dépréciations de Moscovici sont-elles honorables ?

    Pour l'intarrissable Moscovici, "c'est une politique extrêmement injuste qui s'accroche à des acquis fiscaux qui sont ceux de l'été 2007, qui étaient tout à fait négatifs". Remonter à 2007, alors que la crise économique internationale ne sévissait pas encore, ne serait-il pas également malhonnête ?
    Mosco est un mécréant chronique.
    Il minimise éhontément en doutant "qu'il faille créditer [la politique gouvernementale] particulièrement de cette baisse du chômage, même si, ici où là, il y a peut être quelques mesures de relance ciblée de la consommation qui aient pu produire un effet temporaire". Ca sent la mauvaise foi à plein nez !.
    Pour lui, il y a en revanche "un essor de l'auto-entreprise qui joue", dans cette "petite embellie". Vive les (petits) patrons ! Et tant pis pour les syndicats... C'est pour la bonne cause ?

    Mosco est-il un vicieux ?

    Après ce déni de la réalité et bien qu'il 's'accroche' à 2007, Moscovici s'évite toutefois le ridicule d'une énième mention du ...'bouclier fiscal' qui a déjà beaucoup servi.
    Mais le malfaisant député ne peut se tenir. Il assure d'abord qu'il se réjouit de cette amélioration du taux de chômage qui ne doit pas plus à ses vertueux efforts langagiers qu'à l'action gouvernementale. Mais ensuite, attention la rhétorique basique, le socialiste reste sombre et communique sa saine angoisse, dans la droite ligne de la campagne de peur de Marianne : "même s'il faut craindre une rentrée sociale très difficile", ajoute-t-il, non sans malice primaire!

    Temps des cerises ...sur le gâteau: dès juillet, Mosco a un fort désir de rentrée sociale !
    "Je suis élu dans le pays de Montbéliard et je connais trois/quatre entreprises industrielles qui ont des warnings allumés de manière assez sévère ». Et bien que le phénomène soit annuel et l'argument éculé, il annonce qu' « il y a aussi l'arrivée sur le marché d'une génération qui sort de l'université". Impressionnante perspicacité de bon aloi...

    Voilà donc de quoi mobiliser 24h/24h cet élu socialiste d'envergure nationale. Rêvant de pagaille noire, Pierrot Mosco préfère pourtant pagailler à contre courant dans les media en mal de copie en cette période estivale, plutôt que de soutenir les efforts des responsables de la majorité.
    C'est le choix responsable de l'élu, quelque part en région Franche-Comté, au fin fond du département du Doubs, exactement à la Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard, représentant quelque 124 000 habitants. Peugeot et ses sous-traitants qui rapportent beaucoup au Pays de Montbéliard -lequel a basculé à gauche en 2008 pour le meilleur et pour le pire- ne devront compter que sur eux-mêmes et le gouvernement...

    Rappel à la précarité des emplois électifs

    Le 17 juin 2007, Pierre Moscovici a été réélu député avec 50,93% des suffrages, contre Irène Tharin, 49,07 %: l'UMP n'a pas alors été mauvais joueur, à la différence de la coalition PS avec l'alliance contre-nature des Verts de Dany-le-Rouge et du MoDem de Zizou-Bayrou (lire PaSiDupes), vaincus tous ensemble par Maryse Joissans à Aix-en-Provence.

    Le chômage recule: c'est du trompe-l'oeil ?

    Le chômage augmenterait-il que ce serait une réalité !

    Ils se sont mis à trois journalistes (Marc Joanny, Jean-Baptiste Vey et Thierry Lévêque) pour démontrer ce qui n'en demande qu'un seul à l'agence R****** en cas de bond du chômage. Est-ce une garantie d'objectivité ?

    Au mois de juin en France, le chômage a enregistré un recul aussi inattendu de la presse militante – qu'elle est dénigrante à plein tube. Bien que ce soit la première fois depuis un an -ce que les autres pays européens aimeraient observer en Espagne ou au Royaune-Uni socialistes- la presse engagée ne note aucune raison de positiver.
    Elle observe en effet que le chômage continue de progresser si on prend en compte les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite. A les en croire, cette réserve n'était sans doute pas déjà recevable en juillet 2008... Elle n'est donc pas pure malveillance militante.


    Ne nous réjouissons pas pour les 18.600 heureux

    La presse sociale d'opposition minimise que le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 0,7% au mois de juin par rapport au mois précédant (-18.600 personnes) à 2.524.500. Elle ne trouve aucune motif de satisfaction et souligne à plaisir que le chômage affiche encore une progression de 25,7% sur un an.
    Le « repli » constaté au mois de juin intervient après le « net ralentissement de la hausse » constatée au mois de mai. Que le lecteur ne se méprenne pas: le « recul » du chômage en juin n'est qu'un « repli » et ce « net ralentissement de la hausse» n'est pas une baisse...

    Les bénéficiaires ne sont guère que des moins de 25 ans (-3,9% sur le mois, mais +35,0% sur un an) mais les jeunes seraient devenus quantité négligeable, puisque les plus de 50 ans (+1,5% sur le mois et +22,9% sur un an, contre +35%) restent toutefois très touchés.

    Ce petit repli de rien, selon R******, s'explique aussi (exceptionnellement en juin 2009 ?) par la forte hausse des sorties de Pôle Emploi pour "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" qui progressent de 19,3% sur le mois et concernent 33.300 personnes de plus qu'en mai.
    Il s'agit des chômeurs qui ne sont plus décomptés par Pôle Emploi, parce qu'ils ont négligé de mettre leur dossier à jour, mais qui pourront être repris en compte, menace R******, une fois cette actualisation effectuée, si jamais ils en prennent la peine.

    Un décompte à charge de nature à désespérer les salariés

    L'agence de presse ne se laisse pas gagner par un optimisme excessif.
    Le rôle de la presse consisterait-il à plonger les salariés dans le désespoir et les entreprises dans la morosité qu'elle y parviendrait non sans efforts et par tous les moyens: ses objections de juin 2009 étaient pourtant déjà énoncées en avril et février, mais qu'importe quand on juge responsable d'affirmer son indépendance en sapant l'économie. En temps de guerre, ce comportement démobilisateur était sanctionné de la peine de mort...
    Si l'on inclut les personnes exerçant une activité réduite, le nombre de demandeurs d'emplois s'inscrit par ailleurs en hausse de 0,3% sur le mois (+9.200 personnes à 3.634.800) et de 18,7% sur un an.
    Cette presse, qui voit de l'insolence salutaire là où il n'est que délectation malsaine dans le malheur des plus faibles, dresse un bilan à charge qui veut ignorer toute embellie...

    Pour sa part, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, n'ignore pas superbement le contexte de crise économique internationale. Elle s'est donc félicitée que la dégradation marque le pas et a salué un "signe encourageant", face au présentateur remplaçant aux dents longues, Olivier Galzi, incisif, voire agressif, ce soir sur France 2, dans l'esprit de R****** et donc en toute indépendance !
    Réaliste, la ministre a aussi prévenu que la situation de l'emploi pourrait continuer à se dégrader, ce qui, en cette période de crise, est une évidence, mais surtout de la lucidité et du parler vrai et honnête.

    Chacun est-il bien dans son rôle?

    Pour l'une, soutenir le moral des Français, mais pour l'autre, le saboter.
    Le slogan vide de sens des manifs, « tous ensemble », aurait pu trouver à s'employer utilement face à la crise.

    lundi 27 juillet 2009

    LePost accuse de trahison les proches de Rocard

    La chasse aux sorcières socialistes vise les rocardiens

    C’est finalement Emmanuel Moulin, le directeur adjoint du cabinet de Christine Lagarde, qui est allé à l’Elysée remplacer Bernard Delpit au poste de conseiller économique. Un choix de continuité qui confirme que Nicolas Sarkozy n’a pas l’intention de changer de cap. Comme le résume souvent Xavier Musca, le secrétaire général adjoint de l'Elysée, la politique économique s’articule autour de trois axes : augmenter la compétitivité des entreprises, stimuler la concurrence pour obtenir des baisses de prix, améliorer la productivité de l’Etat ( en ne remplaçant pas un départ à la retraite sur deux parmi les fonctionnaires), le tout en tenant compte de la crise et du choc qu’elle provoque avec des mesures « amortisseurs » (emplois jeunes) mais temporaires, ou des investissements.

    Son nom est inconnu du grand public, mais Le Post s'intéresse tout à coup à lui un mois après sa nomination le 20 juin dernier pour stigmatiser son parcours pourtant classique et le rocardien qu'il aurait dû rester ad vitam eternam.

    Comme son prédécesseur, Emmanuel Moulin, âgé de quarante ans, diplômé de l’ENA et de l’ESSEC, trouva un premier poste de chef du bureau de l’endettement international et du secrétariat du Club de Paris entre 2003 et 2005. Il fut ensuite fonctionnaire à la direction du Trésor spécialiste des questions de financement de l’économie. Après quelques années dans le secteur privé en tant que banquier d'affaires chez Citigroup, il entra à Bercy. Nommé directeur-djoint au cabinet de Christine Lagarde, ce haut fonctionnaire plutôt classé à gauche –tendance Rocard- présenta alors sa fonction comme technique.

    Cette fois, il franchit bel et bien un pas politique dans le sillage de Michel Rocard qui, lui-même, présenta mercredi 10 juin 2009, aux côtés de Christine Lagarde et de Jean-Louis Borloo, le lancement des travaux du gouvernement sur la future taxe carbone.

    Emmanuel Moulin a toujours été rocardien, jusque dans son goût du parler vrai et du réalisme économique. Il est ainsi de ces socialistes purs et durs qui jugent Mitterrand pour ce qu'il est, considérant que, question éthique, il pose vraiment problème. Il fut en effet membre du club Opinions dirigé par un certain Manuel Valls, club d'élite qui se réunissait dans les sous-sols d'une crêperie proche de la rue Saint Guillaume pour y comploter la prise du pouvoir par Michel Rocard.

    Emmanuel Moulin n'est pas Kouchner, ni Besson, ni Bockel.
    Il n'est ni populaire, ni représentant du peuple. Haut fonctionnaire passé par le privé, il est plutôt de ces experts complets à la façon de Jean-Pierre Jouyet, qui se sont rendus incontournables et qui aujourd'hui trouvent leur mesure auprès du président de l'ouverture. Ce serviteur de l'Etat a donc tout à fait logiquement mis à disposition de Christine Lagarde sa compétence "technique" pour un "rôle technique", sans que pour autant il s'agisse alors de ralliement idéologique. Mais il irrite aujourd'hui les sectaires de la gauche archaïque, lorsqu'il embarque maintenant sur la nef élyséenne ?

    Ce n'est pourtant pas le premier fonctionnaire venu du rocardisme qui passe ainsi de l'autre côté du miroir. L'un des directeurs adjoints de cabinet de Villepin, Premier ministre, venait déjà des rangs rocardiens. Cette propension des rocardiens à servir l'Etat, qu'il soit de droite ou de gauche, laisse les fanatiques perplexes. Les incompétents et les intolérants ne pardonnent pas ni à Rocard ni à Valls et ni à Moulin a fortiori, cette liberté choisie de se rendre utiles et au président son ouverture.
    Les incompétents qui allient la mesquinerie à l'intolérance y voient une vengeance contre le PS qui les a marginalisés, vengeance contre Mitterrand, contre Hollande, contre Fabius, contre Aubry, contre ce vieux parti replié sur lui-même, qui d'incarnation en incarnation contradictoires et hautaines les a ignorés, méprisés et dédaignés! Vengeance contre cette sélection des élites socialistes qui depuis dix ans privilégie les esprits médiocres mais serviles aux esprits brillants mais libres.

    Le Post n'est pas seulement petit, il est larvaire
    Il écrit:
    "...Un désir de revanche, ou de vengeance, pour compréhensible qu'il soit, justifie-t-il que l'on aille vendre son âme à un diable que l'on prétend avoir toujours combattu?
    Ou bien, le rocardisme dévoile-t-il ainsi sa vraie nature? La deuxième gauche, enfant difforme et contrefait serait né du désir de jouir sans entraves de mai 68, de la désidéoligisation, de la technocratie, de la soumission aux forces de l'argent; la deuxième gauche donc, ne peut-elle concevoir son épanouissement qu'au pouvoir, peu lui importe la forme de ce pouvoir?"

    Et c'est Le Post s'interroge sur le désir de revanche, ou de vengeance des rocardiens? Le Post se révèle: ne juge-t-il pas autrui à l'aune de sa propre bassesse?